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Nicole LAVANCHY Née dans une famille ouvrière, de son enfance dans un quartier populaire genevois, elle a appris la tolérance et forgé la volonté de se battre contre toutes les discriminations et injustices, qu’elles soient xénophobes, sociales ou sexistes. Assistante sociale, elle a effectué une licence en psychologie et une spécialisation en psychologie sociale. Ce parcours l’a amenée à travailler neuf ans à l’Hospice général, comme assistante sociale, puis chargée de recherche. Militante du SIT, elle s’est engagée dans la défense des employé-e-s et des usager/ères. Actuellement elle est responsable de formation à l’IES.

Jacques FRANÇOIS Ingénieur diplômé de l’Ecole Polytechnique de Lausanne, et licencié en économie de l’Uni de Genève. Il rejoint l’Ecole d’ingénieurs comme enseignant en 1980, actuellement responsable du laboratoire de Systèmes Numériques. Il s’est impliqué dans des luttes syndicales, alors qu’il travaillait dans l’industrie. Révolté par toutes les formes de discriminations, cet ancien président de la Ligue Suisse des Droits de l’Homme a aussi milité activement pour la défense du droit d’asile dans les réseaux associatifs genevois. En 1999, il est élu au Conseil municipal de la Ville de Genève.

Jocelyne HALLER Arrivée de Paris à l’âge de 8 ans à Meyrin où elle réside encore, cette mère de deux adolescents milite de longue date dans le domaine social. Membre de la Commission du personnel de l’Hospice général dès 1988, siégeant au Conseil d’administration pendant quatre ans, cette assistante sociale de terrain se bat pour une politique sociale respectant la dignité des bénéficiaires. Elue depuis quatre ans à la Commission cantonale de l’aide à domicile, elle représente avec force les intérêts des usager-e-s et du personnel.

José GONZALEZ Spécialiste TELECOM, membre du comité directeur du syndicat de la Communication, ce militant de la première heure est arrivé à Genève avec ses parents dans les années soixante de sa Castille natale, pour fuir la misère et la dictature de Franco. Dès son premier emploi d’apprenti mécanicien aux Ateliers des Charmilles, il s’est engagé aux côtés des travailleurs/euses les plus exploités. Ce militant syndical de longue date est un défenseur acharné des conditions de travail de ses collègues et d’un service public accessible et au service de toutes et tous.

Catherine GAILLARD Féministe et membre active du comité du Centre Femmes Natalie Barney, elle milite pour la reconnaissance des droits des homosexuelles, doublement discriminées en tant que femmes et comme lesbiennes. En 1999, elle participe à l’occupation d’une ancienne usine, connue sous le nom de MottattoM. Conteuse professionnelle et mère d’un enfant de huit ans, elle participe à la réflexon sur l’homoparentalité en collaboration avec l’Association de l’Ecole des parents.

Marco SPAGNOLI Les travailleurs/euses d’abord ! C’est le credo de ce syndicaliste du SIT, convaincu de la solidarité nécessaire et de la convergence d’intérêts entre ceux du public et du privé. Longtemps militant d’associations tiers-mondistes et écologiques, ce statisticien a présidé le Cartel intersyndical de l’Etat, a mené le combat contre le «paquet ficelé», contre le démantèlement du statut de la fonction publique et lutte pour de profondes réformes afin de démocratiser l’administration plutôt que de la soumettre au tout-au-marché. Licencié en sciences politiques et diplômé de l’Institut universitaire d’études du développement, il a deux enfants.

Cécile GUENDOUZ Infatigable militante, elle a fait ses armes sur le terrain en tant qu’assistante sociale. Retraitée, elle consacre maintenant son temps aux autres, en particulier aux personnes âgées. Avec l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la torture (ACAT), elle milite pour la défense des prisonniers d’opinion. Députée depuis 1999, elle siège notamment à la commission sociale du Grand Conseil.

Bruno MARTINELLI Cet artisan indépendant est né au Tessin dans une famille de modestes paysans de montagne. Apprenti mécanicien de précision, déjà il se syndique et milite pour réduire le temps de travail. Avec deux enfants à charge, il vit les problèmes des familles monoparentales. Artisan spécialisé dans les hélices de bateaux, il crée sa petite entreprise il y a 20 ans. Installé il y a 10 ans dans les ex-locaux des Ateliers de Sécheron, il préside l’Association des entreprises et artisans de Sécheron (AEASIS) afin de défendre leurs intérêts et trouver un lieu pour la continuation de leurs activités.

Tobia SCHNEBLI Venu à Genève pour parfaire ses études en histoire économique, ancien assistant de recherche à l’Université de Lausanne, ce Tessinois travaille aussi comme artisan. Convaincu que pour parvenir à un monde moins injuste et autodestructeur, il faut lutter contre les inégalités et injustices à tous niveaux, il déploie un engagement sans faille depuis plus de dix ans au Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA), dont il est l’un des porte-parole les plus représentatifs. Il travaille à temps partiel pour l’association MediCuba, en soutien au système de santé cubain victime du blocus des USA.

Souhail MOUHANNA Conseiller municipal en Ville, enseignant en mathématiques à l’Ecole d’Ingénieurs, il est engagé de longue date dans les luttes pour une société solidaire et de progrès social, pour défendre les services publics et une école citoyenne et démocratique. Il a présidé le Cartel intersyndical de la fonction publique et joué un rôle important contre le «paquet ficelé» antisocial. Il fut à l’origine de l’initiative «Pour le maintien et le développement des formations professionnelles supérieures à Genève» et a participé à la création d’ATTAC-Suisse. Il a présidé la commission des finances du Municipal et défendu avec succès une motion invitant la Ville à déposer plainte pénale et à se porter partie civile contre les responsables de la gestion calamiteuse de la BCG.

Jeannine de HALLER Députée depuis 1997, cette mère de deux enfants est psychologue. Elle a été tour à tour, membre ou présidente des commissions de l’enseignement et de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de contrôle de gestion, ainsi que des visiteurs officiels de prison. Travaillant à «Pluriels», centre de consultations psychologiques pour migrant-e-s, la lutte pour le respect des droits de la personne tient une place prépondérante dans son engagement. Active en faveur d’une politique d’asile réellement digne de ce nom, elle se bat pour la défense des minorités et des personnes victimes de discrimination et d’abus.

Rémy PAGANI Assistant social de formation, écrivain et député, il anime depuis plus de 20 ans diverses associations de locataires et d’habitant-e-s dont la Fédération des associations de quartier et d’habitants (FAQH). Infatigable militant et secrétaire syndical, il a dénoncé le scandale des salaires de misère versés aux travailleurs asiatiques à Palexpo et s’est battu pour que la loi stoppe ce genre d’abus. Il défend inlassablement le personnel des services publics et celui de l’aéroport. Il a fortement contribué à rendre publics les graves dysfonctionnements des OPF, en particulier le mobbing général et les détournements de fonds.

Anita CUENOD Elle a passé son enfance à Lausanne où elle a fait une formation de conseillère en planning familial tout en militant déjà pour le droit à l’avortement. Elle a vécu pendant près de dix ans au Moyen-Orient et au Mexique, elle y a travaillé dans des projets pour les réfugié-e-s et étudié l’anthropologie. A Genève, elle a continué activement à défendre le droit d’asile. Elle a travaillé comme journaliste, notamment à «La Suisse». Députée dès 1993, elle est vice-présidente du Grand Conseil. Permanente de solidaritéS, elle y anime le groupe féministe et consacre une large part de ses activités à la défense de personnes en situation précaire. Elle est présidente du comité de Solidarité Femmes.

Pierre VANEK Député, il a 3 enfants et 30 ans d’engagement politique, syndical et associatif. Mécanicien de précision, militant FTMH, dans une usine de la métallurgie, il contribue à y relancer la lutte syndicale et préside la Commission ouvrière, puis devient instituteur. Elu en 1993, il doit renoncer à son poste et devient permanent de solidaritéS. Il a été un animateur clé de référendums fédéraux: AFU-chômage, loi sur le travail et maintenant contre la libéralisation-privatisation de l’électricité (LME) qui ouvre grand la porte à l’atome français et aux spéculateurs. A ContrAtom dès le début, pour lui la lutte antinucléaire continue. Au parlement et dans la rue, sa voix tonne contre la mondialisation capitaliste et ses dégradations