Grève féministe dans les écoles neuchâteloises

Enseignantes et élèves se mobilisent dans le canton de Neuchâtel. Côté examens: feu vert. Aucune école du canton n’organise d’examens le 14 juin. Impossible de détailler ici toutes les initiatives prises. Mais ce qu’on peut dire à quelques jours de la grève, c’est que les cours – là où ils auront lieu – ne ressembleront de loin pas tous aux leçons habituelles.

Harcèlement et drague, c’est pas pareil

Les apprentis des métiers du bâtiment de Colombier (CPMB) participeront entre 8 h et 16 h à un atelier sur le thème du harcèlement de rue. L’école organise cette activité à l’initiative d’une des enseignantes qui a pris contact avec le groupe STOPharcèlementNE. Avec l’aide d’un éducateur de rue, qui intervient régulièrement sur ce thème en ville de Neuchâtel et deux comédiens habitués à l’impro, les apprentis (tous des garçons) participeront ainsi, à leur manière, à la grève féministe. Une leçon pour la vie.

Questionner les stéréotypes de genre

L’association Succès Egalité Mixité (SEM), active dans le Canton de Neuchâtel depuis 2013, a proposé ses services aux enseignant·e·s intéressé·e·s, en passant par le collectif neuchâtelois pour la grève des femmes*. De nombreuses classes vont bénéficier de cette offre, sous des formes très différentes, adaptées à l’âge des élèves.

S’organiser pour faire grève

À l’instar des étudiantes de l’Université et des Hautes Ecoles, de nombreuses lycéennes se préparent à faire grève. Elles seront dans la rue. Avec leurs enseignantes. Des comités de grève ont vu le jour dans plusieurs écoles.

ME