La droite insiste, on résiste!
Les attaques anti-sociales de la droite continuent à Genève, dont les premières cibles sont les travailleur·sexs précaires. Aux côtés d’autres organisations du mouvement social, solidaritéS mène la contre-offensive.

Malgré les victoires en chaîne pour la gauche à Genève depuis deux ans et les revers de début de législature pour le Grand Conseil (victoires pour les locataires, pour les salaires des éducateur·icexs des crèches, pour une école de qualité, contre la baisse d’impôts massive profitant à quelques actionnaires, contre la hausse des tarifs des transports publics, etc.), la droite continue d’essayer de passer en force son agenda de dégradation des services publics, de dérèglementation et de cadeaux fiscaux aux plus riches.
Après le carton plein de solidaritéS aux dernières votations genevoises du 18 mai, où nous nous sommes notamment opposé·exs avec succès à l’initiative «J’y vis, j’y paie» et son contre-projet qui prévoyaient un transfert massif d’argent des communes populaires très peuplées (Ville de Genève, Vernier, Lancy, Meyrin, etc.) vers les communes les plus riches (Cologny, Vandœuvre,…), voici maintenant que la droite revient avec un de ses vieux projets, l’extension des horaires d’ouverture des magasins.
Signez le référendum!
solidaritéS lance donc aux côtés des syndicats et des autres forces politiques un référendum contre l’ouverture des magasins deux dimanches par année sans l’obligation d’avoir une convention collective de travail. Une attaque contre les droits des travailleur·sexs qui ne bénéficiera qu’aux grandes enseignes plutôt qu’aux petits commerces, et sur laquelle les votant·exs se sont déjà prononcé·exs plusieurs fois, refusant encore en 2021 l’ouverture des magasins trois dimanches par année et tous les samedis jusqu’à 19h.
L’offensive antisociale et antidémocratique de la droite continue aussi avec sa volonté d’affaiblir le salaire minimum, grande victoire de la gauche obtenue à plus de 58% en 2020, tant au niveau fédéral en voulant faire privilégier les conventions collectives qu’à l’échelle cantonale, avec le projet de loi qui vise à affranchir les jobs d’été du salaire minimum.
La droite essaie par tous les moyens de nous diviser en ciblant à chaque fois des groupes spécifiques de la population. Ne nous laissons pas faire et continuons à construire des fronts larges. La solidarité est notre force.
Teo Frei