Université de printemps de solidaritéS 2020

✊🏽 Pour la justice climatique, l’écosocialisme comme horizon d’émancipation ! ✊🏽


📣 L’Université de printemps de solidaritéS est un week-end annuel de réflexion, de débats, d’échanges et de fête dans un cadre convivial en pleine campagne fribourgeoise. Inscrivez-vous!
✍🏼 INSCRIVEZ-VOUS EN LIGNE!
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Programme
📌 VENDREDI – 21h00 – PLÉNIÈRE
Vers la grève générale pour la justice climatique!
Steven Tamburini, solidaritéS
Mathilde Marendaz, Jeunes Vert.e.s VD
Robin Jullian, Fridays For Future France

📌 SAMEDI – 9h30 – ATELIERS
A – Mouvement anti-genre et réactionnaires: perspectives et réponses queer

Nils Kapferer, doctorant en droit et sociologie, université de Bâle

B – La collapsollogie : pertinence, utilité et limites
Mathieu Glayre, Moins! Journal romand d’écologie politique
Jérémie Cravatte, militant au CADTM Belgique et auteur de l’étude « L’effondrement, parlons-en : les limites de la collapsologie »
Dimitri Paratte, solidaritéS

C – Accord-cadre : l’UE contre les travailleurs et travailleuses ?
Stéfanie Prezioso, Conseillère nationale, solidaritéS
Alessandro Pelizzari, syndicaliste Unia

D – Afrique du Nord & Moyen-Orient: Quelle continuité entre 2011 et les soulèvements populaires actuels?
Selma Oumari, militante du Nouveau Parti Anticapitaliste (France), active dans la solidarité Internationale et l’anti-racisme
Paola Salwan Daher, solidaritéS

📌 SAMEDI – 13h30 – ATELIERS
A – Capitalisme racialisé : qu’est-ce que la classe ouvrière?
Mamadou Ba, militant de SOS Racismo Portugal et membre du collectif Toupeira Vermelha
Selma Oumari, militante du Nouveau Parti Anticapitaliste (France), active dans la solidarité Internationale et l’anti-racisme

B – Planification écologique: la taxe, le marché ou la démocratie de la production?
Nicolas Heiniger, 350.org
Vincent Gay, NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste, France)

C – Des BD aux manifs, des chorégraphies à la grève: vers une quatrième vague féministe ?
Alice Maciel, Parti socialisme et liberté, Brésil
Aurore Koechlin, NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste, France), autrice de « La révolution féministe »

D- L’Etat bourgeois en Suisse: entremetteur et veilleur de nuit (action parlementaire et temps de travail)
Jean Batou, historien, député, solidaritéS
Nicola Cianferoni, sociologue spécialiste des questions liées au temps de travail

📌 SAMEDI – 16h15 – PLÉNIÈRE
Quel rôle de le la gauche radicale dans le mouvement pour la justice climatique ?
Nicolas Haeringer, coordinateur politique, 350.org
Joachim Légeret, militant de la grève du climat, solidaritéS
Anouk Essyad, solidaritéS
Vincent Gay, NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste, France)

📌 DIMANCHE – 10h00 – ATELIERS
A – Les contradictions de la Chine et son rôle dans le capitalisme mondial
Nathan Elie Legrand, CADTM (Comité pour l’abolition des dettes illégitimes) Belgique
José Sanchez, solidaritéS

B – Cultures politiques et politiques culturelles aujourd’hui: réflexions anticapitalistes
Mathieu Menghini, concepteur de La Marmite, Université populaire nomade de la culture
Léon Volet, artiste de cirque, solidaritéS

C – Le mouvement féministe contre les masculinités ?
Benoît Coquard, sociologue, centre d’Economie et de Sociologie appliquées à l’Agriculture et aux Espaces Ruraux de Dijon
Christophe Le Roux, solidaritéS, actif dans le collectif fribourgeois d’hommes solidaires de la grève féministe

📌 DIMANCHE – 13h30 – PLENIERE/DEBAT
Vers la convergence des luttes
Tamara Knežević, militante de solidaritéS et du collectif vaudois grève féministe
Franziska Meinherz, militante de solidaritéS et du collectif de grève pour le climat
Nicolas Mercier, syndicaliste UNIA

📣 TEXTE D’INTRODUCTION
La crise climatique à laquelle notre génération est confrontée est d’une ampleur sans précédent : destruction d’écosystèmes entiers, fonte des glaces et montée des eaux, réchauffement climatique et multiplication d’évènements naturels extrêmes. Elle constitue un défi aux mouvements populaires, et marque profondément le rapport aux politiques des jeunes générations. Pour ces dernières, il est ainsi plus facile d’imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme. Après plusieurs dizaines d’années de rouleau compresseur néolibéral, le mode de production capitaliste semble s’imposer comme le seul horizon possible. Alors qu’il est responsable de la destruction de notre environnement, on ne compte plus les initiatives visant à le rendre “écolo-compatible” : finance verte, taxes écologiques, développement de technologies durables. Pourtant, voilà 50 ans qu’on en parle et aucune baisse d’émissions de gaz à effet de serre n’est enregistrée.

Mais les personnes qui luttent à travers le monde ne sont pas dupes : des jeunes qui manifestent par milliers dans les rues d’Europe aux communautés indigènes qui s’organisent contre la prédation des multinationales, toutes et tous sentent qu’on ne résoudra pas la crise au sein du système qui l’a engendrée. Toutes et tous sentent qu’une “transition écologique” orchestrée par le haut serait incapable de répondre à la crise, et qu’elle serait profondément antisociale et antidémocratique.
Contre ces options technocratiques, les luttes à travers le monde dessinent une autre perspective politique : celle d’une écologie sociale et populaire, liée à la défense des conditions de vie de la population. S’inscrivant dans cette perspective, l’écosocialisme est ancré dans les lieux de vie et de travail; il se construit en lien avec les mobilisations sur les lieux de travail et les luttes féministes, queer et antiracistes; il refuse toute mesure prétendument écologique qui se ferait au détriment des classes populaires; surtout, il dessine un horizon d’émancipation et de sortie du capitalisme.

C’est dans cette perspective de lutte et d’émancipation que nous nous inscrivons, en organisant cette 11ème Université de Printemps de solidaritéS. Moment de rencontres, de débats et de fêtes, ce week-end permet de participer à la construction de ces luttes, par les rencontres entre militant·es, et par la réflexion collective sur nos perspectives d’action. Trois plénières permettront de discuter collectivement de ces mobilisations et des perspectives qu’elles impulsent. Mais comme on ne saurait opposer luttes écologistes et luttes sociales, des ateliers traitant de différentes thématiques sont également prévu·e·s, avec des intervenant·e·s de pays et de perspectives différentes. Enfin, c’est également l’occasion de partager des moments de détente et de fête en pleine campagne fribourgeoise, et de reprendre des forces (militantes).

⚙️ INFORMATIONS PRATIQUES

➡️ Crèche
Une crèche sera mise en place pour les familles afin d’assurer la garde des enfants durant les activités. Un tableau sera à disposition sur place pour assurer la présence d’un adulte sur l’ensemble des plages horaires et ainsi participer au bon déroulement du séjour. Merci d’annoncer vos enfants sur le formulaire en ligne.

➡️ Tarif par personne
Les tarifs ci-dessous couvrent la totalité du weekend pour une personne (repas, chambre et intervenant·e·s). Lors d’un séjour partiel, ce montant est en principe proportionnel. En fonction de votre situation, il est toujours possible d’en discuter sur place.
– Jeunes/chômeur·e·s fr. 60
– Salarié·e·s à revenu modeste fr. 110
– Salarié·e·s fr. 160
– Soutien fr. 210

➡️ Comment s’y rendre?
Le meilleur moyen de venir en transport public est de prendre le train pour Broc-Village. Nous organiserons le déplacement depuis la gare en fonction des arrivées

Nous coordonnons également des covoiturages principalement aux départs de Genève, Lausanne, Fribourg et Neuchâtel. Plus d’informations suivront.

📝 INSCRIPTIONS PRÉALABLES
Cette université de printemps est ouverte à toutes et à tous. Pour avoir une place garantie, merci de remplir le formulaire en ligne:

https://forms.gle/uGpzz54oFguqk6pA8

Vous pouvez soit payer en espèces votre séjour sur place, soit faire un versement sur le compte CCP:
10-196871-4 / solidaritéS interrégional / 1211 Genève 2

💻 CONTACT
uniprintemps@solidarites.ch