La justice climatique est une question féministe

La justice climatique est une question féministe

 Les Women’s March de Genève et Zurich organisent le 18 janvier à Genève une marche féministe pour la justice climatique. Le changement climatique signifie que les désastres naturels deviennent plus fréquents, mais également plus sévères. Les femmes et la population LGBTIQ+, les populations dans les régions côtières, celles du Sud global, les peuples indigènes, et les gens pauvres sont les plus touchés. Ce, malgré le fait qu’ils et elles contribuent le moins au dérèglement climatique.

Dans les pays du Sud au sens large, les femmes produisent 80 % de la nourriture de base, elles sont donc directement confrontées aux ravages du changement climatique et de l’agrobusiness. De même, elles assument la plupart des tâches éducatives et domestiques et subissent donc en particulier les effets de la destruction de l’environnement et de l’empoisonnement sur la santé et l’éducation de leurs communautés. Ainsi, les femmes ont 14 fois plus de chances de mourir d’un désastre naturel causé par le changement climatique que les hommes.

La Suisse, comme les autres pays riches polluants, se doit d’imposer des mesures qui arrêtent et inversent le changement climatique, au lieu d’investir dans des projets qui l’accentuent comme le font par exemple Crédit Suisse et UBS. Notre culture de consommation, basée sur la croissance et le profit illimités, est non durable et est déjà en train de détruire notre planète. Nous devons agir. Un changement radical économique, politique et dans les modes de production doit avoir lieu !

18 janvier, 14 h, Île Rousseau

womensmarchglobal.org