votations fédérales du 14 juin

votations fédérales du 14 juin : Mots d'ordre de solidaritéS

Dans notre dernier numéro, nous donnions les mots d’ordre de vote de solidaritéS sur deux des objets du scrutin fédéral du 14 juin prochain. Nous appelions à voter OUI à la modification de l’article constitutionnel relatif à la procréation médicalement assistée et au génie génétique dans le domaine de l’humain. Nous appelions également à dire OUI à la modification de la Loi sur la radio et la télévision. Ci-dessous, nous signalons brièvement nos positions sur les deux autres objets fédéraux de ce scrutin, sur lesquels nous aurons l’occasion de revenir dans nos colonnes prochainement.

IMPOSER LES SUCCESSIONS DE PLUSIEURS MILLIONS

POUR FINANCER L’AVS

OUI à l’initiative !

 

Cette initiative propose d’introduire un impôt sur les successions au taux de 20 % au niveau fédéral afin de financer l’AVS. Ce projet a pour mérite de mettre fin aux impôts sur les successions cantonaux injustes ou inexistants, qui favorisent une concurrence fiscale néfaste pour les cantons. De plus, en allouant 2⁄3 des recettes fiscales de cet impôt au financement de l’AVS – le tiers restant étant à disposition des cantons – l’initiative prévoit une solution pour pérenniser le financement de l’assurance–vieillesse. Une plus forte répartition des richesses, l’affaiblissement de la concurrence fiscale intercantonale, une nouvelle source de recettes pour l’AVS et la fin de certains passe-droits fiscaux sont autant de raisons de soutenir cette initiative !

 

 

BOURSES D’ÉTUDES
OUI à l’initiative !

En transférant les compétences législatives et financières en matière de bourses d’études à la Confédération, et en introduisant l’exigence d’une garantie d’un minimum vital pour les étu-diant·e·s, cette initiative va dans le bon sens. En effet, ce texte permet tout d’abord, d’harmoniser les pratiques cantonales et donc de garantir une égalité de traitement pour l’ensemble des étu-diant·e·s de Suisse. La possibilité de pouvoir bénéficier d’une bourse ne dépendra donc plus de la générosité d’un canton. De plus, en garantissant un minimum vital (1800 – 2000 fr.) aux personnes en formation cette initiative rehausse les niveaux des bourses et augmente le nombre de bénéficiaires potentiels. Ces éléments nous semblent être le premier pas nécessaire vers une diminution de la précarité des étu-diant·e·s, ainsi qu’un élargissement de l’accès aux études.  PC