Xstrata et Glencore: Halte aux dégâts sociaux et environnementaux !

Ces deux multinationales
helvétiques, véritables géants miniers, sont
régulièrement dénoncées par les populations
locales pour leurs méfaits, particulièrement en
Amérique latine. Rappelons que Glencore est une
société de courtage en tête des entreprises suisses
et classée parmi le Top 200 des multinationales ; elle
possède par ailleurs 35% de Xstrata. Cette dernière est
une entreprise minière, premier producteur mondial de Zinc. Nous
devons répercuter ces accusations en Suisse, lieu de leurs
sièges sociaux (Zoug), dans un mouvement de solidarité
internationale pour le climat et la justice sociale.

Des géants toujours plus grands

Les secteurs minier et énergétique jouent un rôle
essentiel dans le système capitaliste et en illustrent les
effets délétères sur le climat et la justice
sociale. Dans le secteur minier sous contrôle des
multinationales, le montant des fusions-acquisitions a atteint 153,4
milliards de dollars en 2008, en baisse de 4% par rapport à
2007, mais avec un quadruplement de la part des acheteurs chinois,
qu’illustre la percée de Chinalco dans Rio Tinto.

    La crise a ralenti ce processus, avec le
resserrement du crédit et la chute des prix des métaux,
à l’exception de l’or. Mais pour les leaders du
secteur, malgré les licenciements massifs en 2009, les
fondamentaux sont favorables à l’industrie minière
(PWC, août 2009).

    Depuis plusieurs années, des ONG et des
associations locales dénoncent les activités de ces
multinationales. Glencore et Xstrata ont exproprié par exemple,
les habitant·e·s sur le site des mines de charbon de
Cerrejon en Colombie. L’exploitation minière conjugue
partout l’exploitation des travailleurs·euses, la
dégradation de l’environnement et la destruction des
tissus sociaux.

Soutenons la campagne internationale contre Xstrata en Patagonie chilienne !

Depuis plus d’un an, des associations chiliennes de
défense de l’environnement et des populations locales ont
préparé une campagne dénonçant les
agissements de Xstrata et d’autres entreprises en Patagonie, une
région classée réservoir mondial de
biodiversité, est soumise aux lois de privatisation de
l’eau datant de l’ère Pinochet.

La privatisation de l’énergie électrique chilienne
va de pair avec une atteinte à l’environnement sans
précédent. De récents sondages ont montré
qu’une majorité de la population rejette ces projets
mégalomanes, au profit d’alternatives
énergétiques tout à fait réalisables et
respectueuses de la nature. Nous devons soutenir le combat des
associations chiliennes et agir en Suisse contre Xstrata!

GC