J'y vis, j'y vote! 2x OUI

J’y vis, j’y vote! 2x OUI

A Genève, 4 habitant-e-s sur 10 n’ont pas le droit de signer une initiative ou un référendum, sans parler de voter ou d’être élu-e-s, même après des années de résidence, parce que d’origine étrangère…

A Genève, 4 habitant-e-s sur 10 ne veulent signer aucune initiative ni référendum, sans parler d’aller voter ou de se présenter à des élections, bien qu’ils jouissent de l’ensemble des droits politiques, parce qu’ils-elles sont abstentionnistes…

A Genève, il n’y a donc guère que 2 habitant-e-s sur10 qui prennent part aux élections et aux votations. Parmi les jeunes de 18 à 20 ans, ils/elles ne sont que 1 sur 10…

«Ils font de toute façon ce qu’ils veulent»

Les principaux pouvoirs économiques, de plus en plus concentrés, ont une emprise déterminante sur nos vies. La démocratie représentative paraît ainsi bien chétive pour peser sur leurs décisions. Ce constat nourrit l’immobilisme et la résignation. «Il n’y a pas d’alternative!», disait déjà Mme Thatcher.

Au contraire, nous défendons une citoyenneté active, capable de défendre de véritables alternatives, qui repose sur l’engagement au quotidien de toutes et de tous:

  • Sur les lieux de travail, contre les licenciements, les baisses de salaire, les décisions arbitraires de l’encadrement et le harcèlement moral.
  • En agissant collectivement pour défendre les retraites, les assurances sociales, la qualité des services publics, de la formation, de la santé, le droit au logement, etc.
  • Mais aussi par l’attribution des droits politiques communaux et cantonaux aux résident-e-s d’origine étrangère…

«J’y vis, j’y vote!»

Les initiatives «J’y vis, j’y vote!» revendiquent que tous les habitant-e-s de Genève, quelle que soit leur origine, après 8 ans de résidence, jouissent des mêmes droits politiques communaux. C’est une mesure démocratique tout à fait élémentaire!

Genève est à la traîne. En effet, ces droits sont déjà reconnus dans les cantons de Fribourg, du Jura, de Neuchâtel et de Vaud… sans parler d’Appenzell RE, où plusieurs communes ont donné le droit de vote à leurs résident-e-s d’origine étrangère.

Au sein de l’Union Européenne, les ressortissant-e-s des pays communautaires disposent toutes et tous de droits politiques à l’échelle communale. En Belgique, notamment, les résidents étrangers d’un pays extérieurs à l’Union disposent de ces même droits après 5 ans.

solidaritéS appelle à voter 2 X OUI aux initiatives «J’y vis, j’y vote!», afin que chacun-e puisse signer une initiative ou un référendum, voter et être élu-e, à l’échelon communal.

Au-delà, nous défendons les droits politiques cantonaux pour l’ensemble des résident-e-s étrangers, comme au Jura et à Neuchâtel. (jb)