De manière générale, solidaritéS s'oppose à l'externalisation de tâches qui pourraient rester cantonales. Nous comprenons les craintes des pompiers, mais considérons qu’on ne peut plus prolonger la situation actuelle avec des appels pour ambulances qui aboutissent à la police non formée pour cela.

Nous devons en effet viser une meilleure efficacité au service de la population neuchâteloise pour tout ce qui concerne les appels d’urgence au 144. La situation actuelle n’est pas acceptable. Nous ne pouvons plus repousser une décision sur un sujet pour lequel les autorités cantonales auraient dû réagir plus vite, en donnant d’emblée à tous les urgentistes les moyens nécessaires pour se former et pouvoir intervenir de façon pertinente. SolidaritéS l’avait demandé dès la mise en place du 144.

Comme les autorités politiques ne se sont pas donné les moyens suffisants pour un bon fonctionnement du 144 en terre neuchâteloise, seule une externalisation permet aujourd’hui d’espérer avoir à disposition 24h/24 des urgentistes formés et compétents, ce qui devrait garantir une meilleure évaluation de la situation et une intervention la meilleure possible.

La priorité doit être mise sur la qualité de la prise en charge, soit une analyse rapide de la situation et le choix des moyens mis en œuvre. Il est important que ceux-ci soient adaptés aux besoins. Cela devrait avoir pour conséquence une baisse du recours aux ambulances quand cela ne se justifie pas, et donc aussi une baisse de coûts inutiles, dont une part importante est à la charge de l’assuré-e.

Pour toutes ces raisons solidaritéS appelle à voter OUI à la modiification de la Loi sur la santé (appel d’urgence 144).