Grèce

Grèce : Assassinat d'un militant antifasciste

Le 16 septembre dernier, dans une banlieue populaire d’Athènes, Paul Fyssas, un militant antifasciste de 34 ans, a été assassiné de plusieurs coups de couteaux par des membres du parti néo-nazi, l’Aube dorée. Un tel meurtre démontre le degré de violence atteint par une organisation qui représente bien plus qu’un groupuscule avec ses plus de 6 % de suffrages aux dernières élections. Ce crime scandaleux s’inscrit dans un climat délétère. Deux jours avant déjà, des mi­li­tant·e·s du KKE (parti communiste grec) avaient été violemment agres­sé·e·s alors qu’ils collaient des affiches dans la banlieue de Perama.

La violence d’extrême droite est également à resituer dans un contexte où la lutte sociale s’intensifie en Grèce avec la grève nationale des 18 et 19 septembre contre la casse du service public et celle reconductible des en­seignant·e·s du second degré (NDT). Les forces d’extrême droite entendent rétablir l’ordre face à la lutte sociale. Outre la vive condamnation d’un tel meurtre, il est urgent de comprendre la nécessité du combat antifasciste et l’urgence de construire un front commun. La lutte contre le racisme et le fascisme, non seulement en Grèce mais partout ailleurs, doit représenter un axe prioritaire des forces anti-capitalistes.  PR