Au Locle et à Neuchâtel: ça la fiche mal…
Le 24 novembre, les deux propositions de modification du droit du bail ont été refusées par une majorité des citoyen·nes. Excellente nouvelle. Au Locle, l’ASLOCA n’a pas pu poser ses affiches…
Rappelons que, si nous avons pu voter sur ces deux objets, c’est grâce à des référendums lancés par l’Association suisse des locataires (ASLOCA). Or, en ville du Locle, la section neuchâteloise de l’ASLOCA s’est vu refuser la pose de ses affiches par le Conseil communal dans sa nouvelle composition: depuis les élections d’avril 2024, la majorité est passée entre les mains du Parti libéral-radical (PLR), qui s’est attribué le Dicastère des travaux publics. Contrairement à d’autres localités, les Travaux publics sont chargés de l’affichage officiel lors des votations et élections.
Suite à un premier refus, la section neuchâteloise de l’ASLOCA a signalé aux autorités locloises que l’association était à l’origine du référendum. La pose de ses affiches était donc légitime. Mais le Conseil communal du Locle a persisté dans son refus.
En ville de Neuchâtel, où la gauche détient quatre mandats sur cinq à l’exécutif communal, les choses ne vont pas mieux, comme le montre un échange de correspondance entre la Grève du climat et le Conseil communal.
Dans une lettre ouverte, le collectif neuchâtelois de la Grève du Climat dénonce la disparition des supports d’affichage libre – repris par l’affichage socioculturel (quatre emplacements gérés par la ville). Trois solutions: payer, ne plus afficher, risquer l’affichage sauvage.
Dans l’un et l’autre cas, il ne faut pas laisser passer ces atteintes aux droits démocratiques. Il conviendra d’y donner une suite.
Hans-Peter Renk