La crise européenne et les luttes syndicales
Avec ALESSANDRO PELIZZARI
secrétaire régional UNIA Genève
et CHRISTAKIS GEORGIOU
doctorant et militant NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste)
Mercredi 6 mars 2013, 20 h
Café Gavroche (4 boulevard James-Fazy)
Cela fait plusieurs années maintenant que les instances de l’Union Européenne nous disent que l’Europe est en crise et que la seule issue se trouve dans des mesures d’austérité radicales.
L’effondrement politique, économique et social de la Grèce par exemple est l’expression aigüe d’une crise plus large du capitalisme européen et mondial. Ce pays a été soumis depuis plusieurs années maintenant aux intérêts prédateurs des financiers mondiaux et de leurs représentant·e·s à la tête des gouvernements nationaux et la Troïka – Union européenne (UE), Banque centrale européenne (BCE) et Fonds monétaire international (FMI). D’autres pays européens comme l’Espagne, le Portugal et l’Italie se voient également imposer des mesures d’austérité drastiques appauvrissant d’avantage ces sociétés et particulièrement les classes populaires.
Les appels de la part des gouvernants à davan- tage de sacrifices sont devenus impossibles à accepter. L’opposition massive de la classe ouvrière et des milieux populaires à l’austérité s’intensifie à travers l’Europe.
La montée des contestations à tous les niveaux reflète l’extrême exacerbation des tensions so- ciales enracinées dans l’existence d’un conflit irréconciliable entre les besoins les plus fondamentaux des masses et les institutions de l’Europe capitaliste.
Durant cette soirée, nous reviendrons sur les causes fondamentales de la crise européenne et les méfaits des politiques néolibérales et des politiques d’austérité sur les classes populaires Nous regarderons également l’état des luttes syndicales en Europe et la résistance générale face à ces politiques. En toile de fond, la question suivante :
La résistance est elle possible et si oui quelle résistance ?
Org.: Groupe jeunes de solidaritéS–GE
Christakis Georgiou sera également à Lausanne le jeudi 7 mars (voir p.20)