Ce n’est pas aux salariés de payer la crise!

Ce n’est pas aux salariés de payer la crise!

En dehors de tout débat
démocratique, le Conseil fédéral a
décidé l’octroi d’un programme de 68
milliards de francs pour venir en aide à l’UBS. Cette
intervention est loin d’être gratuite. A l’heure
où le système capitaliste montre ses limites, le Conseil
fédéral veut reporter les coûts de son sauvetage
sur le dos des salarié-e-s:

• Alors que la crise actuelle aura pour conséquence une
augmentation de 50% du nombre de chômeurs-euses, une nouvelle
révision de la Loi sur le chômage vise à diminuer
les indemnités!

• Le Conseil fédéral annonce la diminution du taux
minimal de rendement de la prévoyance professionnelle. Cette
diminution de 27% du rendement se fera au détriment de nos
rentes! Mais aucune mesure n’est envisagée afin de
maintenir le pouvoir d’achat! Une augmentation réelle des
salaires doit être combinée avec
l’établissement d’un paquet de droits sociaux contre
la crise!

• Pour un salaire minimum légal: Parce qu’un salaire
doit permettre à tout-e travailleur-euse de vivre dignement, il
est temps d’instaurer un salaire minimum légal de 4000
francs par mois.

• Pour un système de retraite social et solidaire: La crise
financière montre les dangers d’un système de
retraite basé sur la capitalisation (2e pilier). Il importe de
renforcer l’AVS, basée sur le principe de la
répartition et de la solidarité.

• Pour une interdiction des licenciements: Aucune entreprise
réalisant des bénéfices ne devrait pouvoir
licencier du personnel. Il faut augmenter les droits des
chômeurs-euses qui ne sont en rien responsables de la crise.

• Pour des programmes d’investissements sociaux: Compte tenu
des dégâts d’un système où le
crédit est abandonné aux seules lois du profit, il est
temps de créer un véritable service public du
crédit, à même de financer des investissements
sociaux.


Nous
avons reproduit ci-dessus le texte de l’appel d’Unia Genève
à la manifestation du 15 novembre à Zurich.