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« solidaritéS : Un mouvement anticapitaliste, féministe et écologiste pour le socialisme du 21e siècle.» 

INTRODUCTION

solidaritéS est un mouvement qui se définit comme féministe (voir la résolution Pour un féminisme du 21e siècle adoptée en septembre 2016 lors du 3e congrès). Le mouvement s’engage ainsi « à lutter contre toutes les formes de discrimination et d’inégalités à l’encontre des femmes, aggravées par le caractère pluriel et combiné des oppressions qu’elles subissent » ; « inscrit son engagement féministe dans la perspective d’une transformation radicale des rapports sociaux visant l’émancipation humaine » ; et « s’efforce pour cela d’inscrire les combats sociaux dont il est porteur dans une perspective féministe radicale et inclusive, facilitant ainsi leur engagement dans la lutte »

Sa lutte contre le sexisme et l’hétérosexisme s’étend à la défense des droits de l’ensemble des personnes discriminées, en raison de leur sexe et/ou de leur orientation sexuelle. À ce titre, le mouvement prend des engagements fermes en faveur du droit des femmes, mais aussi des personnes LGTBIQA (lesbiennes, gays, transsexuelles, bisexuelles, intersexuelles, queer et agenres).

Sa volonté de lutter contre toutes formes de sexisme et d’hétérosexisme ne doit pas s'arrêter aux portes de l'organisation ! À l’intérieur même de solidaritéS, de ses différentes instances comme de ses actions, il est essentiel de mener une lutte constante et attentive contre toutes formes de discrimination et contre la culture patriarcale encore largement dominante au sein de l’organisation. À ce titre, et outre la volonté plus vaste de « renversement des stéréotypes de genre et de justice sociale », le mouvement a également pris l’engagement de s’efforcer « de développer les instruments politiques et organisationnels appropriés pour favoriser l’intégration effective des femmes dans le mouvement [et] leur prise de parole » Parmi les mesures proposées dans la résolution féministe susmentionnée figure notamment la création d’une « charte antisexiste développée par les principales concernées » 5, qui sera soumise pour adoption au congrès. La présente charte a ainsi pour triple mission de :

 

 

La tâche d’élaboration de ce document a été confiée au GTGS (Groupe de travail genre et société) vaudois lors du Congrès national de septembre 2016. La rédaction s’est faite selon un processus démocratique collectif qui a débuté en septembre 2017. Elle sera votée lors du Congrès national des 8 et 9 décembre 2018.

 

POURQUOI UNE CHARTE

La société occidentale actuelle, celle dans laquelle évoluent aussi bien le mouvement que ses membres, est construite sur un sexisme et un hétérosexisme structurels. Les conséquences de cet état de fait ne sont pas toujours reconnues alors qu’elles influencent l’ensemble des pratiques, y compris militantes. Il existe ainsi une tension souvent méconnue entre ce que les individus font et ce qu’ils pensent faire, c’est-à-dire le maintien d’une oppression spécifiquement patriarcale alors même qu’ils sont persuadés de la combattre. Il existe des exemples de sexisme et d’hétérosexisme structurels plus évidents comme la sous-représentation des femmes dans les instances de direction, mais également le fait de ne mettre les femmes derrière une banderole que pour le temps d’une photo ou le faible taux de prises de paroles féminines lors des assemblées générales, même lorsqu’il y a parité en terme de présence.

Pour rappel, le sexisme est considéré ici non seulement dans son sens le plus évident comme l’adhésion à des croyances discriminatoires ou préjudiciables basées sur le sexe, mais recouvre toutes les attitudes, les croyances et les comportements qui soutiennent – malgré elles ou volontairement – l’inégalité entre le statut des femmes et des hommes. L’hétérosexisme quant à lui, correspond au système de comportements, de représentations et de discriminations qui favorise la sexualité et les relations hétérosexuelles.

Nombreux et nombreuses sont ainsi ceux et celles qui agissent de manière sexiste et/ou hétérosexiste sans s’en rendre compte. Une charte est donc un outil particulièrement utile pour permettre à solidaritéS, ses instances et ses membres, de lutter contre le sexisme et l’hétérosexisme.

En effet, une charte est une déclaration d’intentions. C’est un référentiel (un cadre écrit) de droits, de comportements et d’engagements réciproques entre les différent·e·s membres d’un collectif. Son autorité ne provient pas de la norme imposée, mais de la responsabilité engagée. Une charte sociale contribue à rendre opérationnels les intérêts et les pratiques d’un groupe. Étant l’aboutissement d’un travail consultatif et démocratique, elle confère à toutes et tous les membres du collectif la possibilité d’énoncer à la fois leurs attentes quant à la création d’un objectif commun – ici, la lutte contre le sexisme et contre l’hétérosexisme – et leurs responsabilités pour y parvenir.

Une charte définit les conditions pour qu’une vision ou un but se réalise dans et par un collectif. Elle est ainsi nécessaire, mais pas suffisante pour que se modifient les pratiques et pour atteindre le but visé par le collectif.

La présente charte a, au même titre que le féminisme* défendu par solidaritéS, une compréhension inclusive et intersectionnelle* des oppressions. « Intégrant les relations croisées des oppressions de genre, de classe et de «race», cette perspective permet en effet de comprendre que, si l’expérience du sexisme fonde un dénominateur commun à toutes les femmes et à toutes les personnes LGBTIQA, la forme et le degré de leur oppression diffèrent largement selon la position de chacune dans le monde du travail, sa couleur de peau, sa nationalité son orientation sexuelle, etc., et qu’il existe dès lors également des rapports de domination entre femmes. » 6

À ce titre, cette charte antisexiste et contre l’hétérosexisme devrait être suivie par d’autres, afin de se doter d’outils permettant de lutter contre le racisme, contre le validisme ainsi que les discriminations de classe, mais surtout, elle aura vocation à évoluer pour inclure et respecter les engagements et les mesures contenues dans ces futurs textes.

La lutte contre le sexisme et l’hétérosexisme est un combat constant et nécessite non seulement une volonté de se former et de s’informer afin d’enrichir, de questionner et d’articuler ses croyances et ses valeurs, mais également un engagement à interroger ses comportements, ses attitudes et ses pratiques. En définitive, cette charte n’est ni exhaustive ni définitive, elle est vouée à évoluer au fur et à mesure du développement de notre collectif, des discussions internes et de son interaction avec les autres chartes à venir. Elle ne constitue en aucun cas une échelle de valeurs ou de notation des membres du collectif, une mesure du « degré de féminisme ». Les personnes qui viennent à solidaritéS s’engagent dans un mouvement féministe, contre le sexisme et l’hétérosexisme*, ce texte peut les aider à orienter leur pratique et leur questionnement, mais il ne peut pas modifier à lui seul leur comportement et leurs représentations. Cette charte est un moyen parmi d’autres de créer un climat respectueux au sein du mouvement.

 

LA CHARTE

Puisque la société est sexiste et hétérosexiste, il est compréhensible et inévitable que des comportements inappropriés et problématiques de représentations surviennent dans des espaces de travail et de réflexion collectifs qui en sont partie prenante. Ces comportements inappropriés ont des conséquences négatives importantes quant à la présence, l’expression et la sécurité des personnes discriminées, mais également quant à la vitalité démocratique.

solidaritéS ne peut faire exception a la règle et est également le reflet de structures qui le dépassent. Et s’il est nécessaire que le mouvement et ses membres s’engagent à apporter des changements pour lutter contre le sexisme et contre l’hétérosexisme structurels à leur niveau individuel et local, il est également important de signaler qu’il faudra également un changement au niveau de la société tout entière pour que disparaissent tous les mécanismes de domination sexiste et hétérosexiste.

Afin d’atteindre cette équité ou ce point médian de genre, tout-e camarade se revendiquant de solidaritéS – quel que soit son genre, son âge ou son orientation sexuelle – se sent engagé·e par cette charte, se responsabilise, interroge ses propres pratiques et fait tout son possible pour lutter contre le sexisme et l’hétérosexisme par l’application des mesures et pratiques listées dans la charte.

Au sein du mouvement et dans les autres collectifs dans lesquels les membres représentent solidaritéS, tout-e camarade s’engage à soutenir et à donner la priorité aux actions visant l’égalité et l'abolition de toutes les formes de discriminations. En particulier, les membres restent attentifs et attentives au caractère pluriel et combiné des mécanismes d'oppression qui rendent nécessaire une réflexion croisée sur les différentes formes de domination.

Toutes et tous les camarades qui s’engagent à solidaritéS prennent connaissance de cette charte et font leurs les pratiques et les notions qu’elle contient. Ses éléments représentent les valeurs et les engagements de solidaritéS. La charte fonctionne comme une boussole à laquelle se référer.

 

PRATIQUES À ENCOURAGER

 

1) En général

Reconnaître l’importance des idées féministes, antisexistes et contre l’hétérosexisme dans le milieu militant, leur donner du temps et de l’espace.

Ne pas systématiquement reléguer les problématiques féministes à la fin d’un ordre du jour.

Porter la parole féministe, antisexiste et contre l’hétérosexisme dans l’espace public, lors d’assemblées générales, de manifestations et tous les autres événements auxquels solidaritéS prend part.

Être conscient·e que le féminisme, l’antisexisme et la lutte contre l’hétérosexisme sont des actes attendus dans un mouvement qui se définit comme tel.

Questionner la manière dont la parole et l'espace sont occupés (ex : temps de parole, visibilité…).

Soutenir, diffuser la parole des femmes et des personnes issues d’un groupe discriminé 7 – dans le cadre de cette charte, les femmes et les personnes LGBTIQA –, ne pas la couvrir en parlant à leur place.

Encourager et former tous et toutes les camarades de façon juste et égalitaire.

Lors de la constitution des listes électorales communales, cantonales et nationales, solidaritéS applique le principe de la parité et de non-discrimination. La constitution du « groupe parlementaire » après les élections doit faire l’objet d’efforts réguliers et constants tendant à la parité.

Lors de la constitution des listes électorales communales, cantonales et nationales, solidaritéS applique le principe de la parité. De manière identique, la constitution du groupe électoral après les élections doit être paritaire.

Lors de campagnes initiatives ou référendaires, favoriser la participation de femmes et personnes discriminées dans les comités d'initiative et de référendum et / ou dans les réunions de ces comités.

En cas d’élection, la candidature d’une femme ou d’une personne issue d’un groupe discriminé sera privilégiée, afin de représenter au mieux la diversité présente au sein du mouvement.

Pour autant, des membres de solidaritéS ne doivent pas forcer des camarades contre leur volonté pour respecter à tout prix les principes de parité.

Le mouvement s’engage à avoir une politique du personnel paritaire, que ce soit lorsque plusieurs personnes sont salarié·e·s ou dans l’alternance de ses secrétaires.

Donner une place à la multiplicité des points de vue et ressentis liés aux rapports sociaux de sexe et de « race » et aux inégalités socio-culturelles.

Prêter attention lorsqu’un-e camarade raconte une expérience de sexisme ou relative à l’hétérosexisme, prendre le problème au sérieux.

Respecter le ressenti d’autrui quant à une expérience sexiste ou hétérosexiste. Éviter les remarques stéréotypées du type « tu vois du sexisme partout », « c’est-pour rire », etc.

Ne pas utiliser des moyens rhétoriques tels que la mauvaise foi ou faire l’avocat du diable, mais être à l’écoute et rester respectueux lorsque quelqu’un·e témoigne de son expérience liée au sexisme ou à l’hétérosexisme.

Réagir lorsqu’on fait face ou qu’on assiste à un comportement sexiste ou hétérosexiste.

Reconnaître que relever ou dénoncer une situation de discrimination ou d’agression sexiste ou hétérosexiste est difficile, en particulier si elle survient au sein d’un groupe auquel on appartient.

Donner une place à la formation collective quant à la culture du viol, qui peut également exister au sein des milieux militants et soutenir les victimes de toute forme de violence sans ambiguïté.

Favoriser la discussion lorsqu’une femme fait preuve de misogynie intériorisée*, plutôt que de stigmatiser le fait qu’elle participe à sa propre domination.

Reconnaître l’importance d’épicéner les textes, de les rendre aussi inclusifs que possible et d’en accorder le contenu avec cette charte.

Respecter le consentement des camarades. Un refus est un refus, une absence de non n’est pas un oui.

Lutter contre les normes culturelles, médiatiques et sociales de jeunesse et de beauté stéréotypées, qui exercent sur les femmes des pressions importantes et contribuent à leur discrimination.

 

2) En manifestation

  1. Proposer le mégaphone aux femmes ou aux personnes issues de groupes discriminés, avant de le donner systématiquement aux personnes habituées à ce genre d’exercice.

Dans le cortège, proposer aux femmes et aux personnes issues de groupes discriminés de se mettre au premier rang et de prendre une place active dans la manifestation.

Ne pas exhiber les femmes ou les personnes issues de groupes discriminés comme un faire-valoir.

Ne pas invisibiliser les femmes et les personnes issues de groupes dicriminés en se mettant en avant, particulièrement dans les luttes qui sont les leurs. Sans exercer de pression sur elles et eux, la participation doit être encouragée, non forcée. Respecter et soutenir l'auto-organisation des femmes et des groupes discriminés durant les manifestations. 

 

3) À propos des AGs ou des instances (bureaux, secrétariats, coordination interrégionale, groupes de travail...)

  1. Dans l’ordre de prise de parole, donner la priorité aux femmes qui lèvent la main lors des discussions.

Faire attention à qui prend la parole et comment, et mettre en place un système empêchant un·e camarade de monopoliser la parole. Ex.: temps de parole limité rappelé par le/la président·e.

Respecter les décisions prises au 3ee congrès national de solidaritéS de septembre 2016 d’un pourcentage minimum de femmes dans les instances. En l’occurrence 1/3 de femmes et tendre vers la parité.

Encourager les groupes qui souhaitent des espaces en non-mixité pour que toutes les personnes discriminées puissent échanger sans entraves, ou se mobiliser par elles-mêmes et pour elles-mêmes.

Consulter prioritairement les groupes de travail antisexistes, féministes et queer des différentes sections sur ces questions.

Favoriser la tenue de formations internes consacrées aux questions féministes et queer, notamment à l’attention des camarades qui ne sont pas familiers/ères de ces thématiques.

Mettre en œuvre des mécanismes favorisant la participation des femmes et des personnes issues de groupes discriminés durant les AGs et au sein des différentes instances. Sans toutefois obliger à un coming-out non désiré d’une personne.

Conformément à la résolution féministe de septembre 2016, mettre en place le poste de modérateur/trice en AGs, disposant d’un droit d’intervention direct en cas d’intervention sexiste et responsable de faire un bilan de la répartition de la parole en fin d’assemblée.

Ne pas systématiquement choisir des modératrices et des présidentes lors des AGs, mais alterner entre les genres. Cette question nous concerne toutes et tous.

 

4) Pratiques à éviter

  1. Considérer les camarades comme des objets sexuels ou porter un jugement sur leur intimité.

Légitimer toute forme de harcèlement.

Utiliser des arguments communicationnels ou des stratégies de campagne sexistes ou hétérosexistes.

Entamer un slogan contenant des messages sexistes ou homophobes.

Faire des blagues à caractère discriminatoire, même en prétextant le 2e degré car l’humour peut être une arme sociale qui renforce la culture patriarcale. D’ailleurs, le mouvement n’est pas le lieu pour ce genre de blagues au nom de la liberté d’expression.

Utiliser des insultes à caractère sexiste, LGBTIQphobe, etc…

Se décharger de son travail sur ses camarades. Les tâches traditionnellement peu valorisées ne doivent pas être systématiquement attribuées aux femmes. Faire sa part (ex : photocopies, comptages de signatures, rédactions diverses, stands, tâches ménagères lors d’événements, prises de PV, etc.).

Nuancer ou relativiser le discours d’un·e camarade qui raconte une expérience de sexisme ou d’hétérosexisme. Participer à des mécanismes de silenciation insidieux ou dire « tu vois le sexisme partout » lorsqu’une attitude problématique est relevée.

Faire du victim-blaming, rendre responsable une victime de son agression. Rien ne justifie qu’une personne soit victime de violence ou d’irrespect quels que soient le contexte ou les circonstances.

Faire du slut-shaming et dire aux femmes ce qu’elles doivent faire de leur corps, notamment quant à leur habillement ou leur comportement.

 

5) Que faire en cas de problème ?

Si un ou une membre de solidaritéS a l’impression que cette charte et les pratiques valorisées et à éviter ne sont pas respectées, que ce soit à son encontre ou dans le cadre d’une situation dont il est témoin ; que peut-il faire ?

 

6) De manière générale

La première, et la plus importante est de verbaliser ses besoins et son ressenti. En tant que victime, ne pas rester dans le silence. Au moment souhaité en parler à une personne de confiance. En tant que témoin, le silence isole la victime et est souvent compris comme une approbation de la violence sexiste. Il peut renforcer le sentiment de honte et de culpabilité de la victime, d’autant plus dans un système juridique qui a tendance à blâmer les victimes ou à remettre en question leur témoignage. Être conscient·e que certain·e·s harceleurs/euses ont recours à des pratiques de gaslighting pour faire douter la victime de sa mémoire, de sa perception ou de sa santé mentale.

Pour rappel, certains comportements tels que le harcèlement moral (tous les agissements dont le but est d’humilier ou d’abaisser l’autre, de lui nuire ou de l’isoler, qui sont répétés et systématiques, bien que la forme puisse changer de jour en jour, et sont vécus comme agressifs) et le harcèlement sexuel (tout comportement discriminatoire par rapport à l’appartenance sexuelle, importun, de caractère sexuel et qui porte atteinte à la dignité sexuelle) tombent sous le coup de la loi et méritent d’être dénoncés. Afin que la plainte ait plus de poids, le meilleur moyen est de tenir un journal des agissements harceleurs.

Plus vite la question est abordée, plus rapidement la question est traitée et plus vite une solution peut être trouvée pour éviter que le problème s’accentue et s’enkyste.

Il est préférable de parler de ces questions en face à face, et non par messagerie électronique ou instantanée.

 

7) Au sein du mouvement

Plusieurs mécanismes et possibilités différents cohabitent au sein du mouvement et peuvent être mobilisés alternativement ou conjointement, en vertu de la situation ainsi que des sensibilités et préférences de chacun·e.

Il existe ainsi, comme stipulé dans la résolution Pour un féminisme du 21e siècle de septembre 2016, dans les instances du mouvement une modératrice antisexiste avec un droit d’intervention direct en cas de comportement sexiste 8. La modératrice peut être saisie immédiatement suite à une action contrevenant à cette charte – sans attendre son tour de parole dans le cas d’une AG.

Les groupes de travail antisexistes, féministes et queer des différentes sections ainsi que leurs différent·e·s membres constituent aussi une source de documentation ou de soutien.

Il existe aussi, dans certaines sections et à l’interrégionale, une commission de règlements des conflits, instance de modération en cas de litiges, qu’ils soient liés au sexisme ou non et qui peut être saisie individuellement ou collectivement en cas de problème.

8) À l’extérieur du mouvement

Il est aussi possible de faire appel à des associations ou des contacts à l’extérieur du mouvement.