La droite manœuvre pour augmenter les tarifs TPG
Faire payer plus cher les transports publics à l’heure où le réchauffement climatique impose la nécessité de sortir au plus vite des énergies fossiles et donc de reduire fortement le trafic motorisé? C’est le projet de la droite, qui a fait passer la sortie des tarifs Transports publics genevois de la loi, pour que ceux-ci ne soient plus que fixés par les TPG et le Conseil d’État. Ceci sans que le Parlement ne puisse se prononcer ni qu’un référendum ne puisse être lancé pour que les votant·exs aient leur mot à dire. Signez le référendum aujourd’hui pour qu’il soit encore possible de le faire à l’avenir!
Sous le prétexte de vouloir donner plus de «flexibilité» aux TPG, c’est un moyen pour pouvoir augmenter quand bon leur semble les tarifs, alors que ceux-ci sont inscrits dans la loi depuis une initiative de l’Avivo (Association de défense des retraité·exs) il y a dix ans visant à empêcher justement toute augmentation. Les votant·exs se sont d’ailleurs prononcé·exs contre une hausse des tarifs en 2017. Un front large, de solidaritéS au MCG en passant par le PS, les Jeunes Vert·exs, des syndicats, l’ATE ou actif-trafiC vient de lancer un référendum contre cette loi.
Insensée au niveau climatique, une hausse des tarifs des transports publics serait aussi contraire aux engagements internationaux de la Suisse qui doit réduire fortement ses émissions de gaz à effet de serre, n’en déplaise à la droite qui rejette les constats de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).
Avec les hausses des primes-maladie et des loyers qui s’appliquent déjà à toute la population peu importe ses revenus, celle des tarifs seraient un coup supplémentaire pour les classes précaires, qui utilisent particulièrement les TPG.
Avec la gratuité qui vient d’être accordée pour les moins de 25 ans en formation ou à bas revenus, le Conseil d’État reconnaît la pertinence de la gratuité d’un point de vue social et pour favoriser un transfert de mode de transport vers les TPG. Il est hors de question que cela se fasse au détriment du reste de la population. Cette mesure doit au contraire être étendue, comme le proposait notre initiative pour des TPG gratuits.
Le financement par l’impôt des transports publics, accompagné d’investissements importants pour développer le réseau et la cadence, est un axe central d’une politique écologique et sociale ambitieuse.
Signez et faites signer autour de vous le référendum d’ici au 12 août contre cette loi antidémocratique et insensée au niveau social et climatique et participez aux futures campagnes pour faire des TPG un bien commun accessible à tou·texs!
Teo Frei
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