Archive Education

Lôzane bougeait !

C’est dans une salle archicomble du cinéma City Club de Pully que 200 lausannois·e·s nostalgiques ont pu assister à l’avant-première du film BOUGE ! de Fred Hausammann. Le documentaire propose une histoire de quelques clubs non-commerciaux de la capitale vaudoise et des luttes collectives qui ont permis leur édification.

A travers une rétrospective historique, nous (re)découvrons ainsi les mobilisations tonitruantes de Lôzane Bouge, en 1980, auxquelles les autorités répondront par une violente répression policière. Mais aussi par quelques concessions avec l’avènement en 1981 du cabaret Orwell, espace autogéré, à la rue Saint-Martin dont l’ambiance survoltée débouchera sur la création de la mythique Dolce Vita une année plus tard.

En parallèle, le réalisateur raconte comment s’est mis en place, plus récemment, le Romandie (à l’initiative de l’association E la Nave Va), le projet municipal de la salle de concert des Docks, tandis que la Dolce Vita devenait l’Espace Autogéré. Il cherche ainsi à comparer trois modes d’organisation culturelle, l’un associatif, l’autre institutionnel, le troisième autogéré.
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décembre 06 2013 | Education and Images et paroles and Lausanne and Vaud | aucun commentaire »

Sud-étudiant dénonce les sanctions et la surveillance à l’université

SUD-Etudiant, lié au syndicat de la fonction publique du même nom dans le canton de Vaud, mène une campagne pour dénoncer la multiplication des sanctions administratives et de la surveillance à l’Université de Lausanne.

Entretien avec l’un de ses militants, Arthur Auderset.

Pourquoi mener une campagne sur la question des sanctions en particulier?

Ces dernières années, la Direction de l’Université, avec l’aval du Conseil d’Etat, a multiplié les procédures de contrôle et de sanction administratifs. Prises individuellement, ces mesures peuvent paraître anodines, mais elles contribuent en réalité à transformer plus ou moins imperceptiblement l’Université en un espace de plus en plus discipliné, scolarisé et contrôlé.

Par exemple, les étudiant·e·s qui paient leur taxe d’immatriculation en retard – ce qui peut arriver vu les budgets serrés de certains dans un contexte de grave crise du logement – reçoivent ainsi une lettre les menaçant d’exmatriculation de l’Université dans un délai de 5 jours. L’inscription tardive à un enseignement ou à un examen est en outre frappée d’une surtaxe de 200 francs. Nous invitons désormais les étudiant·e·s ayant subi ce genre de sanctions administratives à s’adresser au Fonds social de l’Université afin de demander une aide pour le paiement de ces taxes supplémentaires?; nous avons par ailleurs pu constater lors de permanences tenues à l’Université par notre syndicat que beaucoup d’étudiants précaires ne connaissent pas l’existence de ce Fonds. Nous préparons également une mobilisation afin de demander la suppression de ces sanctions.

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novembre 11 2013 | Education and Lausanne and Travail and Vaud | aucun commentaire »

Quelle politique pour quelle fête ?

Voici le texte du tract que nous avons distribué lors de la manifestation «Touche pas aux nuits lausannoises» du 11 octobre, dans le but d’élargir le débat autour des questions liées à la culture nocturne.

Dans cette perspective, nous organisons également une soirée de débat avec la projection du film Züri Brännt sur le mouvement de jeunesse à Zurich en 1980, avec des membres du mouvement Lôzanne Bouge:

Mardi 29 octobre – 20 h – Pôle Sud
Salle AIDA, 3 avenue Jean-Jacques Mercier, Flon

Les mesures proposées par la Municipalité de Lausanne pour la vie nocturne sont en grande partie réactionnaires et populistes. Elle est axée sur la répression (par ex. les interdictions de périmètre) et ne propose aucune mesure visant à développer des pratiques alternatives et auto-organisée, qui, selon nous, sont le seul moyen de renouer avec les origines émancipatrices de la musique, de la danse – de la culture en général quoi.
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octobre 15 2013 | Antiracisme and Economie and Education and Lausanne and Vaud | aucun commentaire »

Nuits lausannoises et hystérie sécuritaire

« Les policiers vaudois s’entraînent à Mai 68 », titrait en Une le quotidien « 24 Heures » jeudi 19 septembre. Ladite insécurité de la vie nocturne lausannoise n’en finit plus de nourrir les colonnes de la presse sensationnaliste vaudoise, qui fait un amalgame idéologique avec l’héritage des mouvements sociaux et contre-culturels des « années 68 », réduisant ces dernières à de simples débordements.
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septembre 27 2013 | Antiracisme and Conseil communal and Economie and Education and Lausanne and Vaud | aucun commentaire »

Participez à l’Université de printemps de solidaritéS

Oser lutter
Université de Printemps du bimensuel solidaritéS
3 – 5 mai 2013, Lignerolle (Romainmôtier)

Cette année, pour sa 4e édition, l’Université de printemps de solidaritéS est placée sous le signe de la lutte. Oser lutter, c’est traduire son indignation dans l’action collective, en inventant parfois aussi de nouvelles formes de protagonisme. Après l’Amérique latine, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, l’Europe du Sud a été le théâtre de multiples mobilisations, dont le trait commun réside dans la réappropriation de l’espace public. Elles ont su mettre en mouvement de larges couches de la population – salarié·e·s, jeunes, sans emploi, femmes et hommes – pour défendre le bien commun et dire non à la logique du capital.

Nos trois plénières du vendredi, samedi et dimanche insistent sur la diversité des mouvements sociaux en cours, porteurs d’une nouvelle radicalité. Elles s’intéressent en particulier à leurs acteurs·trices : les femmes, à l’avant-garde de l’opposition à la contre-révolution dans la région arabe, qui renouvellent aussi les répertoires d’action en Europe et en Amérique latine; les tra­vail­leurs·euses, qui doivent partout réinventer les modalités de la confrontation, en associant à leurs combats les chô­meurs·euses et les ha­bitant·e·s des quartiers populaires; les peuples des pays les plus brutalement touchés par les plans d’ajustement structurels en cours, notamment dans le Sud de l’Europe.

Téléchargez le programme ici

Pour vous inscrire et toutes les questions pratiques: uni2013@solidarites.ch
Dernier délai d’inscription: 30 avril.

avril 17 2013 | Antiracisme and Eco-logique and Economie and Education and Féminin/masculin and Féminisme and international and Travail | aucun commentaire »

Après le mai 68 des étudiants chiliens, comment poursuivre la lutte ?

Conférence-débat avec
Sebastian FARFAN SALINAS
ancien responsable national de la CONFECH
(Confédération des étudiants chiliens),
et leader actuel de l’Union Nacional Estudiantil (UNE)

Mercredi 12 décembre
20 h
Buffet de la Gare, Lausanne
Grand salon

Au printemps 2011, le formidable soulèvement de la jeunesse chilienne a donné un exemple à l’Amérique latine et au monde entier, inspirant un an plus tard la révolte des universités québécoises.

Appuyé par une large solidarité syndicale et populaire, il a redonné du courage au mouvement social, qui refuse de baisser les bras ou de se contenter de solutions du moindre mal.

Comment faire face au refus de toute concession de la droite au pouvoir, mais aussi à la tentative, de la part des politiciens du centre gauche, de récupérer cet élan pour revenir au pouvoir en novembre 2013 ?

De 1990 à 2010, n’avaient-ils pas précisément permis l’explosion des inégalités sociales sur une très large échelle, le développement de projets hydro-électriques monstrueux en Patagonie, au détriment du peuple mapuche et de l’environnement, ainsi que le maintien du système éducatif privatisé de Pinochet ?

Pour débattre de ces questions, nous avons invité Sebastian Farfán Salinas, étudiant en histoire de Valparaiso, âgé de 24 ans, ancien responsable national de la CONFECH (Confédération des étudiants chiliens) et leader actuel de l’Union Nacional Estudiantil (UNE), qui s’efforce de regrouper la gauche anticapitaliste étudiante chilienne.

décembre 03 2012 | Economie and Education and international and Lausanne | aucun commentaire »

Un nouveau cycle de formation proposé par solidaritéS Vaud

Formations 2012–2013 de solidaritéS Vaud

solidaritéS Vaud propose des courtes formations qui ont lieu le samedi après-midi afin d’aiguiser le sens critique des participant-e-s, dans une ambiance studieuse mais détendue et ouverte à la discussion. Ces formations se veulent ouvertes à toute personne intéressée et curieuse et également d’un accès relativement facile.

Voici le programme:

  • 17 novembre: La presse et l’hégémonie idéologique bourgeoise
  • 8 décembre: Etre anti-impérialiste, qu’est-ce que cela signifie aujourd’hui ?
  • 19 janvier: Etre anticapitaliste, qu’est-ce que cela signifie aujourd’hui ?
  • 23 février: Etre féministe, qu’est-ce que cela signifie aujourd’hui ?
  • 23 mars: Etre antiraciste, qu’est-ce que cela signifie aujourd’hui ?
  • 27 avril: Etre écosocialiste, qu’est-ce que cela signifie aujourd’hui ?
  • 25 mai: Etre socialiste, qu’est-ce que cela signifie aujourd’hui ?

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novembre 15 2012 | Antiracisme and Eco-logique and Economie and Education and Féminin/masculin and Lausanne and National and Santé and Travail | 1 Commentaire »

Manifestation pour la CCT des écoles de musique

L’AVEM-SSP mobilise pour une véritable Convention collective de travail pour les enseignant·e·s de musique, comme dans les autres cantons romands :

Samedi 3 novembre 2012, 15h
Place de la Palud
Lausanne

Prenez votre instrument!

Sans convention collective de travail, nous risquons:
— des conditions de travail encore moins bonnes qu’aujourd’hui
— une plus grande précarité des emplois le maintien des inégalités des conditions de
— travail entre les écoles pas de voix au chapitre pour les enseignant.e.s

Mobilisons-nous pour que la Loi sur les écoles de musique soit justement appliquée et qu’une CCT soit signée !

Plus d’infos et tract ici

octobre 18 2012 | Education and Lausanne and National and Travail and Vaud | aucun commentaire »

Nuits chaudes : ennui ou cauchemar?

Voici un article paru dans le nº 210 du bimensuel solidaritéS à la suite des échauffourées qui ont eu lieu au petit matin au centre de Lausanne.

Tanz dich frei

A Lausanne ou à Berne, la jeunesse a donné deux visages opposés à un même problème : l’austérité de la vie nocturne en Suisse. Face aux bastons et aux besoins d’alternatives, les gouvernements cantonaux brillent par leur incapacité à faire des propositions autres que celle de la répression.

En Suisse, la question de la vie nocturne représente un élément fort des différentes mobilisations jeunes, surtout depuis les années 1980. La ville de Zurich fut alors marquée durant toute une année par des émeutes, de nombreux jeunes s’insurgeant contre la politique culturelle élitiste de la ville et exigeant l’ouverture d’un lieu autonome. A Lausanne également, la jeunesse avait « bougé » avec cette même revendication et pour dénoncer une ville cimetière où les bars étaient interdits à certains jeunes et les lieux alternatifs restaient introuvables. Plus de trente ans après, où en sommes-nous ? Si les lieux de divertissement standardisé se sont parfois multipliés, l’ennui est toujours au rendez-vous.
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juillet 21 2012 | Conseil communal and Education and Lausanne and National | 1 Commentaire »

Appel à constituer un Forum des luttes et des résistances

Une assemblée ouverte de constitution du Forum des luttes et des résistances aura lieu:

mardi 15 mai 2012
à 20h15
Pôle Sud (salle de langues)
3, avenue J-J. Mercier (Flon)
Lausanne

N’hésitez pas à rejoindre cette initiative !

Profitant de la violente crise qui secoue le système tout entier, les dominants, ici comme ailleurs, veulent caporaliser les dominé-e-s. Ils veulent des sujets dociles, disciplinés, formatés, obéissants, subissant sans réaction leurs diktats. Ils entendent faire plier l’échine à celles et ceux qui pourraient leur résister.
Intimidation, avertissement, pressions, sanctions, licenciement… les salarié-e-s sont confrontés chaque jour à ces formes de chantage, si ils ou elles ne se taisent pas. Ils-elles ne sont pas les seul-e-s. Les classes populaires, les groupes sociaux dominés sont chaque jour plus durement assujettis. Les femmes, en premier lieu, souffrent du retour de l’ordre et de la morale réactionnaire, de l’inégalité constante, du déni. Contrôle au faciès, détention administrative, restriction des libertés personnelles, surveillance et contrôle permanents, travail assigné contre une assistance à peine suffisante pour survivre, violation des droits syndicaux, restriction des espaces et des possibilités démocratiques, chacune et chacun est concerné, d’une manière ou d’une autre, par ces atteintes aux droits fondamentaux.
En 2011, des résistances collectives se sont exprimées dans le canton de Vaud aussi: Sur le terrain du  salariat, il y a eu des grèves dans le secteur du bâtiment ou dans l’entreprise Valrhône, des mobilisations sur les lieux de travail, dans la fonction publique et para-publique, ou dans le secteur privé comme à Tesa SA. Les personnes âgées ont résisté à la tentative de les discriminer dans les transports publics. Les jeunes se mobilisent contre ACTA et pour la liberté d’expression, de contestation et de protestation. Ces expériences de lutte, modestes ou plus significatives, ont été menées par des syndicats, des collectifs de salarié-e-s, des organisations populaires. Des femmes, des hommes s’y sont engagés, souvent avec une grande détermination. Ces luttes sont liées aux mobilisations menées en Europe ou aux Etats-Unis par le mouvement des Indigné-e-s et les manifestations populaires massives et grèves générales contre les plans d’ajustement structurel en Grèce, en Espagne, en Italie ou au Portugal. Les besoins de libération, de solidarité et d’émancipation s’affirment partout. Il y a une grande volonté de construire une démocratie de base, authentique, radicale.
Du Maghreb à l’Iran, des pays qui nous étaient présentés comme immuables, ont été bouleversés par les révolutions qui ont renversé des dictateurs, en place depuis des décennies, à travers d’immenses mobilisations. Ces mouvements révolutionnaires continuent leur marche en avant.
La constitution d’un Forum des luttes et des résistances répond aujourd’hui à la nécessité d’agir ensemble, de faire lever des alternative, de construire une réponse générale à la crise du système, de débattre unitairement des expériences de lutte auxquelles nous participons, de leurs difficultés et de leurs potentialités. Il s’agit de coordonner nos forces, de mettre en commun des moyens, des savoirs et des volontés pour favoriser des mobilisations, de donner des points d’appui aux résistances, de soutenir et d’organiser la solidarité avec celles et ceux qui se battent. Ce Forum veut aussi construire un lien avec les mouvements qui se confrontent au pouvoir des dominants, aux politiques d’austérité dans les différents pays européens et dans le monde.

 

Les personnes soussignées, participant à des mouvements associatifs, syndicaux ou politiques dans le canton de Vaud, appellent à la création de ce Forum des luttes et des résistances. Ce Forum se doit d’être absolument indépendant de toute formation politique et de tout pouvoir institué. Il est un lieu de discussion et d’action, ouvert, démocratique et pluraliste, se refusant dès lors à toute forme de sectarisme. Ce Forum, lieu de débat, de formation, de partage et d’action, se veut un signal d’espoir pour des changements nécessaire à l’émancipation individuelle et collective de chacune et chacun !
Premiers-ères signataires
Yannick Arnold, syndicaliste; Arthur Auderset, étudiant; Hadrien Buclin, assistant UNIL; Claude Calame, professeur honoraire UNIL; Matthieu Clément, éducateur en formation; Pierre Conscience, étudiant; Jean-Michel Dolivo, avocat ; Alain Franck, militant syndical; Cesar Galan, assistant social; Diane Gilliard, présidente de coopérative; Alain Hubler, enseignant; Jorge Lemos, étudiant EESP; Thomas L., étudiant ; Bladimir Meneses, ingénieur; Françoise Emmanuelle Nicolet, enseignante; Pierre-Yves Oppikofer, syndicaliste; Aristide Pedraza, enseignant; José Pernas, enseignant; Gilles Pierrehumbert, enseignant; Pierre Raboud, assistant UNIL; Christian Ramel, animateur; Johnny Rumpf, employé d’administration; Andrea Scioli, employé d’administration; Philippe Somsky, enseignant; Christophe Tafelmacher, avocat; Vincent Trunde, syndicaliste; Edi Zihlman, étudiant.

Merci de renvoyer les signatures de soutien, soit à  Aristides Pedraza soit à Jean-Michel Dolivo

mai 09 2012 | Antiracisme and Economie and Education and Féminisme and Lausanne and Logement and National and Santé and Travail and Vaud | aucun commentaire »

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