Livres en lutte - tour d'horizon de l'édition alternative

tour d’horizon de l’édition alternative

Alain Badiou

L’aventure  de la philosophie française, depuis les années 1960

Paris, La Fabrique, 2012

 

Alain Badiou est à la fois un témoin et un acteur dans le domaine. Ceux dont il parle dans ce livre, il les a tous connus : les uns ont été ses maîtres (Althusser, Canguilhem), d’autres de grands aînés (Foucault, Deleuze), d’autres des contemporains (Rancière, Lyotard, Nancy). Certains sont des compagnons de lutte, d’autres des adversaires philosophiques.

 

 

Serge Halimi

Le grand bond  en arrière.
Comment l’ordre libéral s’est imposé au monde

Marseille, Agone, 2012

 

Les doctrines économiques libérales encouragent les classes dirigeantes à durcir leurs politiques, à passer d’un système économique mixte acceptant une certaine redistribution à un nouveau capitalisme orienté par les seuls verdicts de la finance. Les artisans de cette métamorphose en tireront un avantage considérable?; pour la plupart des autres, au contraire, ce sera le grand bond en arrière.

 


Margaret Maruani  et Monique Meron

Un siècle de travail des femmes en France.

1911 – 2011

Paris, La Découverte, 2012

 

À rebours des idées reçues, cet ouvrage met en évidence le poids indiscutable de l’activité laborieuse féminine dans le fonctionnement économique, sa remarquable constance, en dépit des crises et des récessions, par-delà les périodes de guerre et d’après-guerre.

 


Bernard Friot

Puissance du salariat

Paris, La Dispute, 2012

 

Cet ouvrage renouvelle radicalement la lecture de notre histoire sociale et permet une tout autre compréhension de notre présent. Il montre la mutation qu’a connue le salaire à travers la sécurité sociale financée par la cotisation. Le salaire socialisé est au fondement des puissances du salariat contre la mainmise du capital sur le travail et sur nos vies. 

 

 

 

Félix Boggio Éwanjé-Épée & Stella Magliani-Belkacem

Les féministes blanches et l’empire

Paris, La Fabrique, 2012

 

Depuis la loi dite « sur le voile à l’école » de réelles fractures sont apparues entre les différentes composantes du mouvement féministe. Dans le même temps, l’offensive raciste s’est affermie, greffant à sa rhétorique la question des « droits des femmes ». Quelles sont les logiques qui ont conduit certaines féministes à promouvoir leurs objectifs aux dépens des colonisé·e·s et de leurs descendant·e·s ?