Initiative sur l’épargne-logement: NON

Initiative « accords internationaux »: NON

Loi fédérale sur les réseaux de soins (Lamal): NON

Petite enfance : OUI à l’initiative,

NON au contre-projet,

question subsidiaire : IN

Loi sur les institutions de droit public : NON

Téléchargez le flyer de solidaritéS (PDF)

 

Initiative sur l’épargne-logement: NON

Initiative « accords internationaux »: NON

Loi fédérale sur les réseaux de soins (Lamal): NON

Petite enfance : OUI à l’initiative,

NON au contre-projet,

question subsidiaire : IN

Loi sur les institutions de droit public : NON

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NON à l’initiative sur l’épargne-logement

NON à l’initiative sur l’épargne-logement

Bien que le peuple ait déjà refusé à 56% l’épargne-logement en mars, les milieux immobiliers soumettent à nouveau le même objet au vote le 17 juin !

Creuser un trou dans les caisses ?
Ce second projet est plus dangereux que le premier déjà refusé, car il veut obliger tous les cantons et la Confédération à instaurer une épargne-logement défiscalisée. En cas d’acceptation, cantons et communes subiraient un manque à gagner de près de 275 millions. Ces pertes devront être compensées soit par une augmentation des impôts et des taxes, soit par la suppression de certaines prestations !

Un cadeau fiscal aux plus riches
Les statistiques montrent que l’épargne-logement ne sera d’aucune utilité aux ménages disposant d’un revenu moyen ou modeste, puisqu’ils ne peuvent même pas profiter des aides déjà existantes. C’est donc bien un projet qui ne profitera qu’à une petite minorité de personnes fortunées ! En conséquence, c’est un NON catégorique à ce projet néfaste qui s’impose !


NON à l’initiative sur les traités internationaux

NON à l’initiative sur les traités internationaux

L’initiative « accords internationaux : la parole au peuple ! » veut soumettre à référendum obligatoire tous les traités internationaux qui touchent des domaines dits « importants ».

Une initiative trompeuse
Mais le titre de cette initiative lancée par la droite nationaliste est trompeur, puisqu’en réalité ce serait plutôt « la parole aux cantons ! ». En effet, un refus de douze petits cantons suffirait pour empêcher l’adoption d’un traité, même s’il est approuvé par une majorité du peuple!
Le deuxième aspect fallacieux de l’initiative porte sur le fait qu’il n’existe aucune définition établie des « domaines importants ». Il incomberait donc au parlement, à majorité de droite, de déterminer, pour les dizaines de traités internationaux adoptés chaque année, lesquels seraient soumis à votation. La parole ne serait donc clairement pas « au peuple » mais au parlement et aux cantons!

Les vrais enjeux exclus
La même droite national-conservatrice à l’origine de cette initiative trompeuse se garde d’ailleurs bien d’accorder la « parole au peuple » dans les domaines qui comptent vraiment : les licenciements par les grandes entreprises comme Merck Serono, la participation des travailleurs aux décisions économiques, le droit de vote aux étrangers·ères qui vivent, travaillent et paient leurs impôts en Suisse...
Ne nous faisons pas avoir : votons NON!

 

NON aux « réseaux de soins » (managed care)

NON aux « réseaux de soins » (managed care)

Avec la révision de la loi, les caisses maladie gagneraient encore plus de pouvoir sur notre système de santé. Pour nous obliger à entrer dans des réseaux de soins, les traitements hors-réseaux seront plus chers. Les réseaux passeront des contrats avec des assurances maladie, avec un budget défini... et gare au dépassement!

Respecter les critères économiques plutôt que les besoins des malades ?
Pour les patients, le réseau de soins implique de ne plus pouvoir choisir son médecin, son pharmacien, son hôpital, etc. De plus, les assuré·e·s ne pourront quitter un réseau pour une période allant jusqu’à 3 ans.

NON à une médecine à deux vitesses
Avec cette révision, celles et ceux qui en ont les moyens continueront à se faire soigner comme avant. Pour les autres, il faudra s’adapter et accepter que certains soins seront effectués au rabais pour tenir le budget. Le personnel de santé devra, quant à lui, travailler encore plus sous la pression du temps et de l’argent. NON à un projet qui nuit gravement à notre système de santé  !

 

NON à la loi sur les institutions publiques

NON à la loi sur les institutions publiques

En 2008, la population refusait à 60% trois lois réduisant le contrôle démocratique sur les SIG, les HUG et les TPG. Le Conseil d’Etat montre son mépris de ce vote en récidivant avec une loi du même acabit visant une liste d’établissements publics encore plus étendue.

NON à une loi technocratique et antidémocratique
Leur nouvelle loi met en péril le contrôle démocratique et la transparence de la gestion d’institutions de droit public vitales pour chacun-e qui assurent des services publics dans des domaines essentiels: eau, énergie, santé, transports, logement...
Elle éjecte les représentant-e-s du peuple, réduit de manière excessive la taille des conseils d’administration, les soumet à l’arbitraire gouvernemental, ouvre la voie à des privatisations rampantes, conduit à une gestion opaque, démantèle la représentation du personnel, ne laisse pas de place aux usagers-ères…  
NON au bradage de nos services publics !

OUI à l’initiative pour la petite enfance

OUI à l’initiative pour la petite enfance

Aujourd’hui, trouver une place d’accueil pour un enfant avant l’âge scolaire relève du parcours du combattant. Seule la moitié des demandes reçoit une réponse favorable.

Facilitons la vie des parents
L’initiative propose d’introduire dans la constitution le droit à une place d’accueil de jour pour chaque enfant en âge préscolaire et de garantir le libre choix du mode de garde. Elle définit également de manière claire les responsabilités de l’Etat et des communes.

NON à un contre-projet trompeur
Nous refusons le contre-projet présenté par la droite pour contrer l’initiative. Celui-ci parle d’« offre d’une place d’accueil adaptée aux besoins », expression floue et non contraignante : les besoins ne sont pas définis et cette formulation ne prend pas en compte le choix du mode de garde.

Un droit fondamental
Cette initiative est un premier pas pour affirmer le principe d’un nouveau droit social. Nous pensons qu’il est indispensable d’assurer à tous le choix de pouvoir faire accueillir ses enfants, à un coût acceptable pour toutes les familles, tout en assurant des conditions de travail correctes pour le personnel. Une bataille importante et complémentaire à celle de la réduction du temps de travail, pour les pères et les mères.
Votons OUI à l’initiative et NON au contre-projet trompeur !

Conseil d’Etat : barrons la route à la droite !

Conseil d’Etat : barrons la route à la droite !

Après les échecs à répétition du PLR (démissions du procureur général Zappelli et du Conseiller d’Etat Muller), il est temps de sanctionner la politique antisociale de la droite. Dans cette élection partielle, où l’extrême-droite fait bloc autour d’un démagogue populiste, solidaritéS appelle donc sans équivoque à leur barrer la route. Pour cela un seul bulletin : celui d’Anne Emery Torracinta !