Grève de la faim pour les prisonniers·ères kurdes
Le 16 décembre 2018, 331 prisonnier·ère·s politiques kurdes ont débuté une grève de la faim. Ils·elles ont été rejoint·e·s par près de 7 000 personnes, kurdes ou non, le 1er mars. Entre-temps, des centaines de personnes ont entrepris des actions similaires dans plusieurs pays pour exiger la libération des prisonnier·ère·s politiques en Turquie et un véritable processus de paix de la part du gouvernement. À Genève, une personne est en grève de la faim depuis le 20 février.
L’ampleur du mouvement et la durée de ces grèves de la faim témoignent de la situation dramatique du peuple kurde, qui subit une répression féroce. Le régime d’Erdogan poursuit sa dérive autoritaire contre le mouvement du HDP et plus largement contre toutes celles et ceux qui s’opposent à la politique de l’AKP. JD