Nous en avons plus que marre d'être tondus chaque année!
En 2016, le Conseil d’Etat « à majorité de gauche » prévoit une nouvelle grille salariale de limiter à nouveau la progression salariale pour la fonction publique (à 0,5 %). Certains députés envisagent même d’indexer à la baisse les salaires de la fonction publique.
Lors des récentes journées syndicales – organisées par le Syndicat des services publics/Enseignants (SSP-EN) et le Syndicat autonome des enseignants neuchâtelois (SAEN) – la péjoration des conditions de travail (manque de moyens, surcharge administrative) a été dénoncée et le projet d’une grille salariale à la baisse a été refusée.
Les enseignant·e·s SSP-EN ont voté le principe d’une grève d’une heure. Ils envisagent de boycotter les évaluations pour les élèves de premières années obligatoires et de retarder la correction des épreuves cantonales de 8e et 9e années. Le SAEN envisage en cas d’indexation négative des salaires une grève administrative dès le 1er janvier 2016.
Première échéance : un rassemblement, mardi 1er décembre, à 17 h 30, dans la cour du Château de Neuchâtel, appelé par le SSP, à l’occasion de la séance du Grand Conseil sur le budget 2016.
Présente à la 2e partie de la journée SSP-EN, la conseillère d’Etat Monika Maire-Hefti a tenté de défendre les options gouvernementales. La seule réponse à donner, c’est qu’« il faut traiter un gouvernement de gauche qui fait une politique de droite comme un gouvernement de droite » (Olivier Besancenot). Un axiome valable à Neuchâtel aussi.
Hans-Peter Renk