Archive Migrant-e-s

Pétition au Conseil d’État vaudois pour la régularisation de travailleuses et travailleurs sans-papiers selon le modèle proposé par le canton de Genève

Les personnes soussignées demandent aux autorités cantonales de trouver un accord avec l’autorité fédérale afin de mettre en place une procédure de régularisation des personnes sans papiers habitant et travaillant dans le canton de Vaud, selon le principe déjà proposé par le canton de Genève.

Dans notre canton également, il existe des personnes sans-papiers qui sont là depuis de nombreuses années, travaillent, paient leurs impôts, leurs assurances sociales, dont les enfants sont scolarisés et qui contribuent à la croissance et au développement de ce canton aussi bien sur le plan économique que sur le plan social et culturel.

Téléchargez la pétition

La «Plateforme Papyrus Vaud: pour une régularisation des personnes sans- papiers» est composée de: Collectif vaudois de soutien aux Sans-papiers CVSSP, CSP VD, EPER, Caritas VD, Collectif Sans-Papiers de la Côte Vaud, Franc-Parler, Pouvoir d’agir, Relais 10, Association Sleep-in, Association vaudoise des Enseignant-e-s en Structures d’Accueil AVESAC, Collectif Droit de rester, Collectif Ikeke, Collectif Jean Dutoit, Collectif R, SOS Asile Vaud, Alliance pour les droits des enfants migrants (ADEM), Association pour les Migrants en Suisse ASMIGRAS, Association Mouvement Citoyen Martin Luther King, Ligue suisse des droits de l’Homme section Vaud, Plateforme pour une agriculture socialement durable, Conseil Oecuménique de la Pastorale des Réfugiés (et migrants) COER, Association Chrétiens au travail, Armée du Salut Arc Lémanique, Paroisse EERV Bellevaux St Luc, UNIA Vaud, Fédération syndicale SUD, Syndicat SUD-EP, l’autre syndicat, Parti socialiste Vaudois, Les Vert-e-s Vaud, POP & Gauche En Mouvement, SolidaritéS Vaud, Fourmi rouge POP, Parti socialiste lausannois, Jeunesse socialiste Vaudoise

juin 20 2019 | Immigration/racisme and Migrant-e-s and Vaud | aucun commentaire »

Contrôles au faciès, discriminations raciales, mauvaises pratiques policières: Ensemble à Gauche proteste, la majorité PS-Verts de Lausanne défend qu’il est urgent de ne rien faire.

Communiqué de presse — Mardi 20 mars 2018

Une année après la mort d’Hervé Mandundu à Bex et trois mois après celle de Lamin Fatty à Lausanne, un autre homme noir est mort dans notre région après une interpellation de police. Sans présupposer des causes précises de ce décès, ces cas sont révélateurs d’une forme de racisme structurel qui se décline dans toutes les sphères de la société, et dont la police n’est pas exempte. Pour le groupe Ensemble à Gauche (EàG), la Municipalité et la majorité rose-verte de ce conseil porte une lourde responsabilité politique. EàG dénonce la politique sécuritaire de la Municipalité de Lausanne. Celle-ci mène à des abus, des mauvaises pratiques et des usages excessifs de la force, provoquant parfois des drames.

Mercredi 28 février, Mike, d’origine nigériane, a perdu la vie après une interpellation de police. Il avait de la famille qui le pleure aujourd’hui. Il était membre du collectif Jean Dutoit, composé de personnes noires en situation irrégulière de séjour qui se battent pour leurs droits. Ces morts nous rappellent que les politiques racistes et sécuritaires qui ont cours en Suisse et dans le canton de Vaud peuvent être littéralement mortelles. Etre un jeune homme noir, ici à Lausanne comme ailleurs en Suisse, fait de vous une cible toute désignée au racisme d’Etat. L’accès aux logements, à l’éducation ou même tout simplement à l’espace public relève pour cette population du parcours du combattant. Et lorsqu’on est marginalisé par son statut légal, on devient encore plus vulnérable. Les témoignages des hommes noirs sont alarmants : violences policières, profilage racial, humiliation et insultes dans le cadre d’interventions de police et, dans les pires des cas, la mort.

La politique de la Municipalité en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants est ici particulièrement mise en cause. Depuis le tournant sécuritaire entamé par la majorité municipale en 2012, les pratiques policières exacerbent les tensions et rendent le climat des plus délétères. A l’époque, Daniel Brélaz et Grégoire Junod promettaient de faire disparaître le deal de rue en quelques mois, par une stratégie consistant à « harceler » de façon méthodique et systématique les revendeurs de bout de chaîne.

Or, force est de constater que six ans plus tard, la situation n’a pas réellement évolué et s’est même détériorée. L’objectif de faire disparaître ne serait-ce que la part la plus visible du problème de la consommation de stupéfiants n’a pas été atteint. Cette politique alimente un climat de peur, de tensions et de violences, qui ont un impact négatif sur la population, en particulier les personnes noires habitant à Lausanne.

Le 20 mars 2018, EàG a interpellé la Municipalité de Lausanne, pour questionner la politique sécuritaire de la ville. Dans le cadre de la discussion, EàG a déposé deux résolutions (cf. annexe). La première proposait de réévaluer la politique de sécurité de la ville pour sortir de cette stratégie du harcèlement. La seconde invitait la Municipalité à favoriser une approche humanitaire et sociale de la situation, plutôt que sécuritaire et répressive. Toutes deux ont été rejetées en bloc par le plénum. Ainsi, la majorité rose-verte du Conseil communal et de la Municipalité confirme par leur vote leur responsabilité politique devant ces drames et ces abus.

Nous demandons que les voix de ces personnes noires soient réellement prises en compte. Nous voulons que justice soit faite pour Mike et pour toutes et tous les autres. Nous exigeons que les violences policières cessent tout de suite !

Dès la semaine prochaine, nous défendrons au Conseil communal des mesures telles que la mise sur pied d’une instance indépendante pour les dépôts de plainte contre les mauvaises pratiques policières, ainsi que l’introduction d’un reçu délivré à l’occasion de chaque interpellation.

mars 20 2018 | Antiracisme and Conseil communal and Immigration/racisme and Migrant-e-s and Municipalité | aucun commentaire »

Sleep-in : les élu-e-s solidaires des migrant-e-s

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Les soussigné.e.s, élu.e.s aux législatifs des villes de Lausanne et Renens, dénoncent fermement les pratiques policières abusives (confiscation d’argent et de papiers), les contrôles au faciès et les mesure coercitives pratiquées contre des migrant.e.s aux alentours du Sleep-in de Renens. Ces démarches vont à l’encontre du respect de la dignité humaine et de la défense des droits fondamentaux qui incombent au canton et aux autorités de ces villes.

Les migrant.e.s trouvant refuge au Sleep-in de Renens sont pour la plupart sans-papiers ou menacé.e.s de renvoi dans le cadre des accords “Dublin”, et n’ont d’autres perspectives que la précarité extrême de la rue ainsi que la survie au jour-le-jour, fautes de politiques inclusives des autorités fédérales et cantonales qui leur permettraient d’avoir une place dans la société. La répression à laquelle s’associent les Municipalités de Lausanne et de Renens ne fait que renchérir cette misère du quotidien, sans y apporter aucune solution concrète. Cette politique de répression ne fait que repousser les migrant.e.s en dehors des frontières communales ou cantonales. Ceux-ci et celles-ci reviendront irrémédiablement, car il est illusoire de penser que ces mesures coercitives limiteront les flux migratoires ou enlèveront aux migrant.e.s leur envie et leur droit inaliénable de rechercher un futur et une perspective de vie digne.

Nous sommes pleinement solidaires des habitant.e.s des Jardins du Sleep-in et des personnes arrêtées à la suite des déclarations scandaleuses de Mme Sommaruga, le 6 juin 2016. Nous nous tenons à disposition de ces personnes et des citoyen.ne.s solidaires, dans la mesure de nos moyens, pour porter leurs revendications dans le débat public et contribuer à améliorer leurs situations. Nous nous battons en particulier pour que les villes de Lausanne et Renens cessent immédiatement d’appliquer les mesures de contraintes à l’égard des personnes sans-papiers ou requérant.e.s d’asile, pour une augmentation du budget alloué aux structures d’accueil d’urgence telles que le Sleep in de Renens, pour l’ouverture rapide de 1’500 places d’accueil supplémentaires pour l’accueil des réfugié.e.s qui ont traversés la Méditerranée ou les barbelés des frontières turques. Et surtout, nous défendons la création de mesures et de programmes visant à l’employabilité et à la rémunération directe des migrant.e.s.

Lausanne et Renens doivent enfin se déclarer “Villes-Refuge”, et mettre sur pieds une politique en cohérence avec une telle déclaration d’intention.

(Communiqué de presse à l’attention des représentant.e.s de la presse vaudoise)

Les Conseillers-ères communaux-ales signataires:

Johnson Bastidas (Fourmi Rouge, Renens)
Martha Isabel Bejarano (FR, Renens)
Hadrien Buclin (Ensemble à Gauche, Lausanne)
Claude Calame (EàG, Lausanne)
Pierre Conscience (EàG, Lausanne)
Jean-Michel Dolivo (EàG, Lausanne)
Johann Dupuis (EàG, Lausanne)
Alain Hubler (EàG, Lausanne)
Pierre-Yves Oppikofer (EàG, Lausanne)
Johan Pain (EàG, Lausanne)
Janine Resplendino (EàG, Lausanne)
Marlène Voutat (EàG, Lausanne)

juin 27 2016 | Accords Dublin and Conseil communal and Migrant-e-s and Non classé | aucun commentaire »

Un mur de barbelé sur la place de la Riponne

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Le collectif R est présent depuis midi sur la place de la Riponne, avec un mur qui symbolise les barbelés qui ferment les frontières européennes. Venez nous rejoindre!!

La clôture qui se dresse aujourd’hui sur la place de la Riponne rappelle les murs qui empêchent les réfugiées fuyant la guerre et la misère d’arriver en Europe. De tels barbelés de la honte sont érigés aux frontières et causent une crise humanitaire sans précédent sur le continent. La Suisse aussi est concernée par le destin des exilées qui, ayant échappé à la mort en Méditerranée, sont arrivées sur le sol helvétique. Mais la plupart sont soumis aux accords Dublin qui permettent de les renvoyer vers le premier pays traversé en Europe. 

En appliquant les accords de Dublin, les autorités fédérales et cantonales se lavent les mains de leurs responsabilités. Elles renvoient des migrantes vers des pays où le statut de réfugiée devient synonyme d’exclusion, d’oppression et de grave pauvreté.

Depuis un an, le Collectif R proteste contre ces pratiques criminelles. Nous occupons l’Église St-Laurent depuis le 8 mars 2015 pour protéger des réfugiées menacées de renvoi. Ces personnes qui ont fait un long et périlleux voyage pour arriver jusqu’ici n’ont pas eu le droit de déposer une demande d’asile qui, dans la plupart des cas, leur serait pourtant accordé par la Suisse.

Depuis un an, le Collectif R dénonce cette politique et affirme la primauté de l’hospitalité sur la déraison d’État en accueillant des exilées menacées de renvoi au Refuge St-Laurent. Depuis un an, des milliers de personnes de la société civile manifestent, écrivent aux Autorités vaudoises, parrainent des réfugiées estampillées «cas Dublin». Grâce à son action de solidarité au quotidien, le Collectif R a empêché le renvoi de 34 personnes.

Et qu’a fait le Conseil d’État vaudois durant cette année ? Rouge de honte et verte de peur, la majorité gouvernementale oblige son Ministre Leuba à ralentir un peu la cadence de la machine à renvois parce qu’elle se sait violer ses propres fondamentaux, mais n’ose surtout pas l’arrêter. Le Conseil d’État brille par son immobilisme. 

Le 12 mai 2015, le Grand conseil vaudois a demandé au Gouvernement de plaider à Berne l’usage de la clause de souveraineté. En marquant ainsi son désaccord avec la politique d’exclusion menée par les autorités fédérales, le législatif cantonal a fait preuve de solidarité et de courage. Mais prenant son parlement pour une simple entité consultative, le Conseil d’État refuse aujourd’hui encore de prendre en compte cette résolution. 

Le Conseil d’Etat n’a manifestement pas compris qu’il est face à un mouvement qui traverse de nombreux secteurs de la société. La lutte que nous menons reste nécessaire et nous la continuerons tant qu’il le faudra. Tant que le canton de Vaud continuera à exécuter des renvois sous prétexte des accords Dublin, nous mènerons des actions de désobéissance civile. 

Nous appelons toutes les personnes solidaires avec les réfugiées à manifester le 12 mars à Lausanne et à apporter leur soutien au quotidien par des actes de désobéissance civile, en hébergeant des personnes menacées de renvoi, et par des lettres et courriels de protestation aux Autorités fédérales et cantonales. 

www.desobeissons.ch

 

 

mars 07 2016 | Accords Dublin and Migrant-e-s | aucun commentaire »

NI MOUTONS BLANCS, NI MOUTONS NOIRS

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Le refus par le peuple de l’initiative « pour le renvoi effectif des étrangers criminels » est une victoire d’étape pour les antiracistes de Suisse. Cette opposition populaire marque un premier cran d’arrêt aux discours xénophobes et aux politiques racistes menées par l’UDC, ainsi que par toute une partie de l’Establishment politique helvétique.

Néanmoins, le combat contre le racisme et pour l’égalité entre suisses et immigrés ne se réduit pas au bulletin de vote et cette victoire ne doit pas aveugler les antiracistes. La loi d’application des chambres fédérales, qui remplacera celle de l’UDC, va constituer une attaque d’une gravité sans précédents à l’encontre des habitan.e.s de ce pays qui n’ont pas de passeport rouge à croix blanche. Avec une peine spécifique d’expulsion pour toute une série de crimes jugés graves, cette législation s’apprête à accroître une situation d’appartheid déjà existente entre suisse.sse.s et étranger-ères. Elle bafoue les principes fondamentaux d’égalité des droits et d’égalité devant la loi.

Mais les attaques xénophobes et réactionnaires ne s’arrêtent pas aux initiatives de l ‘UDC et leur traduction parlementaire. Durcissement de la loi sur l’asile, tentatives d’interdire le voile en Valais, attaques successives envers des minorités ethniques, culturelles ou religieuses de toutes part… dans un pareil climat, Il y a urgence ! Nous avons toutes et tous – partis politiques, syndicats, associations, communautés religieuses, ainsi que tou.te.s les antiracistes en Suisse – besoin d’un front unitaire large, capable de résister à ce rouleau compresseur xénophobe. Il s’agit même, à terme, préparer la contre-offensive à ces politiques d’exclusions.

Dans les mois à venir, nous exprimerons avec force détermination notre refus radical de laisser se dégrader encore les conditions d’existences de celles et ceux qui vivent ici, travaillent ici, et dont le seul crime est de ne pas être suisse. Transformons cette première victoire en acte, et montrons ensemble qu’une alternative existe à la haine de l’autre. Ne soyons pas des moutons, ne laissons pas la peur déborder notre raison : en Suisse, les migrant.e.s ne sont pas un danger, ils sont EN DANGER.

 

LE RACISME NE PASSERA PAS PAR NOUS !

 

 

 

février 28 2016 | Migrant-e-s and Non classé and Votations | aucun commentaire »

Auditoire occupé à l’UNIL contre les renvois Dublin !

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Depuis ce matin, le collectif R (Refuge de St-Laurent) occupe un auditoire de l’Université de Lausanne. Par ce geste, le collectif R veut appeler la communauté académique à prendre position contre le régime de renvoi Dublin et en faveur d’une politique d’hospitalité. Durant ces quelques jours de présence sur le campus, le collectif R appelle toutes les personnes interessées à venir rencontrer des réfugié-e-s menané-e-s de renvoi, à participer et à construire une résistance collective.

Venez nous rejoindre à l’auditoire 1612 de Géopolis et signez la pétition de soutien à l’action sur www.desobeissons.ch/soutien-unil ! Repas solidaire entre 12h et 14h, débat chaque jour à 17h, apéro à 19h.

Rassemblement de soutien à l’occupation et aux revendications
Mardi 25 novembre 2015 – 12h
Hall de Géopolis (Unil)

 

 

novembre 23 2015 | Activités and Lausanne and Migrant-e-s and UNIL | aucun commentaire »

Les Municipalités de gauche de Lausanne et Renens font la chasse aux pauvres

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Depuis le printemps, environ soixante sans-abri vivent dans le jardin du centre d’hébergement d’urgence du Sleep-In. LesMunicipalités de Lausanne et Renens, quifinancent ce lieu en commun avec le canton, ont décidé d’expulser ces migrants précarisés, sans leur proposer d’autres solutions de logement.

Depuis plusieurs années, les centres d’hébergement d’urgence de l’agglomération lausannoise sont débordés. Chaque soir, plus de 60 personnes dorment dans la rue, ou, l’hiver, dans des abris de la protection civile. Parmi celles-ci, il y a plusieurs dizaines de migrants d’Afrique de l’Ouest, notamment de Gambie ou du Nigéria, pays où près de 50 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Cette pauvreté endémique explique que ces personnes soient parties vers l’Europe, dans l’espoir d’y trouver un emploi. Certains de ces migrants ont, dans un premier temps, décroché un poste en Espagne ou en Italie, avant de le perdre, en raison du chômage de masse qui s’est développé après 2008, avec la crise économique. lire la suite »

août 21 2015 | Lausanne and Migrant-e-s | aucun commentaire »

Soutien à Saber, Tesfaalem et tous les autres prisonniers

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Les autorités suisses persistent dans leur aveuglement !

Alors que les drames de la migration continuent de secouer l’Europe, que le système Dublin est arrivé à ses limites, les autorités helvétiques s’obstinent dans leur hypocrisie et continuent à renvoyer des réfugié.e.s dans des pays qui sont aux limites de leurs capacités d’accueil, comme l’Italie.

En vertu des accords de Dublin, les réfugié.e.s qui arrivent en Europe doivent rester dans le premier pays où ils mettent le pied ; dans la grande partie des cas, ce pays est l’Italie. Mais l’Italie n’a pas d’infrastructures d’hébergement suffisantes, et 3/4 des réfugié.e.s dorment ainsi dans la rue.  lire la suite »

août 08 2015 | Lausanne and Migrant-e-s and Vaud | aucun commentaire »

Libérons Tesfaalem !

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Grande mobilisation 
Mardi 30 juin
17h30
Place St-Laurent
Lausanne

juin 26 2015 | Activités and Lausanne and Migrant-e-s | aucun commentaire »

Refuge de St-laurent les soutiens croissent mais le Conseil d’État se cache

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1500 personnes dans la rue, des soutiens politiques de plus en plus larges, un vote favorable au Grand conseil… le vent tourne en faveur des militant·e·s du Collectif R et des habitant·e·s du refuge de St-laurent, qui luttent corps et âmes depuis maintenant trois mois contre les renvois forcés de migrant·e·s vers des pays de transit. Pourtant, le Conseil d’Etat s’illustre par son mutisme, et mène toujours la politique habituelle.

Samedi 9 mai dernier, c’était jour de fête du côté des mi­li­tant·e·s du Collectif R. Avec 1500 personnes foulant le pavé en solidarité avec les re­qué­rant·e·s menacés de renvoi, cette mobilisation massive a montré qu’un nombre croissant d’ha­bi­tant·e·s de ce pays s’élève contre le cynisme de leurs autorités. En effet, la Suisse renvoie chaque année des milliers de ré­fu­gié·e·s en Italie, sous le jeu des accords de Dublin, où elles et ils échouent dans la rue, ou dans des centres insalubres. «Des droits humains, et pas d’accord Dublin!», criaient les ma­ni­festant·e·s ve­nu·e·s des quatre coins du pays, réclamant aussi «un Vol spécial pour le Conseil fédéral». lire la suite »

mai 29 2015 | Lausanne and Migrant-e-s and Vaud | aucun commentaire »

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