De la rue au gouvernement, Ensemble à Gauche présente la candidature de Jean-Michel Dolivo au Conseil d’Etat vaudois

L’élection complémentaire au gouvernement vaudois qui fera suite à la démission du conseiller d’Etat Pierre-Yves Maillard offre la possibilité d’un changement de cap dans la politique du gouvernement cantonal. Pour porter la voix de celles et ceux qui luttent pour une alternative écologiste, sociale et solidaire, féministe et contre toutes les formes de discrimination, Ensemble à Gauche (solidarités Vaud, Décroissance-Alternatives et Solidarité&Ecologie) présente la candidature du député d’EàG Jean-Michel Dolivo. Après sept ans de gouvernance libérale, le temps est venu de donner un cran d’arrêt au creusement des inégalités sociales et de mettre fin sans attendre à notre dépendance aux énergies fossiles et au nucléaire.

Le Conseil d’Etat, à majorité dite de gauche, a orchestré avec la RIE3 une politique fiscale ne visant pas à mieux répartir les richesses, mais au contraire à faire des cadeaux fiscaux à une minorité de très grandes entreprises, de gros actionnaires et de milliardaires. Il a poursuivi une politique budgétaire qui a systématiquement sous-doté le service public, notamment dans la formation, la santé et l’accueil de jour des enfants. Le gouvernement a défendu jusqu’au bout, dans les débats parlementaires, un contre-projet timoré à l’initiative pour le remboursement  des soins dentaires, avant de la soutenir du bout des lèvres en votation. Le Conseil d’Etat mène une politique de renvoi des requérants d’asile déboutés, notamment des mineurs et des familles, contraire aux droits fondamentaux.

Refusant la résignation et la politique du prétendu moindre mal – qui mène toujours au pire – EàG, avec la candidature de Jean-Michel Dolivo, propose un programme de rupture, orienté vers l’écologie et la justice sociale. De la rue au gouvernement, il soutiendra les mobilisations et les revendications des mouvements sociaux, les luttes des salarié-e-s du secteur public et du privé, les collectifs de défense des droits des migrant-e-s ou encore les associations de défenses des locataires. Particulièrement en 2019, les revendications des mouvements féministes et LGBTIQ devront être défendues avec force dans le cadre de la grève féministe du 14 juin 2019. Ainsi nous ferons en sorte que toutes les femmes travaillant dans l’administration cantonale puissent faire la grève le 14 juin prochain, sans retenue de salaire.

Pour faire face à l’urgence écologique, nous agirons sans attendre dans les domaines les plus énergivores : le chauffage des bâtiments, la mobilité et l’agriculture. Notamment en bifurquant vers la production d’énergies renouvelables, décentralisées et gérées démocratiquement, en finançant la gratuité des transports publics dans le canton et en soutenant une agriculture paysanne de proximité, respectueuse de l’environnement et des êtres humains.

Pour remettre l’humain avant les profits, nous nous engageons à rétablir la justice fiscale, notamment par une augmentation forte de la progressivité des taux d’imposition. Nous nous engageons également pour une réduction du temps de travail sans perte de salaire.

Pour combattre les inégalités sociales et garantir à chacune et chacun une vie digne, nous nous battrons pour un salaire minimum à Fr. 4’500.- net par mois. Nous nous engageons également à ce que, si nécessaire, des locaux du canton soient mis à disposition de familles et de mineurs que la Confédération veut renvoyer.

Nous mettrons en place une législation contraignante sur l’égalité salariale, une inversion du fardeau de la preuve en matière d’harcèlement sexuel et des dispositions permettant de simplifier les dépôts de plainte dans les cas de violences sexistes ou sexuelles. Nous nous engageons également pour le développement d’un accueil de jour (crèche et garderies) accessibles à toutes et tous.

Enfin, Ensemble à Gauche est opposé à toute forme d’avantages et à toute pratique de cadeaux pour les élu-e-s, tant dans les exécutifs ou les législatifs, ces avantages et cadeaux étant synonymes d’éventuels retours d’ascenseur

 

–> Vous trouverez les textes des intervenant-e-s de la conférence de presse de ce jour sur ces liens:
Intervention de Jean-Michel Dolivo
Intervention d’Yvan Luccarini
Intervention de Franziska Meinherz
Intervention d’Onurhan Küçük

6 décembre 2018 | Elections fédérales / En mouvement / Grand Conseil / Réforme de l’imposition des entreprises / RIE3 / Vaud / Votations | Aucun commentaire »

Conférence-débat: Souveraineté alimentaire en Suisse et Mercosur en Amérique latine – quel lien?

Mardi 11 septembre 2018
A Pôle Sud
J-J Mercier 3, Lausanne

Avec:
Michelle Zufferey, ethnologue et secrétaire permanente à Uniterre.
Claude Girod, agricultrice et membre de la Confédération paysanne (qui fait partie de la coordination paysanne européenne et de Via Campesina)

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TEXTE D’APPEL

La notion de souveraineté alimentaire a été initié et présenté par Via Campesina lors du Sommet de l’alimentation organisé par la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) en 1996. Elle représente le droit de chaque population à définir sa propre politique agricole et alimentaire, sans le faire au détriment d’une autre région. Elle est un outil de lutte contre l’exploitation à la fois de l’environnement et des humains. Elle place les êtres humains au cœur des systèmes alimentaires, qu’il s’agisse des producteur.ice.s, des distributeur.rice.s ou des consommateur.rice.s en revendiquant des systèmes alimentaires locaux, sains et durables tout en garantissant des prix, des salaires et des conditions de travail justes.

Dans ce sens, l’initiative sur la souveraineté alimentaire suisse, soumise à votation le 23 septembre 2018, vise une agriculture qui permette aux personnes actives d’en vivre décemment et à la population d’y avoir accès ; elle demande que la Confédération favorise la création d’emplois dans l’agriculture et veille à l’amélioration des conditions de travail de la profession ; elle favorise la relocalisation de la production et les échanges directs dans une optique durable et démocratique ; et finalement, interdise l’utilisation d’OGM et garantisse le droit à l’utilisation, la multiplication l’échange et la commercialisation de semences par les paysan×ne×s.

Suite à l’échec du cycle de Doha lancé par l’OMC (Organisation mondiale du commerce) en 2001, des accords bilatéraux et multilatéraux de libre-échange se multiplient, tel l’accord entre le Mercosur (Marché commun de plusieurs pays de l’Amérique du Sud) et l’UE (Union européenne). Mais les plus importants industriels suisses de l’exportation essayent de damner le pion à leurs concurrents européens. Et c’est ainsi que leur groupe d’intérêts (economiesuisse), et le conseiller fédéral J. Schneider-Ammann poussent à signer un accord bilatéral entre la Suisse et ces mêmes pays qui demandent avant tout un accès plus important pour l’exportation de leur viande de bœuf. L’USP (L’Union Suisse des Paysans) a boycotté le sommet en février en dénonçant le manque de transparence dans les négociations et craignant le démantèlement de l’agriculture suisse. Aucunes mesures de compensation ne sont prévues pour compenser la réduction de la protection douanière qu’impliquent ces accords.

En effet, cet accord de libre-échange ne se situe-t-il pas à l’opposé de la souveraineté alimentaire ? De plus en plus de critiques évoquent divers dangers : Au niveau écologique, l’augmentation de la production de soja pour le bétail européen pourrait s’avérer comme une menace majeure pour l’environnement en Amérique du Sud. Au niveau social, l’intensification de la production et de l‘exportation d’éthanol et de soja vers l’Europe risquent de favoriser l’accaparement de terres par des grands groupes et donc l’expulsion des petits paysans. Au plan économique, la souveraineté de réguler des semences et de privilégier les marchés locaux sont en jeu en raison du pouvoir croissant des multinationales. La tendance n’irait-elle pas vers une re-primarisation de l’économie latine qui se réduirait principalement à l’exportation de matières premières comme lors de l’époque coloniale ? Qu’en est-il du principe de la concurrence ou de la solidarité entre les paysan-ne-s au niveau national et international ?

2 septembre 2018 | Activités / Agriculture / Eco-logique / En mouvement / Votations | Aucun commentaire »

Rassemblement contre les violences sexistes

Mobilisons-nous en soutien aux victimes des violences sexistes survenues mercredi 8 août au matin dans les Rues Basses à Genève.

Dans la nuit de mardi à mercredi, un groupe d’hommes a violemment agressé cinq femmes. Le lendemain à Genève, 250 personnes se tenaient debout en solidarité avec les victimes de cet acte pour faire bloc contre les violences sexistes. Dimanche, des rassemblements auront lieu à Bâle, Berne, Lausanne et Zürich.

Lausanne : #toutespourune (Org. JS Suisse)
Dimanche 12 août 2018 · 17h00
Place de la Palud
Lausanne

Tout a commencé par l’agression d’une femme par plusieurs hommes au sortir d’une boîte de nuit, Le Petit Palace, en Vieille Ville de Genève. Quatre autres femmes sortant du même établissement ont voulu lui porter secours avant d’être elles aussi prises à partie avec une extrême brutalité.
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11 août 2018 | Non classé | Aucun commentaire »

Conférence-débat: MAI 68: QUELS IMPACTS EN SUISSE ET EN EUROPE DE L’EST ?

Mercredi 16 mai à 20h15
À la Fraternité (Arlaud 2, Lausanne)

Avec
JACQUELINE HEINEN, professeure émérite de sociologie et ancienne militante de la LMR
ZBIGNIEW MARCIN KOWALEWSKI, rédacteur en chef adjoint de l’édition polonaise du journal du Monde Diplomatique

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TEXTE D’INVITATION

solidaritéS organise une conférence publique avec Jacqueline Heinen, auteure du livre 1968… Des années d’espoirs qui vient de paraître aux éditions Antipodes,  et avec Zbigniew Marcin Kowalewski, rédacteur en chef adjoint de l’édition polonaise du journal Le Monde Diplomatique.

Jacqueline Heinen présentera le contexte et les évènements de Mai 1968 en Suisse, ainsi que leurs impacts sur les mouvements de la gauche radicales.

Zbigniew Marcin Kowalewski parlera des soulèvements et mouvements d’opposition qui se sont développés dans les pays de l’Europe de l’Est, notamment le soulèvement du Printemps de Prague en Tchécoslovaquie. Nous discuterons de l’influence de mai 1968 en Europe de l’Est – alors sous le joug du « stalinisme » – et au sein de la gauche radicale antistalinienne

3 avril 2018 | Activités / En mouvement / international / National | Aucun commentaire »

Conférence-débat: MAI 68, QUEL HÉRITAGE AUJOURD’HUI ?

Jeudi 19 avril à 20h15
À Pôle Sud (J-J Mercier 3, Lausanne)

Avec
ALAIN KRIVINE
Ancien militant de la Jeunesse communiste révolutionnaire
Membre actuel de la direction du NPA

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TEXTE D’INVITATION

Les années 1968 ont été un tournant dans l’histoire de la gauche radicale à travers le monde. Elles furent marquées par des mobilisations politiques et sociales d’envergure extraordinaire. A l’occasion des 50 ans de Mai 68, solidaritéS invite Alain Krivine, aujourd’hui membre de la direction du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) et à l’époque militant de la Jeunesse Communiste Révolutionnaire.

Alain Krivine reviendra sur les mobilisations qui se sont développées en France cette année-là et sur l’importance des liens qui se sont formés entre les mouvements étudiants et ouvriers.

Entrainant des millions de personnes dans les rues, les grèves et les manifestations de masse qui en découlèrent constituent les plus grandes explosions sociales en France dans l’histoire récente. Elles ont entre autres permis d’obtenir en deux mois la hausse du salaire minimum, la hausse générale des salaires et une 4ème semaine de congés payés.

Si la situation politique et sociale est très différente aujourd’hui, nous discuterons des inspirations et des leçons que nous pouvons tirer des mouvements des années 1968, ainsi que des mobilisations de grande ampleur qui peuvent à nouveau voir le jour.

Dans cette perspective, nous aborderons une série de thèmes : Quelles formes donner aux organisations politiques aujourd’hui? Comment permettre la participation et l’auto-organisation des salarié-e-s? Comment articuler un programme politique global pour une transition anticapitaliste, antiraciste, féministe, internationaliste et écosocialiste?

3 avril 2018 | Activités / Economie / Education / En mouvement / international / Non classé | Aucun commentaire »

Conférence-débat: GRÈVE DES FEMMES DANS L’ETAT ESPAGNOL EN 2018… 2019, EN SUISSE AUSSI!

Mardi 10 avril à 20h
Au Cazard (Pré-du-marché 15, Lausanne)

AVEC
JULIA CAMARA, porte-parole de la coordination espagnole du 8 mars et membre d’Anticapitalistas
VANESSA MONNEY
, secrétaire syndicale au Syndicat SSP Vaud, membre de solidaritéS et de Feminista

 

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TEXTE D’INVITATION

Le 8 mars 2018, 5,3 millions de femmes se sont mises en grève à travers tout l’État Espagnol. Des manifestations massives – un million de personnes rien qu’à Madrid ! – ont été organisées dans 120 localités. La mobilisation dénonçait le sexisme sous toutes ses formes : inégalités salariales, violences, répartition des tâches domestiques…. Loin d’être un fait isolé, cette grève fait suite à de nombreuses mobilisations féministes dans le monde, ces dernières années. En Suisse aussi, les femmes de plus en plus nombreuses à se mobiliser pour leur émancipation et pour leurs droits contre la société patriarcale.

Les politiques d’austérité ont frappé les femmes de plein fouet et renforcé encore la précarité de beaucoup. Le mouvement #metoo a révélé l’ampleur des agressions sexuelles et du harcèlement. Les inégalités salariales restent criantes, en Espagne comme en Suisse. Les droits de femmes sont attaqués de manière frontale, notamment le droit à l’avortement.

Le renouveau des formes de féminisme au niveau international et le renforcement de leurs mobilisations ouvrent des espaces de contestation sur tous les fronts (politiques, économiques, sociaux), ne serait-ce que parce que nombre de femmes subissent toutes les formes d’oppression et d’exploitation à la fois (sexisme, racisme, discrimination de classes…). De nouvelles générations ont développé leurs propres mots d’ordre et investi de nouveaux champs d’action.

Pour discuter de la grève de l’État espagnol et des perspectives, en Europe et en Suisse, solidaritéS organise une série de conférences en Suisse romande avec Julia Cámara, militante d’Anticapitalistas et porte-parole de la coordination espagnole 8 mars à Madrid. A Lausanne, elle sera accompagnée de Vanessa Monney, militante féministe, secrétaire syndicale et membre de solidaritéS.

La conférence aura également lieu à:
– Neuchâtel : Mercredi 11 avril – FLSH, Espace Agassiz – 18h15
– Genève : Jeudi 12 – Café Gavroche (Boulevard James-Fazy 4) – 19h

2 avril 2018 | Activités / En mouvement / Féminin/masculin / Féminisme / LGBT | Aucun commentaire »

Néolibéralisme et formation: Conférence et mobilisation!

solidaritéS Vaud et son groupe étudiant ont le plaisir de vous inviter à sa prochaine conférence-débat en collaboration avec le Groupe Regards Critiques (GRC) :

L’université: une entreprise comme les autres?

Mardi 27 mars – 17h30
Bâtiment Géopolis (Université de Lausanne) – salle 1628

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Organisations
Groupe Regards Critiques (GRC)
soluniL (groupe étudiant de solidaritéS Vaud)

« On parle toujours du choix à faire entre le travail en entreprise et le monde académique. Mais à l’Uni aussi, il y a la possibilité de créer sa propre entreprise. L’EPFL a déjà cette culture que j’aimerais développer à l’UNIL ».

Il faut promouvoir l’esprit entrepreneurial à l’université, voici un des chevaux de bataille de Nouria Hernandez. La rectrice de l’Unil est bien loin de faire cavalière seule : en effet, l’idéologie néolibérale se diffuse dans l’ensemble du champ académique et se déploie en un éventail de mesures, signaux et autre discours. L’âpre bataille qui a été menée par nos camarades de l’Université de Fribourg et que poursuivent les étudiant-es de l’EPFL contre la hausse des taxes d’études n’en est qu’un exemple.
On peut lui ajouter, entre autres, l’augmentation continue de la part de financements privés dans les fonds de recherche, la précarisation des contrats de travail, en passant par la promotion de stages « professionnalisants » sous-payés. Une telle politique entrave non seulement l’accès aux études supérieures, mais s’en prend également à la production de savoirs.

Quelle place pour l’émancipation, si l’université est pensée comme un espace de formation professionnel rentable, réservée à une élite économique, où les recherches sont dictées par les besoins du marché ?

Pour en discuter, nous aurons le plaisir d’écouter Antoine Chollet (enseignant – chercheur en pensée politique à l’UNIL et membre du SSP) et Raphaël Ramuz (secrétaire syndical en charge de l’enseignement et des hautes écoles au SSP) pour une conférence, suivie d’un apéritif.

 

D’ici là, nous vous rappelons la

MANIFESTATION

POUR L’ÉDUCATION

Samedi 24 mars – 14h
Schützenmatte, Berne
Départ de Lausanne en train, 12h20, voie 1

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Site internet du mouvement

Organisations
– CUAE (Conférence universitaire des associations d’étudiantEs)
– KriPo – BE (Kritische Politik Bern)
– Vollversammlung gegen die Erhöhung der Studiengebühren Basel
– AGEF (Association des étudiant-e-s de l’université de Fribourg)
– KriMe (Kritische Medizinstudierende Bern)
– SISA (Sindacato Indipendente Studenti e Apprendisti)
– STOP la hausse – Fribourg
– SUD-EP (Syndicat SUD – Etudiant-e-s et précaires)
– Lange Nacht der Bildung Bern
– USO (Union der Schülerorganisationen)
– kriPo – ZH (kritische Politik Zürich)

 

Après une semaine d’action dans différentes villes et régions pour protester contre l’influence du libéralisme sur nos institutions éducatives, rendez-vous est donné à la Schützenmatte et le cortège se rendra jusqu’à la Place fédérale.

Hausses des taxes estudiantines, diminution des aides dans les écoles, précarisation des apprentissages, baisse des salaires des enseignant.e.s, etc. Partout, le démantèlement de l’éducation progresse, et nous le refusons!

Par conséquent, nous appelons à une semaine d’action et à une manifestation. Contre l’influence de l’économie sur nos institutions éducatives. Pour une éducation pour tous, qui soit forte, émancipatrice et participative.

Engage-toi. C’est maintenant qu’il faut agir!

Au terme de la manifestation une assemblée plénière publique se tiendra à 18h au Kirchgemeindehaus Petrus (Brunnadernstrasse 40).

22 mars 2018 | Non classé | Aucun commentaire »

Contrôles au faciès, discriminations raciales, mauvaises pratiques policières: Ensemble à Gauche proteste, la majorité PS-Verts de Lausanne défend qu’il est urgent de ne rien faire.

Communiqué de presse — Mardi 20 mars 2018

Une année après la mort d’Hervé Mandundu à Bex et trois mois après celle de Lamin Fatty à Lausanne, un autre homme noir est mort dans notre région après une interpellation de police. Sans présupposer des causes précises de ce décès, ces cas sont révélateurs d’une forme de racisme structurel qui se décline dans toutes les sphères de la société, et dont la police n’est pas exempte. Pour le groupe Ensemble à Gauche (EàG), la Municipalité et la majorité rose-verte de ce conseil porte une lourde responsabilité politique. EàG dénonce la politique sécuritaire de la Municipalité de Lausanne. Celle-ci mène à des abus, des mauvaises pratiques et des usages excessifs de la force, provoquant parfois des drames.

Mercredi 28 février, Mike, d’origine nigériane, a perdu la vie après une interpellation de police. Il avait de la famille qui le pleure aujourd’hui. Il était membre du collectif Jean Dutoit, composé de personnes noires en situation irrégulière de séjour qui se battent pour leurs droits. Ces morts nous rappellent que les politiques racistes et sécuritaires qui ont cours en Suisse et dans le canton de Vaud peuvent être littéralement mortelles. Etre un jeune homme noir, ici à Lausanne comme ailleurs en Suisse, fait de vous une cible toute désignée au racisme d’Etat. L’accès aux logements, à l’éducation ou même tout simplement à l’espace public relève pour cette population du parcours du combattant. Et lorsqu’on est marginalisé par son statut légal, on devient encore plus vulnérable. Les témoignages des hommes noirs sont alarmants : violences policières, profilage racial, humiliation et insultes dans le cadre d’interventions de police et, dans les pires des cas, la mort.

La politique de la Municipalité en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants est ici particulièrement mise en cause. Depuis le tournant sécuritaire entamé par la majorité municipale en 2012, les pratiques policières exacerbent les tensions et rendent le climat des plus délétères. A l’époque, Daniel Brélaz et Grégoire Junod promettaient de faire disparaître le deal de rue en quelques mois, par une stratégie consistant à « harceler » de façon méthodique et systématique les revendeurs de bout de chaîne.

Or, force est de constater que six ans plus tard, la situation n’a pas réellement évolué et s’est même détériorée. L’objectif de faire disparaître ne serait-ce que la part la plus visible du problème de la consommation de stupéfiants n’a pas été atteint. Cette politique alimente un climat de peur, de tensions et de violences, qui ont un impact négatif sur la population, en particulier les personnes noires habitant à Lausanne.

Le 20 mars 2018, EàG a interpellé la Municipalité de Lausanne, pour questionner la politique sécuritaire de la ville. Dans le cadre de la discussion, EàG a déposé deux résolutions (cf. annexe). La première proposait de réévaluer la politique de sécurité de la ville pour sortir de cette stratégie du harcèlement. La seconde invitait la Municipalité à favoriser une approche humanitaire et sociale de la situation, plutôt que sécuritaire et répressive. Toutes deux ont été rejetées en bloc par le plénum. Ainsi, la majorité rose-verte du Conseil communal et de la Municipalité confirme par leur vote leur responsabilité politique devant ces drames et ces abus.

Nous demandons que les voix de ces personnes noires soient réellement prises en compte. Nous voulons que justice soit faite pour Mike et pour toutes et tous les autres. Nous exigeons que les violences policières cessent tout de suite !

Dès la semaine prochaine, nous défendrons au Conseil communal des mesures telles que la mise sur pied d’une instance indépendante pour les dépôts de plainte contre les mauvaises pratiques policières, ainsi que l’introduction d’un reçu délivré à l’occasion de chaque interpellation.

20 mars 2018 | Antiracisme / Conseil communal / Immigration/racisme / Migrant-e-s / Municipalité | Aucun commentaire »

Soins dentaires: Les votant·e·s refusent une mesure d’égalité et de solidarité

Communiqué de presse — Dimanche 4 mars 2018

Soins dentaires famille

Comme mouvement à l’origine de cette initiative et comme fer de lance de la campagne, solidaritéS Vaud regrette évidemment le résultat de la votation cantonale du 4 mars 2018, même si nous saluons le fait que le OUI ait tout de même obtenu 43%. Malgré une campagne quotidienne au plus proche du terrain, le mouvement et ses alliés ne sont pas parvenus à convaincre une majorité de votant-e-s. Avec des votations similaires à venir dans els cantons de Genève, Neuchâtel, en Valais et au Tessin, solidaritéS souhaite que cette proposition puisse tout de même percer dans d’autres régions. Aussi, la campagne et le vote ont ouvert la voie à un débat public plus générale sur le financement des frais de santé, en s’inspirant de l’AVS pour proposer un contre-modèle à la LAMal. solidaritéS entend poursuivre ce débat, aux niveaux cantonal et fédéral.

Le 4 mars 2018, les citoyen-ne-s du canton avaient l’opportunité d’améliorer l’égalité d’accès aux soins dentaires, d’en faire baisser les charges pour la majorité de la population, d’améliorer l’état de santé bucco-dentaire de la population et de faire baisser les coûts de la santé.

Malheureusement, les arguments de peurs, les affirmations mensongères et les centaines de milliers de francs éngagés par la droite, le Centre patronal et la puissante corporation des médecins-dentiste auront réussi à détourner la population de ses intérêts matériels. Celles et ceux qui, votant non, s’attendait à l’introduction de mesures dites « ciblées » vont vite déchanter, car la droite majoritaire au Grand Conseil n’en veut absolument pas.

solidaritéS salue néanmoins un résultat méritoire, pour une initiative partie de ses rangs et des autres forces constitutives de la coalition Ensemble à Gauche. Avec plus de 43% de votant-e-s ayant soutenu notre initiative, solidaritéS et ses alliés de la gauche radicale ont montré leur capacité à formuler des propositions populaires, en faveur des salarié-e-s, des retraité-e-s, des chômeurs-euses et des jeunes en formation.

Nous encourageons vivement les populations des cantons de Genève, Neuchâtel, Valais et Tessin à saisir les opportunités qui se présentent à elles, à l’occasion des prochaines votations sur des initiatives similaires. Nous encourageons plus particulièrement la population genevoise à voter d’ores et déjà la liste n°1 Ensemble à Gauche aux élections cantonales d’avril 2018, seule à porter avec force cette revendication dans son programme.

Enfin, l’initiative à ouvert un nouveau débat public sur les modalités de prise en charge des frais de santé, en s’inspirant de l’AVS pour proposer un contre-modèle à la LAMal. solidaritéS entend poursuivre ce débat, aux niveaux cantonal et fédéral.

4 mars 2018 | Economie / Grand Conseil / Santé | Aucun commentaire »

Rassemblons-nous PARTOUT en Suisse contre la venue de Trump

Manifestons dans toute la Suisse pour montrer à Trump qu’il n’est pas le bienvenu et qu’on ne se laissera pas diviser par son intolérance et sa monstruosité, et QU’ENSEMBLE NOUS LUTTERONS:

  • pour les droits des femmes et des personnes LGBT*IQ+!
  • pour les droits des migrantEs!
  • contre une justice et ses lois racistes!
  • contre le réchauffement climatique!

Il y a un an, suite à l’élection de Trump aux Etats-Unis, des centaines de milliers de personnes ont manifesté à travers le monde, contre lui et tout ce qu’il incarne : un sexisme flagrant, un racisme odieux, un mépris envers la planète et une arrogance aussi belliqueuse que dangereuse.

Le 23 janvier Trump se rendra au Forum Economique Mondial à Davos. Le Conseil Fédéral dit « s’en réjouir », or cela n’est certainement pas le cas pour de très nombreuses personnes qui considèrent cette « visite » comme une provocation.

Car s’il vient, c’est bel et bien pour promouvoir son agenda « America First » qui s’attaque aux droits des femmes et des minorités de genre, qui érige des murs le long des frontières et qui fait de l’islamophobie la bannière de sa propre « guerre des civilisations ».

Des dirigeants européens comme Teresa May, et même le Président de la Confédération Alain Berset, sont impatients de lui serrer la main, et de lui assurer qu’eux aussi feront tout pour refouler les réfugié-e-s, stigmatiser les musulman-e-s et pour appliquer des politiques d’austérité et de démantèlement des prestations sociales.

Mais il existe une autre Europe et une autre Suisse ! Celle des milliers de femmes qui ont manifesté contre le sexisme en mars 2017, celle qui lutte contre la dégradation des conditions de vie et de travail, celle qui agit, silencieusement ou publiquement, pour accueillir les réfugiés, une Europe et une Suisse solidaire.

Trump et ses acolytes pensent que la Suisse est un des rares pays, où il peut se déplacer sans qu’il n’y ait de réaction. À nous de leur montrer qu’ils ont tort !

Rassemblons-nous nombreuses et nombreux pour le dire haut et fort: Trump n’est PAS le bienvenu.

Rassemblement vaudois soutenu par : CADTM (Comité pour l’abolition des dettes illégitimes), Cercle la brèche, Collectif R, Collectif Urgence Palestine, GSsA (Groupe pour une Suisse sans Armée), Jeunes POP Vaud, Jeunesse Socialiste Vaudoise, Jeunes Vert-e-s vaudois-e-s, Lilith Lausanne, solidaritéS Vaud

Nous avons à coeur de rendre accessible cet événement aux personnes sourdes et malentendantes, les prises de paroles à Lausanne seront interprétées en langue des signes française lors du rassemblement.

21 janvier 2018 | Non classé | Aucun commentaire »

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