Livres en lutte - tour d'horizon de l'édition alternative

tour d’horizon de l’édition alternative

Cédric Durand

Le capital fictif. Comment la finance s’approprie notre avenir

Paris, Les prairies ordinaires, 2014

 

Le capital fictif pourrait n’être qu’un tigre de papier… Mais il mord ! Par la financiarisation, le capital s’est arrogé un pouvoir dont on ressent aujourd’hui toute la violence. Si la sophistication financière a permis un temps de masquer la déconnexion croissante entre l’épuisement de la dynamique productive et les exigences du capital, la crise de 2007–2008 a fait tomber le voile.

Ivan Sergé

Judaïsme et révolution

Paris, La Fabrique, 2014

 

Le judaïsme est-il révolutionnaire ou contre–révolutionnaire ? La question n’a sans doute guère de sens, tant qu’on ne précise pas quel judaïsme et quelle révolution. Ivan Segré répond que le judaïsme, depuis l’origine, est divisé en deux orientations : l’une est littéraliste et contre-révolutionnaire, l’autre est dialectique et révolutionnaire. Et il relance le nom « juif » du côté de la singularité universelle et de la pensée émancipatrice.

 

 

Cécile Gintrac et Matthieu Giroud (dir.)

Villes contestées. Pour une géographie critique de l’urbain

Paris, Les prairies ordinaires, 2014

 

Ville globale, ville créative, ville multiculturelle, ville intelligente… Autant de slogans à la mode qui imposent et diffusent une vision aseptisée et consensuelle des réalités urbaines. Les villes doivent au contraire être bousculées, chahutées, contestées. C’est précisément ce que ce recueil se propose de faire en réunissant pour la première fois un ensemble d’auteurs dont la réflexion n’épargne ni les espaces urbains, ni les élites qui les façonnent et les gouvernent.

 

 

Richard Mèmeteau

Pop culture.
Réflexions sur les industries du rêve et l’invention des identités

Paris, La Découverte, 2014

 

De Star Wars à Lady Gaga, du Seigneur des anneaux à Game of Thrones, tubes, blockbusters et best-sellers forment aujourd’hui les facettes d’une culture de masse omniprésente. La pop est une stratégie, un calcul industriel alimenté par une seule obsession: savoir ce que veulent les masses. Mais la logique de réappropriation l’ouvre paradoxalement aux déclassés, aux freaks et aux minorités en tout genre. Pour l’auteur, ce qui s’y joue est d’abord l’invention de nouvelles identités.

 

 

Tiré et adapté des présentations des éditeurs