Pour les élections communales,
l’UDC a fait distribuer dans les boîtes aux lettres un
imprimé intitulé «vivre (heureux) ensemble,
c’est possible!», mais ce tous-ménages ne fait que
ressasser une politique de l’exclusion :
 
«Les immigrants ne maîtrisant pas nos langues nationales doivent suivre un enseignement séparé».



«Dans les villes, le nombre
d’assistés explose en raison d’une immigration
croissante dans notre système social… Pour garantir
à long terme l’assurance-chômage, l’AI et
l’AVS, il faut réduire les abus et mieux contrôler
les migrants.»



«La politique du logement…
est aux mains de la gauche…qui privilégie des logements
pour sa clientèle d’assistés et de marginaux,
incitant de nombreux contribuables urbains à quitter le centre
ville pour la périphérie.»



«Pour lutter contre la
« ghettoïsation » de certains quartiers, l’UDC souhaite la
construction de quartiers harmonieux pour des habitants de tous
âges et dont le revenu leur permettent de payer des
impôts.»



«La vision angélique de
la gauche a fortement augmenté l’insécurité
dans nos villes. Certains étrangers y commettent des
délits graves, menaçant notre propriété et
notre intégrité physique.»

En clair, le sempiternel argument de l’insécurité
et des abus, dont seraient directement responsables les
«étrangers», se double d’une politique
d’exclusion des pauvres.

L’UDC propose de «vivre heureux ensemble», mais
toutes ses propositions visent à stigmatiser des couches de la
population, à cultiver la haine et la xénophobie. De ce
«bonheur-d’apartheid» nous n’en voulons pas.

Le système économique néo-libéral
défendu par l’UDC est la cause d’une
paupérisation croissante des plus faibles de la
société. A ce rejet ignoble que propose l’UDC, il
faut opposer une véritable politique d’intégration
de toutes et tous, quel que soit l’âge et l’origine,
à l’école ou au travail comme au-dehors. Favoriser
le développement d’un environnement social
véritablement intégrateur et rassem- bleur est plus
efficace et plus digne que les logiques d’exclusion.

La loi doit être la même pour toutes celles et ceux qui
vivent ici, il ne doit pas y avoir ceux qu’on renvoie et ceux
qu’on ne renvoie pas.