Refus de l’austérité annoncée du Conseil d’Etat
Nous, syndicats, associations sociales, indépendants culturels, réseau féministe et partis politiques de gauche, réunis en comité de crise, apportons notre soutien résolu aux enseignant.e.s en grève et plus largement à l’ensemble de la fonction publique et appelons au refus des mesures annoncées par le Conseil d’Etat dans son plan d’assainissement. Il n’est pas acceptable que les autorités cantonales ne cherchent pas d’autres solutions pour « équilibrer » leur budget que des coupes claires tous azimuts :
- 40 millions dans les subventions aux personnes et aux institutions (formation, culture, santé, prestations sociales, institutions spécialisées, transports)
- 10 millions dans la masse salariale (suppression de postes)
- Augmentation du temps de travail de 40h à 41h sans aucune compensation
Nous refusons cette politique d’austérité qui va toucher tous les salarié.e.s du privé comme de la fonction publique et toutes les familles. Il faut, au contraire, chercher des recettes supplémentaires, auprès des plus fortunés du canton, pour que la charge ne repose pas toujours sur les mêmes couches sociales.
Les enseignant.e.s du canton sont les premiers à protester contre la nouvelle grille salariale et la péjoration des conditions de travail qu’implique cette politique. Leur lutte est un exemple à suivre.
Pour faire connaître le mécontentement de la population neuchâteloise et revendiquer un changement de cap nous appelons à une grande manifestation de protestation pour le samedi 26 novembre.
Union Syndicale Cantonale Neuchâteloise (USCN), Unia, Syndicat des Services Publics (SSP), Syndicom, SEV, Association de défense des chômeurs (ADCN), Fédération Neuchâteloise des communautés immigrées (FENECI), Marche Mondiale des Femmes (MMF), Attac, Indépendants culturels neuchâtelois, Parti Socialiste Neuchâtelois (PSN), Parti Ouvrier et Populaire (POP), Les Verts, solidaritéS, Jeunes Socialistes Neuchâtelois, Jeunes Vert-e-s, Jeunes POP
