2019 conf santé femmes travail

 

Soirée-débat

Santé des femmes au travail

Rendons visibles les maladies et accidents professionnels liés au travail des femmes

Mercredi 3 avril 2019 — 20h

Maison des Associations

15, rue des savoises · Salle Gandhi

 

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Une soirée organisée par le groupe féminismeS de solidaritéS dans le cadre de la préparation de la Grève des femmes*/ Grève féministe du 14 juin 2019 en Suisse

 

Quelle est la situation actuelle de la santé des femmes au travail ? 

Quelles mesures proposer pour une meilleure protection pour les femmes ?

Comment améliorer la reconnaissance des maladies liées au travail dit féminin ?

Quelles revendications pour améliorer les mesures de prévention et de la prise en charge en cas d’atteinte à la santé ?

 

Le débat sera introduit par des présentations de :

 

Viviane Gonik - spécialiste en santé du travail à la retraite

Audrey Schmid - secrétaire syndicale UNIA

Marlene Carvalhosa Barbosa - secrétaire syndicale SIT

 

Dans notre société, les femmes doivent constamment prouver leur légitimité en tant que travailleuses ou professionnelles et cela à cause de leurs qualités «naturelles» supposées être innées: prendre soin de leur proches, être mère, s’occuper des tâches domestiques...

Cette situation a comme conséquence que ces tâches, considérées comme «naturelles» chez les femmes, par opposition à des qualités «professionnelles» et considérées comme masculines, sont fortement dépréciées sur le marché du travail. Ainsi, les femmes sont majoritairement confinées dans des métiers dits féminins comme c’est le cas dans les secteurs de la vente, de l’économie domestique, du ménage, des soins infirmiers ou de la petite enfance. Or, les conditions de travail dans ces domaines peuvent être particulièrement éprouvantes.

Saviez-vous que les troubles musculo-squelettiques (TMS) et autres pathologies proviennent principalement des conditions de travail auxquelles nous sommes exposées?

A titre d’exemple :

> une caissière manipule en moyenne une tonne de marchandises à l’heure

> une coiffeuse, exposée aux produits chimiques, risque des maladies et des allergies au niveau oculaire, cutané et respiratoire

> une travailleuse dans la blanchisserie, exposée aux rayonnements ionisants et autres substances toxiques, risque 4.5 fois plus d’avoir un cancer du sein qu’une autre professionnelle

A long ou moyen terme, ces conditions de travail engendrent des effets néfastes et des problèmes spécifiques sur la santé des femmes.

Qui étudie les effets sur la santé des produits utilisés par les coiffeuses ou les produits de nettoyage ? Quelle mise en place des protocoles de prévention des risques et maladies professionnelles ? Comment est pris en compte le travail partiel dans l’évaluation des tâches ?

Ces répercussions sur la santé des femmes ne sont pas suffisamment reconnues dans le cadre des politiques actuelles de santé et d’assurances sociales engendrant ainsi des discriminations à l’encontre des femmes.

Et si la grève féministe du 14 juin permettait de mieux faire reconnaître les répercussions des conditions de travail des femmes sur leur santé ?

Pour la santé des femmes au travail, nous demandons :

> des mesures de prévention efficaces
> une prise en charge adéquate

 

org. solidaritéS Genève - groupe féminismeS