Irak

Résistance croissante

«La capture de Saddam Hussein à la mi-décembre a seulement permis de confirmer que Saddam ne contrôlait pas ce qui semble vraiment être une résistance populaire, puisque les attaques de la guérilla ont continué sans trêve. Alors que nous entrons dans le quatrième mois de 2004, la question n’est plus de savoir si la résistance irakienne va développer quelque chose d’équivalent à l’offensive du Têt [Vietnam, janvier 1968], mais quand» (Walden Bello, responsable de Focus on the Global South (Bangkok), Interpress Service).

L’occupation après le 30 juin

«Tout le monde est focalisé sur le 30 juin, mais en réalité le vrai test sera celui des élections qui suivront et qui seules pourront donner une légitimité au futur gouvernement. Toutefois, il restera faible et nous ne pourrons pas, quoi qu’il en soit, nous désengager tout de suite» (Francis Fukuyama, professeur d’économie politique internationale à la John Hopkins University, auteur de La fin de l’histoire, Wall Street Journal, 24 avril 2004).

«Il faut faire plus pour faire face à l’échéance du 30 juin qui reste encore mal préparée. Le transfert de souveraineté n’inclura pas les questions de sécurité» (James Schlesinger, ancien directeur de la CIA, secrétaire à la Défense de Richard Nixon et de Ferald Ford, Wall Street Journal, 25 avril 2004).

5 juin dans la rue

«Alors que l’armée US est occupée à conduire un assaut meurtrier contre des centaines de milliers d’Irakiens à Fallujah et ailleurs, le mouvement anti-guerre va descendre dans la rue le 5 juin pour demander le Retrait des troupes – toutes les troupes étrangères hors d’Irak. (…) Nous allons aussi demander la fin de l’occupation coloniale de la Palestine – soutien au droit au retour; US hors de Haïti, de Corée, d’Afghanistan, des Philippines, de Colombie, de Cuba, du Venezuela; de l’argent pour les emplois, l’éducation, le logement et la santé – Pas pour la guerre; Défendons les libertés et les droits civils» (A.N.S.W.E.R Coalition – Act Now to Stop War & End Racism).