Large front de soutien pour Daniel Devaud à la Cour des comptes
Large front de soutien pour Daniel Devaud à la Cour des comptes
Le comité de soutien
« Daniel Devaud à la Cour des
comptes » rassemble plus de 120 personnalités ainsi
que nombre dorganisations de poids de la vie politique,
syndicale et associative genevoise. Lautre jour à
Genève, plusieurs représentant·e·s du
comité de soutien ont présenté leurs arguments aux
médias.
Tobia Schnebli, secrétaire de solidaritéS, a tout dabord évoqué limportance de cette élection : « Deux
visions de lEtat et de la société
saffrontent dans cette élection. Le soutien est
représenté ici par les partis politiques de gauche
(solidaritéS, Verts, PS) et les syndicats, mais il est en
réalité plus large puisquil sétend
jusquà certaines personnalités du centre et de la
droite. On constate aussi une mobilisation inhabituelle au sein de la
société civile sétend à
lAVIVO, à lAssociation des Juristes Progressistes,
au GSsA et à ContrAtom, … »
Carlo Sommaruga, Conseiller national PS et co-président du comité de soutien (avec Ueli Leuenberger, président des Verts suisses) a rappellé que la Cour des comptes est avant tout un organe de contrôle indépendant. « Les
compétences de Daniel Devaud, reconnu pour son
intégrité et pour la qualité de son travail
à linstruction de nombreuses affaires financières
complexes, montrent quil a le profil idéal pour ce poste.
Cest le candidat de la légalité, puisque son
attachement au respect de la loi lui a coûté son poste de
secrétaire adjoint du Département de lEconomie
publique. Cest cette indépendance et cette
capacité à résister aux pressions politiques que
nous défendons. De plus, Daniel Devaud est un humaniste,
défenseur dun Etat social fort mais efficace et
transparent. Au sein de linstitution judiciaire, il a
démontré sa capacité à fonctionner de
manière collégiale, ce qui est essentiel. Son adversaire,
au contraire, est un idéologue ultralibéral et sectaire,
dont lobjectif nest pas de servir lEtat mais bien
de laffaiblir, en effectuant un travail de sape contre
lEtat et dattaque contre les prestations sociales. »
Yvan Rochat, président des Verts genevois, a expliqué : « Dès
le début, la candidature de Daniel Devaud, de par ses
qualités et son parcours, nous a paru légitime, car
garante dun Etat impartial. Les Verts ont un profond respect
pour laction de la Cour des comptes et pour laide
quelle apporte aux députés, citoyens, etc. Nous ne
partageons aucun objectif de la vision de lEtat de
lidéologue UDC qui est ladversaire de Daniel
Devaud dans cette élection. » Il a également
expliqué pourquoi il ny a pas de bulletin
« Les Verts » dans la brochure de
vote : « Cela nest quà cause
dune question de timing. Lorsque nous avons tenu notre
assemblée générale pour nous déterminer sur
notre position à la Cour des comptes, René Longet (PS)
était encore en lice. Face à ces deux candidatures,
lAG a préféré laisser la liberté de
vote, il était ensuite trop tard pour déposer une liste
lorsque le candidat PS a retiré sa candidature. Notre soutien
à Daniel Devaud est plein et entier et nous appelons nos membres
et sympathisant·e·s à se mobiliser pour cette
élections importante. »
Manuela Cattani, cosecrétaire générale du SIT et vice-présidente de la CGAS a
rappelé que son syndicat ne prend pas souvent position pendant
les élections car le SIT tient à son autonomie du monde
politique. « Toutefois,
pour cette élection, nous avons jugé quil y avait
un intérêt pour les salarié·e·s
à prendre position car la Cour des comptes doit exercer sa
mission de manière rigoureuse. De plus, cette élection se
présente dans un contexte de clivage politique total: dun
côté, un candidat de la droite et de
lextrême-droite à qui il faut barrer la route. En
effet, celui-ci est non seulement le candidat anti-étrangers
mais aussi celui des milieux qui veulent moins dEtat, moins de
prestations publiques et qui défend des positions qui ne vont
pas du tout dans le sens de lintérêt des
salariés. LUDC a par exemple refusé au niveau
national la loi sur le chômage, car elle nallait à
leur goût pas assez loin dans les économies et dans le
démantèlement des prestations aux chômeurs. Une
juge de gauche part, il est logique quun autre juge de gauche la
remplace pour barrer la route à la droite et à
lextrême-droite. »
Andrée Jelk-Peila, présidente du Cartel Intersyndical de la fonction publique a expliqué le soutien du Cartel : « Dune
part parce que Daniel Devaud, comme ancien membre du bureau du Cartel
connaît très bien les rouages de lEtat et
quil y a fait un très bon travail pour défendre la
fonction publique en son temps. Dautre part, parce quil a
toujours faire preuve dune très grande
intégrité, ce qui est une qualité essentielle pour
le poste en jeu qui demande une très grande indépendance
desprit. En face, nous avons un idéologue très
partial qui veut attaquer lEtat. Nous avons le choix entre le
très bon et linacceptable. Sans hésiter, nous
choisissons le très bon ! »
Voir : www.danieldevaud.ch –
pour une liste à jour des personnes et organisations qui
soutiennent le candidat de la gauche. (AVIVO, CGAS, Juristes
progressistes, GSsA, ContrAtom…)