Livres en lutte

Par des militants de base
Les nouveaux partisans : histoire de la gauche prolétarienne
Marseille, Al Dante, 2015

 

Quarante ans après son auto-dissolution, la Gauche Prolétarienne – sans nul doute l’organisation révolutionnaire d’extrême gauche la plus importante, par son impact politique, lors des années agitées de l’après mai 68 – n’a, à ce jour, fait l’objet d’aucune publication digne de ce nom. Cette chronologie documentée et commentée de la Gauche Prolétarienne, de sa constitution jusqu’aux lendemains de sa dissolution, (avec son journal La Cause du peuple, et son bras armé, la Nouvelle Résistance Populaire) a été rédigée collectivement par un groupe de militants de base.

 

 

Christophe Granger
La destruction de l’université française
Paris, La Fabrique, 2015

 

Le Conseil européen l’a dit en 2000 : l’université doit faire naître « une économie de la connaissance compétitive, facteur d’une croissance durable ». Désormais, les universités sont contrôlées par des conseils d’administration où siègent des patrons et des cadres de grandes entreprises. Désormais, dans une opacité voulue, la précarité s’est généralisée. Dans le monde entier, du Chili à l’Angleterre en passant par le Canada ou la Grèce, des étudiants sont en lutte contre cette liquidation. En France, les collectifs de précaires se multiplient, investissent, manifestent, font grève.

 

 

Andy Merrifield
Métromarxisme
Genève, Entremonde, 2015

 

Métromarxisme évoque le rapport du marxisme à la ville à travers des chapitres biographiques sur Marx, Walter Benjamin, Guy Debord et David Harvey. Chaque partie propose une analyse accessible de la contribution de chacun de ses auteurs à une théorie de la ville. Il suggère que l’interaction entre la ville en tant que centre de la vie économique et sociale et son potentiel de changement a généré un corpus majeur. Ces travaux furent essentiels pour faire avancer des transformations politiques et sociales.

 

 

Federico Tarragoni
L’énigme révolutionnaire
Paris, Les prairies ordinaires, 2015

 

Si l’on en croit de nombreuses analyses médiatiques, scientifiques ou profanes des révolutions en cours, du monde arabe à l’espace post­soviétique, de la Grèce à l’Espagne, en passant par l’Amérique latine, la révolution est terminée. Pire : si elle est terminée, c’est en fait qu’elle n’a jamais eu lieu. Ceux qui y ont cru, ceux qui continuent d’y croire, sont des dupes, victimes d’une propagande d’État.

 

 

Tiré et adapté des présentations des éditeurs.