Les aides-soignantes des HUG qui ont repris leur grève lundi…

Après l’avoir mis en stand-by la semaine dernière,elles attaquaient leur 5e jour de grève ce mercredi 2 novembre. La veille, elles-ils avaient manifesté à plus de 200 devant l’Hôtel-de-Ville avec bifurcation surprise de la manif dans la cour du Département de la santé du Conseiller d’Etat Unger. En AG ce mercredi elles-ils décidaient de poursuivre le mouvement face aux propositions insuffisantes du Conseil d’Etat. A suivre…

Le MCG parle de chiens, pour cacher la merde au chat!

Il ne s’oppose pas vraiment au dumping salarial et milite contre notre proposition de salaire minimum en soutenant sur cette question une position platement libérale et pro-patronale. Mais… il n’ose pas le dire trop fort de peur de dégoûter son électorat populaire, qui risque de le désavouer sur ce point, comme il l’a fait par ex. quand le MCG a appelé à voter contre les vendeuses pour les ouvertures prolongées des magasins. C’est pourquoi son affiche parle d’autre chose et met en avant un vote sans importance… sur la taxe pour chiens. En appelant d’ailleurs à une politique des petits copains se fondant sur l’idée qu’on ne devrait pas accepter de voir taxer ses amis.

Du balai !

C’est sous ce mot d’ordre que les les gens de théâtre ont manifesté également à plusieurs centaines mercredi devant l’Hôtel-de-Ville où siégeait le Conseil municipal. Elles-Ils protestaient vigoureusement contre les coupes claires dans budget de la culture – et en particulier un coupe d’un million dans le budget dévolu aux théâtres – votées par une majorité de droite de la commission des arts et de la culture du municipal.

Les patrons ne  savent pas sur quel pied danser.

Montant au créneau contre notre initiative ils pleurnichent, mensongèrement, que notre initiative sur le salaire minimum conduirait à des salaires scandaleusement bas de 2500 francs… ce qui ne correspond nullement à l’initiative qui exige au contraire des salaires permettant de vivre décemment. En même temps, ils déplorent le fait que l’initiative conduirait à des salaires « bien trop élevés », de 4000 francs ou plus, qui étrangleraient le petit commerce et les PME ! Contradictoire, non ?

Pierre Vanek