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4.02.2011

Forum social mondial de Dakar: le défi d’une solution globale hors système

Forum social mondial de Dakar: le défi d’une solution globale hors système



A la veille de l’ouverture du
FSM à Dakar, le 6 février prochain, nous reproduisons
l’entretien réalisé par Sergio Ferrari avec notre
ami Eric Toussaint, membre de son Conseil international depuis dix ans.
Historien et politologue, il est aussi l’un des principaux
animateurs du Comité pour l’annulation de la dette du
tiers monde en Belgique et à l’échelle
internationale (www.cadtm.org).

Comment vois-tu aujourd’hui le Forum social mondial ?

Le Forum est presque le seul espace mondial où convergent des
mouvements sociaux, des ONG, des organisations politiques de gauche et
même des gouvernements progressistes, et c’est pourquoi je
pense qu’il faut le renforcer. Il n’existe pas
d’autre instance de ce type. En dépit des critiques que
l’on peut avoir à son égard, on ne peut
l’abandonner. Et créer autre chose n’aurait pas de
sens: ce serait une structure concurrente qui resterait très
limitée. Le FSM, c’est ce que nous avons
aujourd’hui. Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas
certains éléments préoccupants dans son
évolution.

Qu’entend-tu par préoccupants ?

On observe plusieurs aspects gênants. Tout d’abord, la
décision de la majorité des dirigeants ou des animateurs
du FSM de ne pas aller au delà d’un forum,
c’est-à-dire de refuser de modifier la Charte des
principes afin de permettre au forum d’adopter des
déclarations finales et des plans d’action. Ensuite,
à cause de son succès, des pouvoirs publics et des
fondations privées se montrent très décidés
à offrir au FSM un soutien significatif. On observe une tendance
à organiser des évènements très
coûteux, avec des budgets très élevés, et je
trouve cela préoccupant. Sans parler de deux risques
supplémentaires bien présents. En premier lieu, celui de
créer une «industrie du FSM»: déjà,
des ONG très puissantes structurent des projets autour du FSM,
et elles en vivent. Ensuite, le danger est de voir apparaître une
sorte de «bureaucratie altermondialiste». Il s’agit
d’une strate de dirigeants qui, grâce à leurs
fonctions, disposent d’un certain pouvoir et de certains
privilèges, et se perpétuent à leur poste depuis
des années.

Quelle « antidote » permettrait de
bloquer ces tendances ou de lutter contre ces éléments
préoccupants ?

Heureusement, il y a des éléments positifs. Le Conseil
international du Forum propose, de prendre des mesures pour ne pas
retomber à Dakar dans les mêmes erreurs que celles
commises en 2007 lors de l’édition de Nairobi (Kenya), qui
a sans doute été l’échec le plus flagrant du
FSM.J’ai plutôt confiance qu’à Dakar ces faux
pas ne vont pas se reproduire ; par exemple, celui de donner
l’exclusivité des communications dans l’espace du
FSM à une multinationale, ou de fixer des prix
d’entrée très élevés, impossibles
à payer par les participant-e-s locaux de secteurs populaires.

    Pour que Dakar soit un succès, je pense
qu’il faut renforcer la présence des mouvements sociaux
africains et du reste du monde. Le vent souffle dans ce sens.
Début novembre 2010, mandatés par
l’Assemblée des mouvements sociaux, nous avons
organisé dans la capitale du Sénégal une rencontre
préparatoire de mouvements populaires. Elle s’est tenue
juste avant une nouvelle réunion du Conseil international
destinée à régler les derniers détails de
l’évènement de février prochain.

Quel bilan fais-tu de ce séminaire préparatoire ?

C’est un succès pour ce qui est de la participation.
Beaucoup de mouvements sociaux sénégalais étaient
présents. Plus de 60, parmi lesquels les grands syndicats ruraux
et urbains, qui sont nombreux, ainsi que des représentants
d’organisations de pêcheurs, de cultivateurs, de quartiers,
de jeunes et de femmes. Tous sont venus, ce qui montre qu’il
existe une vraie dynamique et permet d’avoir bon espoir. Les
participant·e·s se sont montrés enthousiastes et
optimistes quant au soutien que le FSM peut avoir dans les quartiers
populaires de Dakar et dans des régions éloignées
et sur la possibilité que son message soit reçu. Des
activités seront organisées dans les quartiers les jours
précédant le forum. Le CADTM prépare un spectacle
politico-culturel de hip hop, auquel participeront des groupes connus
qui refusent de se faire récupérer par le marché.
Ils interprèteront des morceaux nouveaux, qui parlent de la
dette, de la souveraineté alimentaire, des accords
défavorables entre le Sénégal et l’Europe,
etc.

    Au plan régional, le soutien
décidé des jeunes est senti comme un fait important. Une
caravane d’autocars partira du Nigeria la troisième
semaine de janvier. Elle passera par le Bénin, le Togo, le
Burkina Faso et le Mali, où elle rejoindra d’autres
délégations venant de Conakry. Elle aura parcouru des
milliers de kilomètres avant d’arriver à Kaolack
(seconde ville du pays).

    Nous attendons des centaines de participant-e-s
à cette initiative, que nous impulsons avec le Forum social
africain et des réseaux tels No vox et ATTAC. Le CADTM se
contente de stimuler la préparation des actions, il ne souhaite
pas la monopoliser ni avoir une position hégémonique.
Nous recherchons une véritable convergence.
    Nous allons également organiser les 2, 3 et 4
février à Kaolak un séminaire sur la lutte des
femmes, auquel participeront aussi des représentantes de tous
les continents. Ces initiatives, si le FSM de Dakar devait avoir des
résultats limités, auraient en soi une valeur
mobilisatrice. Or il est essentiel de renforcer les dynamiques sociales.

Est-ce une tentative pour dynamiser la participation dans la sous-région ?

En effet. Le Nigeria est à 2 500 kilomètres de
Dakar. Le fait que la caravane passe par différents pays donne
l’occasion de faire connaître le Forum. Des
activités seront menées à bien à chaque
étape pour expliquer ce qui va se passer à Dakar. Tout
cela me conduit à un enthousiasme prudent.

Une dynamique différente de l’édition de Nairobi, que tu considères comme un échec ?

C’est l’espoir que nous avons. Il faut rester prudents sur
les résultats de Dakar, un mois avant le FSM le grand public sur
place n’est pas informé de
l’évènement, ce qui est très
différent de ce qui s’est passé à Belem en
2009 ou à Porto Alegre en 2005 et avant, mais objectivement, les
conditions sont réunies pour qu’on assiste à une
large participation du peuple sénégalais et des
mouvements sociaux du pays et de la région. Nous allons voir si
cet espace ouvert, cette invitation large et rendue plus facile pour
les locaux va entraîner une bonne participation populaire.

    J’ai quelques craintes concernant les
mouvements sociaux sénégalais qui, selon l’analyse
de collègues syndicalistes, traversent la période la plus
noire des vingt dernières années pour ce qui est de leur
capacité de mobilisation. La conjoncture n’est pas bonne;
cependant elle ne dépend pas de ces mouvements mais de
conditions politiques plus globales.

    Il y a un élément important: le
premier jour du FSM – et les jours précédant son
ouverture – l’accent sera mis sur les 50 ans de
l’indépendance africaine. Des activités auront lieu
sur l’île de Gorée, en face de Dakar,
d’où sont partis plus d’un million d’esclaves
entre le 16e et le 18e siècle. Une façon de mettre en
accusation l’esclavage d’hier et le système actuel,
un moment symbolique important pour la mémoire collective, comme
un pont entre le passé et le futur, un appel à se dresser
face aux crises mondiales.

En parlant de crises mondiales, le FSM de Dakar devra lui aussi
s’intéresser aux résultats du Forum
économique mondial de Davos (Suisse) qui se sera tenu juste
avant, entre le 26 et le 30 janvier…

En effet. Nous vivons une crise du système où tout est
interconnecté: la crise est financière,
économique, climatique, alimentaire, migratoire. Elle atteint la
gestion au plan mondial, puisqu’aujourd’hui il n’y a
aucune institution mondiale qui jouisse de légitimité. Le
G20 n’est pas plus légitime que le G8. Et l’ONU ne
parvient pas à jouer le rôle prévu par sa charte.

    Cette crise est certes produite par les
progrès de la déréglementation, mais elle est
aussi directement liée au système lui-même. Le
message du FSM devra être plus clair encore que lors de sa
naissance il y a 10 ans. Il devra insister sur la
nécessité de mondialiser la résistance,
d’avancer des solutions globales et de proposer une autre voie
que le système capitaliste patriarcal globalisé.
    Ceux qui se réunissent à Davos ont
encore pour l’instant la capacité de lancer des offensives
contre ceux « d’en bas ». Ces derniers
dépassent peu à peu leur fragmentation – certes avec
difficulté – pour avancer vers la proposition d’une
alternative globale, qui est plus que nécessaire. Et je pense
que la solution n’est pas de réformer le système
actuel, mais de se situer résolument contre lui. 

* Traduction Michèle Faure.
Collaboration de presse E-CHANGER,ONG de coopération solidaire.

Auteur·ices:
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Paru dans le n° 182 de solidaritéS

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