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5.03.2009

Forum social mondial: Un appel pour « bien vivre » plutôt que vivre mieux

Forum social mondial: Un appel pour « bien vivre » plutôt que vivre mieux

Signé par des dizaines
d’organisations indigènes, essentiellement
américaines, sur proposition des organisations andines,
l’«Appel des Peuples Indigènes au FSM de Belem face
à la crise de civilisation» rompt avec les réponses
qui entendent renforcer le rôle de l’Etat et
s’appuient sur les plans de relance économique. Son
ambition est de lutter contre la marchandisation de la vie en
défense de la «mère terre» et de se battre
pour les droits collectifs.

L’appel définit la crise de civilisation comme la
conjonction des crises économique, environnementale et de
légitimité démocratique. « Nous ne
voulons pas vivre mieux, nous voulons vivre bien ! ». Le
« bien vivre » s’oppose au «vivre
mieux», qui ne serait corrélé qu’à
l’augmentation de la richesse matérielle et à la
consommation de biens. Objectif : la défense des biens
collectifs et un processus démocratique qui mette les
responsables sous le contrôle direct de ceux-celles qui les ont
désignés et déconstruise la conception de
l’Etat issu du pouvoir colonial pour le remplacer par un Etat
décentralisé et multinational où chaque
communauté établira des relations de même niveau
avec les autres.

    Les peuples indigènes des Andes jouent un
rôle central dans cet appel. À la différence des
peuples amazoniens ou même centro-américains, les peuples
andins n’ont que deux langues communes, le quechua et
l’aymara, ce qui facilite les échanges dans un ensemble de
six pays de la Cordillère. Dans les trois pays centraux –
Equateur, Pérou et Bolivie –, la population
indigène est majoritaire, alors que le pouvoir a toujours
été, jusqu’à très récemment,
dominé par les élites blanches, au point que les blancs
sont souvent désignés comme des
« pizarros », descendants de Francisco
Pizarro, le conquistador qui a vaincu l’empire inca et
assuré la domination espagnole dans la région.

    La lutte démocratique pour permettre
l’accession au pouvoir de la majorité indigène
s’est ainsi confondue avec la défense des droits
spécifiques de ces communautés et la recherche
d’une nouvelle forme de relation entre les différentes
parties constituantes de chacun des Etats de la région. Une
situation très différente de celle du Mexique, où
les processus révolutionnaires de la fin du 19e siècle et
du début du 20e siècle, et l’arrivée au
pouvoir de dirigeant·e·s indigènes ou
métis, ont fait émerger un sentiment national qui ne se
confond pas avec les revendications des communautés
indigènes.

    Si l’identité indigène tire ses
sources de l’Amérique précolombienne, elle se
nourrit aussi d’apports militants et intellectuels et
d’expériences plus récentes. En Bolivie, le
syndicat des mineurs, colonne vertébrale de la COB, la centrale
ouvrière du pays, a joué un rôle décisif
dans la révolution de 1953 et dans la résistance aux
dictatures militaires des années 60 et 70, et beaucoup de
syndicalistes issus du secteur minier mais contraints à
retourner à la terre lorsque les mines ont fermé ou
licencié sont devenus les cadres du mouvement paysan qui a
porté Evo Morales au pouvoir.

    Au Pérou, le bilan de la guerre menée
par Sentier lumineux a été intégré par les
mouvements indigènes en renforçant leur méfiance
vis-à-vis d’un pouvoir étatique qui a
multiplié les assassinats en réprimant les luttes
populaires, mais aussi vis-à-vis d’une tradition politique
violente et sectaire. Sur le plan intellectuel, les mouvements
indigènes se sont inspirés des idées du sociologue
portugais Boaventuro do Santos et surtout des travaux d’Anibal
Quijano, un sociologue péruvien qui a expliqué le
caractère inséparable du colonialisme et du racisme dans
le « modèle de pouvoir » qui
s’est imposé en Amérique latine dès le 16e
siècle et qui a donné une coloration particulière
à l’universalisme européen.

    L’intérêt de cet appel est de
dessiner une alternative très différente des
réponses néo-keynésiennes et néo-fordistes
qui dominent dans les mouvements sociaux et partis de gauche.
L’appel évite également l’écueil de la
« décroissance » en
déplaçant le terrain de la discussion : il ne
s’agit pas de réduire notre consommation en
général et de manière abstraite, ce qui est bien
évidemment inacceptable pour les centaines de millions et les
milliards d’habitant·e·s de cette planète
qui souffrent de la faim, du mal-logement, de l’absence de
service public et de soins inaccessibles, mais de lutter contre le
consumérisme en partant de la qualité de la vie et non du
volume de consommation.

    Partir du concept de « bien
vivre » permet également de redonner une
perspective de changement d’ensemble à toutes celles et
ceux qui, ne croyant plus aux modèles de transformations
sociales portés par la gauche dans les décennies
précédentes, se sont tournés vers les philosophies
de la « bonne vie » ou même vers les
démarches de développement personnel. Le changement de
paradigme que porte cet appel nécessitera des débats et
demandera des précisions et des améliorations. (…)
Mais l’intérêt de cet appel est de donner une
perspective universelle basée sur la défense des biens
communs, biens qui incluent les ressources naturelles, des biens
matériels mais aussi des connaissances et des traditions
basées sur l’entraide et la solidarité.

    L’appel propose enfin un agenda
d’action. Le premier rendez-vous est interne aux mouvements
indigènes mais il sera décisif. Du 27 au 31 mai 2009,
à Puno, au Pérou, près de 5000
militant·e·s sont attendus pour le 4e Sommet continental
des peuples et nationalités indigènes sous le titre
«pour des Etats plurinationaux et le vivre bien» et cette
réunion décidera des formes à donner à la
mobilisation. Le 12 octobre, jour anniversaire de
l’arrivée des Espagnols en Amérique, l’appel
propose une journée mondiale d’action, et enfin,
début 2010, l’organisation d’un forum mondial
thématique sur la « crise de
civilisation ».

Christophe Aguiton*


* Tiré de www.alternatives.ca (3 février 2009). Version légèrement abrégée.

Auteur·e·s :
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Paru dans le n° 143 de solidaritéS

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