Une campagne de terrain à Renens

Notre camarade Jérémie Wuillemin s’engage dans la campagne pour les élections communales de Renens, au sein du collectif la Fourmi rouge. Entretien.

Qu’est-ce que le collectif La Fourmi rouge ? La Fourmi rouge est un parti politique basé à Renens formé essentiellement de militant·e·s du POP, mais aussi d’indépendant·e·s. Formé il y a 40 ans, ses principaux combats politiques sont l’amélioration de la qualité de vie des habitant·e·s et la défense de leurs droits. 

Dans le programme de la Fourmi rouge, il est proposé la mise en place d’une « commission externe » composée d’architectes et de paysagistes qui émettrait des avis et propositions sur les projets urbains en cours, qu’en penses-tu ? Je pense que c’est une démarche intéressante. Car les architectes et paysagistes sont les plus indiqué·e·s pour penser la transition urbaine de la ville. Toutefois je trouve qu’il serait indispensable d’inclure les habitant·e·s dans ce processus. 

Pourquoi cette candidature dans la campagne avec Fourmi rouge ? En tant que militant à solidaritéS depuis 2016, je me sens proche des idées défendues par la Fourmi rouge. De plus, il me semble nécessaire d’établir un rapport de force contre la bourgeoisie au niveau parlementaire sans pour autant déserter les manifs et autres piquets de grève.

Quelles sont les raisons de ton engagement pour la ville de Renens ? Cela fait dix ans que j’habite Renens et j’ai tout de suite kiffé, la vibe qui rythme cette ville, son identité populaire et multiculturelle. Je suis conscient que cette ville doit évoluer, mais pour moi il est fondamental qu’elle garde son originalité. Celle de la banlieue ouest. De plus il est important pour moi d’enraciner son combat politique dans son lieu de vie. 

Et plus personnellement, d’où te vient ton engagement politique ? Je pense que la genèse de mon engagement politique s’est faite grâce aux discussions que j’ai eu avec mes parents devant le téléjournal. Ensuite une autre source de mon engagement c’est le rap qui m’a conscientisé sur de nombreux sujets politiques comme le racisme, les violences policières… Puis ensuite la lecture de quelques bouquins et des heures innombrables passées devant des documentaires. 

Dans le programme, vous souhaitez rebaptiser des rues qui témoignent de l’engagement des femmes en politique, des idées ? Je me réjouis d’ores et déjà de me balader sur les avenues Louise Michel, Rosa Luxembourg et Angela Davis. 

Votez Fourmi rouge, organisez-­vous et luttez !

Propos recueillis par Martin Peikert