Maroc
Maroc : La lutte pour la libération des détenu·e·s politiques continue
Anouk Essyad entourée de Lotfi Chawqui, militant de Tahadi (Émancipation démocratique, Maroc), chercheur associé au CETRI (Centre tricontinental) et Rachid El Khattabi, militant et syndicaliste – Jorge Lemos
Le 2 novembre, un café politique organisé par solidaritéS a réuni une trentaine de personnes à Lausanne. La nécessité de soutenir les luttes politiques et sociales au Maroc en exigeant la libération des détenu·e·s politiques était au centre des discussions. Un récent rapport de l’Association marocaine des droits humains fait état de 1020 personnes actuellement emprisonnées pour avoir exprimé leur soutien à des manifestations non violentes pour la justice sociale et la démocratie. Cette répression, d’une ampleur que l’on n’avait pas connue au Maroc depuis les années de plomb sous Hassan II, démontre que le régime se sait menacé par ce souffle de mobilisations populaires.
AE
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