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International En mouvement Forum social
22.10.2009

Forum Social Mésopotamien de Diyarbakir (Kurdistan de

Forum Social Mésopotamien de Diyarbakir (Kurdistan de
Turquie), 27–29 septembre 2009: des thèmes rarement
abordés lors du FSE

Le Forum qui a duré trois jours a permis à plus de mille
personnes d’avoir des débats sur des problématiques
locales et internationales. Toute la ville de Diyarbakir a
participé à l’événement, du maire de
la ville, Osman Baydemir qui a fait le discours d’ouverture et a
soutenu l’organisation de ce Forum, aux enfants qui vendaient les
bouteilles d’eau, aux étudiants curieux, et aux
travailleurs qui rejoignaient les salles de conférence
après leur travail. La manifestation d’ouverture a
rassemblé 100 000 personnes, dont les proches des
victimes de la guerre au premier rang, notamment les mères, qui
ont marché plus de 5 kilomètres, soutenues par les
habitants de la ville. Les slogans de la manifestation et les
débats dans les ateliers abordaient ouvertement et
courageusement des thèmes politiques, cela malgré la
politique de répression du régime. La population kurde a
pu parler de sa réalité et expliquer la répression
subie aux membres des organisations internationales ; elle a pu mettre
en avant les difficultés rencontrées par les Kurdes en
Turquie et les mesures qu’il faut prendre pour résoudre la
question kurde.

    Le Forum Social Mésopotamien (FSM) a permis
de recentrer l’attention sur la Mésopotamie, région
géographique qui a tendance à être oubliée
par l’Europe. La politique de répression, de
négation, de déni de peuples tels que les Kurdes, les
Assyriens, les Arméniens, les Arabes et les Turkmènes
sont la source de l’instabilité que connaît la
région. Le FSM a rassemblé des personnes qui luttent
contre les guerres, les discriminations et s’opposent à
toutes les formes de tyrannies afin de pouvoir construire un nouveau
monde. De nombreuses organisations et personnes avaient
été invitées de différents pays tels que la
Palestine, la Jordanie, la Syrie, la Géorgie,
l’Arménie, le Pays Basque, le Mexique, l’Argentine,
le Venezuela, …

    Le slogan principal du Forum « La
liberté ou rien » a permis l’émergence
de revendications sur les thèmes de la redistribution juste et
égale des richesses, une justice sociale identique pour tous, la
fin des discriminations de genre, de race et de classe, la
liberté d’expression, la constitution
d’organisations autonomes de luttes sociales, la lutte pour la
paix, contre la guerre et toutes les formes de violences.

    Afin d’avoir des détails sur
l’organisation du Forum Social Mésopotamien, Sultan
Toptas, qui est une des neuf membres du comité
d’organisation du Forum a bien voulu répondre à nos
questions.

Quelles sont les raisons qui vous ont amené à organiser un Forum social Mésopotamien ?

Les organisateurs sont tous membres de différentes organisations
kurdes et turques et ont participé à de nombreux Forums
Sociaux Européens. Durant ces forums des sujets nous concernant
étaient abordés sans réellement nous laisser le
temps d’approfondir ce que nous vivons ici. Le FSM s’est
donné comme but de faire entendre une autre voix et de montrer
une autre image que celles relatées par les médias
bourgeois ; nous voulions sortir de cette caricature des peuples du
Moyen-Orient qui sont définis comme arriérés,
violents et enclins à la guerre.

    C’est ainsi que des personnes et des
organisations de différents milieux se sont réunies ;
nous pensions au départ que c’était un rêve,
quelque chose que nous ne pourrions réaliser, mais ça y
est, c’est fait. Nous avons commencé à organiser et
à parler de cet événement dès le mois
d’avril 2008, nous avons eu des périodes difficiles, mais
nous avons eu beaucoup d’encouragements de pays voisins et
d’Europe. Ce Forum nous a même permis de resserrer les
liens avec différents pays et organisations qui, comme nous,
luttent contre un fonctionnement injuste, capitaliste et raciste. Nous
sommes arrivés à la conclusion que ce Forum est un
succès et nous sommes motivés à recommencer cette
expérience pour 2011.

Comment avez-vous choisi les principaux thèmes qui ont alimenté les débats du Forum ?

Nous voulions donner la parole aux organisations en lutte. Des ateliers
étaient accordés aux femmes, aux syndicats, aux
organisations pour les droits de l’homme et les mouvements de
lutte des peuples opprimés. Nous avons aussi voulu mettre
l’accent sur notre réalité, celle du peuple kurde,
c’est pour cela que des conférences telles que
« discussion pour une solution démocratique de la
question kurde », « la gérontocratie,
le confédéralisme et le pouvoir »,
« discussion sur le thème de
l’honneur » ou « le non
développement dans l’axe capitaliste du projet GAP [la
construction d’un barrage sur l’Euphrate par le
gouvernement turc]» ont eu lieu. Ces thèmes peuvent vous
sembler bizarres, mais ils sont très rarement abordés
lors du Forum Social Européen. Le message principal était
aussi de parler de notre volonté de paix et de liberté,
nous voulons arriver à une paix équitable et obtenir
notre liberté. Durant ces trois jours, il y avait toutes les
heures plus de six conférences, des ateliers, des
présentations culturelles et des et des stands tenus par les
représentants des municipalités kurdes qui sont dans les
alentours.

Et pourquoi la Mésopotamie ?

Nous ne croyons pas à la fin de la Mésopotamie
historique. Nous voulons faire revivre cette région en redonnant
place aux identités, aux religions et aux langues et permettre
la rencontre des peuples tels que les Assyriens, les Syriaques, les
Arméniens, les Kurdes et les Arabes. Les frontières
actuelles sont selon notre point de vue un arrangement des Etats
occidentaux qui dans leurs politiques de conquêtes nous ont
établi des frontières qui n’ont aucun sens. Toutes
les personnes qui ont participé au Forum à Diyarbakir,
qui ont eu la possibilité de se rencontrer et de se
connaître, pourront rapporter dans leurs organisations et dans
leur pays ce qu’ils ont vu et entendu ici.

Propos recueillis par notre correspondante à Diyarbakir.

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Paru dans le n° 156 de solidaritéS

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