Le Cartel intersyndical du personnel de l’Etat et du secteur
subventionné dépose, ces jours, une pétition
demandant le maintien de retraites correctes pour le personnel. En
effet, le Conseil d’Etat, anticipant une loi
fédérale imposant la recapitalisation des caisses
publiques de pension, a prévu de fusionner la CIA (instruction
publique et administration), la CEH (établissements
hospitaliers) et la CP (police).

Les frais engendrés par la recapitalisation et la fusion doivent
être assurés par l’Etat, or, par la voix du
Conseiller d’Etat David Hiler, ce seront aux actifs-ves et aux
pensionné-e-s d’être mis à contribution. Les
mesures prévues vont d’une augmentation de la durée
des cotisations, à une répartition des cotisations
employeur/employé-e 1/2 – 1/2 (2/3 – 1/3 actuellement), en
passant par la non-indexation des rentes octroyées aux
retraité-e-s. Une fois de plus, ce Conseil d’Etat,
soi-disant de gauche, sabre dans les prestations et s’en prend
aux travailleurs-euses. Face à cela, seule l’unité
des employé-e-s pourra infléchir cette politique de
démantèlement.

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Quels espaces pour une culture indépendante?

L’annonce d’une éventuelle disparition des
cinémas Scala a fait l’effet d’une petite bombe dans
les milieux cinématographique et culturel, mais pas seulement.
En effet, si ce lieu disparaissait, ça serait une amputation
pour la culture critique, curieuse, originale et non-commerciale. Le
propriétaire des bâtiments veut les transformer en locaux
commerciaux pour une question de rentabilité économique.
Une pétition circule pour défendre les Scala, signez-la!

Après les évacuations de squats de cet été
et donc la fermeture de lieux tels que la Cave 12 ou le Bistrok, la
résistance prend diverses formes: parade musicale lors des 30
ans des Grottes, soirée en faveur des artistes (voir agenda),
lettre ouverte d’ex-squatteurs, de locataires et
d’habitant-e-s solidaires de Genève, plateforme des
squatteurs dénonçant les expulsions et la tentative
d’aseptisation de la ville et relevant le caractère
essentiel de «ces espaces
d’autonomie et de différences qui, depuis plusieurs
décennies à Genève, perpétuent un
savoir-faire collectif et représentent autant
d’îlots de résistance à la logique marchande
et à l’uniformisation du quotidien».