Appels syndicaux à la mobilisation

Appels syndicaux à la mobilisation

Deux appels circulent actuellement dans les milieux syndicaux, qui s’insurgent contre la politique du Conseil fédéral et des assureurs et proposent une mobilisation générale des femmes, des salarié-e-s et des retraité-e-s.

  1. «Les femmes sont en colère. Travailler plus longtemps pour des rentes réduites? NON merci!». Cet appel a été initié par la commission féminine du SSP/VPOD et dénonce l’élévation de l’âge de la retraite des femmes à 65 ans, la remise en cause des rentes de veuve, ainsi que la discrimination des femmes au seion du IIème pilier. Il dénonce les propos natalistes de Couchepin et du patronat, alors même que le partage inégal du travail ménager et éducatif au détriment des femmes ne donne droit à aucune compensation. Il se conclut par un appel à toutes les femmes à «s’engager fortement dans l’organisation et la participation à des actions locales et nationales»contre le démantèlement de leurs retraites, à «se préparer à lancer un référendum contre la 11ème révision de l’AVS» et «à ouvrir largement le débat pour envisager de sortir du 2ème pilier et renforcer massivement l’AVS».
  2. «Ne pas battre en retraite face à Couchepin et Villiger. Mobilisons-nous pour défendre le droit à la retraite!» Cet appel a été lancé par un certain nombre de militant-e-s et responsables syndicaux et invite l’USS à s’engager dans la bataille. Il refuse l’élévation de l’âge de la retraite, la réduction des rentes AVS et LPP et les attaques aux prestations AI. «Il est nécessaire, relève-t-il, de s’atteler à la recherche des solutions permettant de sortir de l’actuel système des 3 piliers, taillé sur mesure pour les grandes banques et assurances, pour un système de retraites populaires, fondé sur la répartition et assurant des rentes suffisantes à toutes et tous.» Afin de résister et de préparer la contre-offensive, il appelle à la construction d’un «mouvement de lutte sur la durée au niveau national, s’adossant sur la coalition la plus vaste possible d’organisations syndicales, d’associations de retraité·e·s et de mouvements féministes et sociaux divers». Il propose aussi un échéancier d’action, ponctué par des mobilisations locales, une manifestation nationale en septembre à Berne, une journée d’action et de grève fin septembre, ainsi qu’un effort de convergence avec les mobilisations européennes. Il propose la création de comités d’actions locaux capables de rassembler des forces au-delà du mouvement syndical pour former un comité national.

(jb)


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