BDS

BDS : Le boycott concerne aussi le monde culturel

La campagne BDS  (Boycott-­Désinvestissement-Sanctions, contre la politique d’Israël en Palestine) a adressé une lettre ouverte au Ballet Béjart de Lausanne et au Ballet du Grand Théâtre de Genève, suite à la présence de ces deux institutions dans le programme de l’Opéra de Tel Aviv. En voici des extraits:

« En 2006, les artistes palestinien·ne·s elles·eux-mêmes ont appelé les artistes conscient·e·s de partout dans le monde à boycotter les manifestations culturelles israéliennes. Nous pensons que les danseuses et danseurs du BBL et du GTG devraient être informé·e·s de cela et de l’aventure dans laquelle vous les embarquez, c’est pourquoi nous vous prions de leur faire parvenir cette lettre.

» La ville où vous danserez, Tel Aviv, est à moins de 20 km de la Cisjordanie où, derrière un mur de séparation de 700 km et des dizaines de checkpoints, vivent enfermé·e·s des centaines de milliers de Palestinien·ne·s. Elles/ils ne pourront pas assister à vos représentations, parce que leur liberté de mouvement est entravée. 

» Avec 18 000 abonné·e·s, l’Opéra de Tel Aviv reçoit chaque année 7,4 millions de dollars de fonds gouvernementaux sur un budget de 26,4 millions, alors que les subventions publiques à la vie culturelle des Palestinien·ne·s de l’Etat israélien (1,5 million) plafonnaient, dans le dernier budget de l’État, à 2,5 millions de dollars: 7,4 millions pour 18 000 fans de culture occidentale contre 2,5 millions pour l’ensemble de la vie culturelle de 20% de la population de l’État israélien. Ces chiffres donnent un aperçu du mépris social et raciste que le régime voue aux citoyen·ne·s palestinien·ne·s de l’Etat israélien depuis près de 70 ans. »

Texte complet sur le site bds.ch