Neuchâtel, le 8 septembre 2010

Le feuilleton Hainard semble enfin arriver à son terme, le remplacement du radical-libéral est à l'ordre du jour. Son ou sa successeur-e trouvera une situation verrouillée; le programme du Conseil d'Etat « redressement des finances et de réforme de l'Etat », néo-libéral et antisocial, fruit du consensus entre le parti libéral-radical et le parti socialiste, est fixé et voté. La baisse de moitié de l'impôt sur le bénéfice des entreprises votée à une large majorité par le dernier Grand Conseil indique bien la direction du mouvement. La réduction de 150 millions du budget de l'Etat à atteindre en 6 ans va signifier la dégradation des conditions de travail et des prestations sociales, d'autant que l'initiative pour un impôt sur les grandes fortunes, limitée dans le temps, est combattue par ce même Conseil d'Etat.

Dans ces conditions, solidaritéS va concentrer ses efforts pour s'opposer aux retombées délétères de la politique du Conseil d'Etat et pour donner à l’Etat de nouveaux moyens pour une politique sociale et de développement durable. Nous ne présenterons donc pas de candidat-e à l'élection complémentaire et nous ne nous engagerons pas dans la campagne avec le parti socialiste, les Verts et le POP pour un candidat qui devra appliquer une politique que nous combattons. Ce n'est pas la personne du candidat vert, Patrick Erard, que nous contestons ; nous voterons pour lui, car nous ne souhaitons pas voir un autre plr ou un udc occuper ce poste, mais nous continuerons de combattre la politique du Conseil d’Etat et de nous engager pour une politique de justice sociale.

 

SolidaritéS