Elections cantonales
Lors de la campagne électorale précédente, il y a cinq ans, la droite bourgeoise affirmait avec arrogance que la question du manque de logements et de leur prix était une pure vue de l’esprit. Tout au plus concédait-elle que oui, une bureaucratie tatillonne empêchait le marché de l’immobilier de produire toutes les merveilles dont il était capable.
Cinq ans plus tard, le constat est sans appel. Même le chef du service du logement du canton ne le nie pas : « Toute une partie de la population a de la peine à payer les loyers actuels ». (Lionel Eperon, Le Matin, 3.4.2011). Au manque chronique de logements s’est ajoutée une demande de biens immobiliers de haut de gamme que seuls peuvent se payer les cadres des entreprises multinationales et des fédérations sportives internationales, attirées par les cadeaux fiscaux. Résultat : les logements sont très rares et trop chers. Et la spéculation immobilière n’arrange rien. Devant ce gâchis, nous réaffirmons que le logement est un besoin fondamental, auquel doit correspondre un droit. Des logements à des prix accessibles, échappant aux spéculateurs, sont une priorité absolue pour nous.
Extrait du tout-ménage électoral de La Gauche (Alternatives – Point de départ – POP&Gauche en mouvement – solidaritéS)
13 février 2012, 11:47 | Economie / Grand Conseil / Lausanne / Logement / Travail / Vaud