Le Parlement européen pour lannulation progressive de la dette du Tiers-Monde...
Le Parlement européen pour lannulation progressive de la dette du Tiers-Monde
Le jeudi 13 janvier 2005, le Parlement européen
  adoptait  par 473 voix contre 66 et 14 abstentions une résolution qui demande lannulation progressive
de la dette des pays en développement. Cest un
progrès. Mais tout reste à faire: à commencer par
annuler, dans les faits, la dette du Tiers Monde.
Le texte comporte des faiblesses, mais il propose
  lannulation (ce qui est différent dun allègement)
  pour les pays en développement (et pas seulement
  les «pays pauvres», ou les «pays les moins avancés»). Le fait que la résolution ait pu réunir une
  majorité de député-e-s est une indication du retour
en force de la problématique de la dette.
Cela montre aussi clairement que les initiatives prises
  par les institutions multilatérales, le G8, le Club
  de Paris, les gouvernements des pays créanciers
  pour résoudre le problème de la dette nont pas
  offert de solution adéquate.
La «sociologie populiste»
  de Uli Windisch
Dans le dernier numéro du journal de lUniversité de
  Genève, Campus, consacré aux populismes de
  droite en Europe, le professeur de sociologie genevois
  Uli Windisch invite à comprendre «les gens du
  peuple» qui votent contre les étrangers sans se soucier
  des consignes de «lélite médiatique et politique
  du pays». Voyez-vous, celles et ceux qui votent
  contre les étrangers ne sont pas xénophobes, ils
  sont simplement attachés à la nation et en ont ras-le-
  bol des «attaques répétées contre lidentité et le
  patriotisme suisses».
Plus loin, il témoigne: «Jai vu des gens pleurer
  quand la Suisse a été attaquée pour les fonds juifs».
  Sur le même ton, lauteur parle des «abus et des crimes
  commis par les étrangers», évoque les «600
  dealers arrêtés en 6 mois à Genève,[parmi lesquels]560 sont des étrangers, dont 450 requérants
  dasile», et estime quil «peut devenir insupportable (
) de voir un étranger au chômage(
) dans un
  pays où, il ny a pas si longtemps, on avait honte de
  demander laide sociale». «Si lUDC a un tel succès,
conclut-il, cest donc quelle soulève des problèmes
  réels(
): limmigration, lasile ou encore la criminalité
  des étrangers».
Ce tissu damalgames complaisants par rapport aux
  thèses de lUDC se conclut par un appel à la responsabilité
  individuelle et à la tolérance zéro, même si
  notre sociologue de choc «ne pense pas que la
  matraque soit la seule solution». (jb)
 
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
         
                      