Université d’automne de solidarités

Face à l’augmentation de la violence néolibérale, la consolidation des autoritarismes et la crise climatique, quelles utopies révolutionnaires voulons-nous construire?

L’Université d’automne de solidaritéS est un week-end de réflexion, débats et échanges qui a pour but de réunir des militantexs impliquéexs dans les luttes contre le capitalisme et les différentes formes d’oppressions. 

Nous cherchons à construire des sociétés plus justes et égalitaires, où la vie et le bien-être des 99 % passeraient avant les profits du 1 %.

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Pour couvrir les frais de déplacement et de logement des intervenantexs, ainsi que les repas qui seront servis le vendredi soir, le samedi midi ainsi que le samedi soir, nous demandons aux participantexs une contribution financière: 


Le week-end est complet… les inscriptions ne sont donc plus possibles.

Il reste quelques places pour la plénière du vendredi soir. Inscrivez-vous par courriel

Introduction

Plus de deux ans après la première vague du covid 19, qui a frappé de plein fouet l’ensemble de la planète, nous faisons le constat d’une augmentation de la violence néolibérale. 

Elle se traduit notamment par les politiques de privatisation et d’austérité toujours plus fortes contre les services publics et les droits/acquis sociaux et par le déploiement d’un arsenal sécuritaire et de contrôle des corps toujours plus élaboré. 

En parallèle, différentes formes d’autoritarismes se consolident un peu partout à travers le globe. On pense bien sûr à l’invasion impérialiste de la Russie de Vladimir Poutine en Ukraine, au récent résultat historique du Rassemblement National de Marine Le Pen aux élections présidentielle et législatives en France et à la décision de la cour suprême des États-Unis de révoquer le droit à l’avortement, mais aussi au régime de Jair Bolsonaro au Brésil, au gouvernement de Viktor Orban en Hongrie, de Sébastian Kurtz en Autriche, de Recep Tayyip Erdogan en Turquie.

Les attaques contre les conditions de vie et d’existence de larges couches des travailleur·euse·x·s et populaires sont toujours plus importantes. L’urgence climatique à laquelle nous faisons face ne suscite toujours pas de réponse appropriée de la part de celleux qui nous gouvernent, qui préfèrent continuer droit dans le mur en défendant les profits de la classe capitaliste. Les classes populaires, et en particulier les femmes et les personnes dissidentes du système binaire sexe-genre, les personnes non-blanches, habitant la périphérie des centres d’accumulation capitaliste sont les plus impacté·e·x·s par les politiques meurtrières des classes dirigeantes mondiales.

Ce sont elleux également qui sont à l’avant-garde de la résistance contre le capitalisme mortifère, qui refusent la résignation et qui luttent au quotidien: pour défendre des territoires face à des projets extractivistes, pour dénoncer les attaques contre le droit à disposer librement de son corps et les droits reproductifs, pour dénoncer le mécanisme de la dette comme outil d’oppression systémique ou encore pour mettre en lumière le rôle spécifique de la division sexuée du travail et de la famille patriarcale dans les rapports de domination et d’exploitation capitalistes, racistes et patriarcaux.

Durant ces deux journées, nous vous invitons à échanger, avec des militantexs impliquéexs dans des combats en Suisse et ailleurs. Ils et elles partageront leurs expériences de luttes et mettront en discussion des perspectives politiques qui nous semblent dessiner des interstices pour sortir du capitalisme et construire collectivement de nouvelles utopies révolutionnaires.

Programme

Vendredi 30 septembre

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Samedi 1^er octobre

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