24 avril: 6 x NON à la régression sociale!

24 avril: 6 x NON à la régression sociale!

2xNON au retour
de la progression à froid

La droite veut étaler sur 2 ans l’adaptation au renchérissement du montant déterminant pour le «rabais d’impôts» ainsi que des déductions: primes d’assurance vie, frais professionnels et de perfectionnement, frais de garde des enfants, etc. C’est un retour de la «progression à froid» des impôts, dont les recettes supplémentaires – modestes – sont essentiellement à charge des bas et moyens revenus et qui ne touche pas ou peu les plus riches. C’est l’inverse qu’il faut faire, comme le proposent nos initiatives pour une contribution de solidarité des grandes fortunes et pour la suppresson des cadeaux fiscaux aux très revenus.

NON à la diminution
de 13% du revenu
minimum des invalides

Ce sont 9000 personnes invalides du canton qui verraient leurs revenus réduits. Les handicapé-e-s dont la rente AI maximum est de 2150 Fr. ne peuvent vivre décemment à Genève!. Ceux qui n’ont pas un «bon» IIe pilier doivent donc demander à l’OCPA des prestations complémentaires fédérales et cantonales pour avoir un minimum vital. Mais le complément fédéral assure un minimum si bas (1470 Fr. par mois pour une personne seule, plus le loyer avec certaine limite et l’assurance maladie de base) que le canton complète ce revenu jusqu’à 2250 Fr. par mois. C’est ce montant que le Conseil d’Etat et la droite veulent amputer de 300 Fr. par mois!

NON au transfert
de charge aux communes de prestations
complémentaires AVS et AI à hauteur de 45 millions.

Air connu: la Confédération se décharge sur les cantons de prestations sociales sans assurer leur financement. Les cantons à leur tour – comme dans ce cas – les transfèrent aux communes sans garantir les montants nécessaires. Les prestations sont fragilisées et à terme diminuent ou sont supprimées… Les communes les plus «pauvres» participeront davantage à ce financement de l’OCPA et risquent de devoir supprimer d’autres prestations communales ou d’augmenter leurs impôts. Mais les communes les plus riches ne seraient pas ou peu touchées. En l’absence d’une réelle solidarité financière entre les communes, le transfert de charges entre canton et communes ne peut avoir que des effets négatifs sur les communes populaires et leurs habitant-e-s!

NON au saccage des droits des chômeurs-euses

Ce sont les mêmes qui licencient et sont responsables du chômage, et qui s’en prennent aux droits des chômeuses et des chômeurs, en coupant leurs possibilités d’emploi et en les contraignant à l’assistance publique, pour faire pression sur l’ensemble des salaires et des conditions de travail. Genève a mis sur pied un dispositif qui offre notamment aux chômeurs-euses en fin de droit fédéral un emploi temporaire cantonal (ETC), qui permet à une personne qui a épuisé ses indemnités de chômage d’obtenir un emploi durant une année auprès d’une collectivité publique ou institution à but non lucratif. Cela lui fournit – après deux ans de chômage – un emploi et un salaire, lui évitant l’assistance publique et lui permettant de recouvrer un nouveau droit à des indemnités fédérales de chômage. Voilà ce que la droite et l’UDC cherchent à démonter aujourd’hui!

NON à la privatisation
rampante des Transports Publics Genevois (TPG)

Contre l’avis même du Conseil d’Etat, l’Entente bourgeoise, alliée à l’UDC, a voté une loi supprimant la limite maximale de 10 % de sous-traitance au privé de l’activité des TPG. Ainsi plus rien n’empêcherait la direction de cette entreprise publique de privatiser les lignes, l’entretien des véhicules, le contrôle et la gestion du réseau. La qualité et la sécurité du service seront en danger, tous les usagers sont concernés! Cette loi ouvre la porte à la privatisation morceau par morceau des TPG, ce qui entraînera évidemment une dégradation des conditions de travail et des pertes d’emploi! Les TPG doivent rester un service public à part entière, afin de garantir une offre de transport étendue et de qualité sur tout le territoire. Un service orienté uniquement vers le profit ne répond pas de manière écologique durable aux besoins de la population.

Pierre VANEK