Un mouvement
anticapitaliste,
féministe,
écosocialiste
  • Qui sommes-nous? →
    • Programme écosocialiste d’urgence
    • Résolution écosocialiste
    • Pour un féminisme du 21e siècle en lien avec les luttes d’émancipation sociale
    • Un mouvement anticapitaliste, féministe et écologiste pour le socialisme du 21e siècle
    • Plateforme de solidaritéS
  • Rejoignez-nous ! →
  • Abonnez-vous à notre bimensuel →
  • Université d’automne 2022 →

Site cantonaux

  • Genève
  • Vaud
  • Neuchâtel
  • ← Accueil
  • Tous nos articles →
  • Toutes nos vidéos →
  • Tous les numéros du journal →
    • Dernier numéro

Rubriques

National Écologie Féminisme International Monde du travail Immigration Racisme Histoire Queer Culture À lire À voir
À voir En mouvement
27.06.2025
Andor, une série pour rêver de résistance

Spin off de la saga Star Wars, la série Andor raconte les débuts de l’Alliance rebelle, l’organisation qui lutte inlassablement contre l’Empire et (spoiler) finira...

Anouk Essyad →
Féminisme Racisme À lire
27.06.2025
Le compromis racial et sexuel des femmes d’extrême droite

Les sympathies féminines pour l’extrême droite sont en hausse ces dernières années. Dans son livre Les vigilantes, Léane Alestra analyse cette dynamique en l’inscrivant dans...

Antoine Dubiau →
International Racisme
27.06.2025

Israël

Le déni colonial de la gauche israélienne

En Israël, les mobilisations contre la «guerre» à Gaza restent largement aveugles au fait colonial, ainsi qu’à sa concrétisation génocidaire. En raison des contradictions de...

Antoine Dubiau →
Monde du travail National Transports
27.06.2025
Entre panne et pression, le personnel de la CGN en première ligne

En deux décennies, la Compagnie générale de navigation sur le lac Léman a connu une profonde transformation de son activité. Dans ce contexte, les difficultés...

Antoine Dubiau Lionel Simonin →
National
26.06.2025
Une neutralité Suisse de gauche?

Que l’UDC s’accroche au mythe de la «neutralité armée» n’est pas très étonnant, ce concept est un des fondements de la réussite du capitalisme national,...

José Sanchez →
Monde du travail National
26.06.2025
Va bosser, Roland!

La déclaration du directeur de l’Union patronale suisse selon laquelle les salaires ne devaient pas nécessairement suffire pour vivre a suscité l’indignation. Pourtant, il n’a...

August Bremel José Sanchez →
Monde du travail Genève National
26.06.2025
Des salaires qui fondent au soleil

Alors que le Conseil national piétine les décisions populaires en favorisant les conventions collectives au détriment des salaires minimaux cantonaux, la droite genevoise ouvre une...

Luca Califano →
National Social Racisme
26.06.2025
Le Tribunal fédéral désavoue à son tour la répression de la mendicité

Après la Cour européenne des droits de l’homme, en 2021, c’est aujourd’hui le Tribunal fédéral qui rappelle au canton de Genève ses obligations de respect...

Clara Brambilla Louise Koch →
Vaud Éducation Monde du travail
26.06.2025
Victoire d’étape pour les enseignant·es vaudois·es des classes 1–2p!

À la suite du refus par le Grand Conseil d’une pétition demandant une augmentation des moyens pour le primaire, les enseignant·es du canton de Vaud...

Térence Durig →
International Immigration
26.06.2025

États-Unis

Soulèvements contre les rafles d’immigré·es

Depuis le 7 juin, des milliers de personnes ont occupé les rues de Los Angeles contre les raids de la police de l’immigration (ICE). Le...

Lola Crittin →
National International En mouvement
26.06.2025

Palestine

Face au génocide, la rue impose un horizon de décolonisation

En Suisse, la pression populaire en solidarité avec la Palestine ne faiblit pas. Lors de la grande manifestation nationale du samedi 21 juin, elle a...

Antoine Dubiau →
Édito International
26.06.2025

Iran

Israël

États-Unis

Imposer l’hégémonie par la guerre

Dénoncer les attaques de l’État colonial israélien et des États-Unis contre l’Iran ne signifie pas soutenir le régime brutal de Téhéran. Les bombardements des forces...

Joseph Daher →
En mouvement Forum social
21.03.2006

Forum Social Mondial de Caracas: quel bilan?

Forum Social Mondial de Caracas: quel bilan?

Plus d’un mois après le Forum Social Mondial, nous nous sommes entretenus avec Johnson Bastidas, réfugié politique colombien et doctorant en sciences sociales de l’Université de Lausanne, du bilan qu’il tire du forum de Caracas.

Tu étais au FSM à Caracas, peux-tu brièvement nous dire les impressions que tu en as tirées?

Le FSM de Caracas a représenté un point de rencontre important des mouvements sociaux d’Amérique latine. La délégation brésilienne était la plus fournie, suivie par la délégation colombienne. Bien entendu, les mouvements sociaux d’autres pays latino-américains étaient aussi bien représentés, ainsi que ceux d’Amérique du Nord et d’Europe. En revanche, les mouvements sociaux vénézuéliens étaient peu représentés comme tels au sein du forum… Nous avons partagé de nombreuses expériences au niveau du travail de base et d’organisation. Avec la poussée des mouvements sociaux et l’arrivée au pouvoir de plusieurs gouvernements de gauche en Amérique latine, la question de l’avenir social et politique du sous-continent était bien sûr au centre des discussions. La majorité des participant-e-s exprimaient aussi leur accord sur la solidarité internationale avec le processus vénézuélien et contre l’occupation en Irak. Malheureusement, la situation colombienne est restée dans l’ombre, malgré la gravité du conflit actuel.

Le forum social doit continuer à être un espace de réflexion et de débat, mais ne devrait-il pas contribuer à dégager les axes communs d’un programme d’action international contre les politiques néolibérales et l’impérialisme?

Il y a un important débat sur le futur du FSM. Suffit-il de se réunir chaque année pour échanger des expériences et des idées? Ne faut-il pas travailler à un plan d’action commun pour lutter contre le néolibéralisme et l’impérialisme? C’est pourquoi, Toni Negri a été interrogé sur les raisons de son OUI à la Constitution européenne et ses réponses n’ont guère convaincu… Dans l’autre camp, à Davos, ils ne se contentent pas de discuter, mais décident en commun. Il faudrait modifier la charte du FSM dans ce sens. Ceci dit, le processus politico-social en cours au Venezuela a encouragé les délégations présentes à se poser des questions essentielles sur les objectifs et les moyens d’une véritable transformation sociale, en rupture avec l’ordre dominant. Malgré la consigne unificatrice – «un autre monde est possible» – il n’y a en effet pas de véritable accord, ni sur les objectifs ni sur les moyens d’y arriver. Si le chemin électoral peut permettre à la gauche d’accéder au gouvernement, comment développer au-delà un véritable pouvoir populaire de base? Sur ce type de questions, il faut dire que le forum a manqué de substance.

Les mouvements sociaux représentent en germe une alternative de pouvoir. Mais quel rôle peuvent jouer les forces politiques de la gauche radicale pour contribuer à faire avancer une telle alternative d’ensemble?

Ce qui me paraît essentiel, c’est que les mouvements sociaux ne se contentent pas de renverser des gouvernements pro-impérialistes, comme en Argentine ou en Equateur, ce qui est déjà très encourageant. Il faut aussi qu’ils soient capables de construire un pouvoir alternatif, sous leur contrôle. Et pour cela, un programme et une orientation politiques révolutionnaires sont nécessaires. En Equateur, par exemple, le gouvernement actuel a oublié toutes les revendications de la CONAI [Confédération des nationalités indigènes, ndlr] et du Mouvement pachacuti, qui étaient à l’origine de la révolte indigène. Pour aller vite, rien n’a changé: la base de Manta est maintenant un territoire états-unien et le gouvernement garde le silence sur les effets de la fumigation des plantations de coca au glyphosate (roundup) à la frontière colombienne. En Bolivie, le MAS représente un autre exemple. Evo Morales est maintenant au gouvernement, mais les mouvements sociaux doivent approfondir la mobilisation et le travail de base pour s’ériger en pouvoir alternatif.

Les mouvements sociaux expriment des revendications essentielles pour de larges secteurs de la population. Leur priorité, c’est l’auto-organisation de la société pour faire valoir les besoins du plus grand nombre contre les intérêts des gros détenteurs de capitaux. Sans perspective de transformation sociale, ne risquent-ils pas d’être récupérés par la vision caritative de certaines ONG?

Les ONGs recouvrent des réalités très différentes. Certaines sont de véritables cache-sexe de l’impérialisme, qui permettent de privatiser des tâches du secteur public, d’autres sont quasiment des prolongements «officiels» de mouvements sociaux, bien que ne remettant pas en cause la démocratie représentative et le pouvoir des milieux économiques dominants. Ceci dit, le FSM devrait avant tout reposer sur les mouvements sociaux les plus représentatifs en contribuant à régionaliser et à internationaliser leur action face à un adversaire de mieux en mieux organisé à l’échelle planétaire. Sur le plan politique, la gauche anticapitaliste aurait aussi besoin de renouer avec les meilleures traditions de l’internationalisme. Il faut absolument mondialiser la résistance et travailler dur pour l’unité dans l’action. En même temps, le débat idéologique doit être pris aussi beaucoup plus au sérieux. Ne faudrait-il pas prendre aux mots, en particulier en Europe, l’appel d’Hugo Chavez à débattre de l’avenir du socialisme au 21e siècle?

Le capitalisme n’aura jamais un visage humain, il est donc inutile – et même trompeur – de chercher à le maquiller. Il faut le renverser. Mais que faire, lorsqu’il oppose la terreur aux revendications des masses populaires, comme aujourd’hui, par exemple en Colombie?

Dans la plupart des pays du sud, les conditions institutionnelles du développement des luttes sociales sont extrêmement difficiles. Elles se heurtent immédiatement au terrorisme de l’Etat, des paramilitaires et des hommes de main des grands propriétaires et des multinationales. Par exemple, l’insurrection armée zapatiste du Chiapas a permis de faire entendre la voix des indigènes, qui était restée étouffée par la violence de la domination qu’ils subissaient. En Colombie, la lutte armée a été aussi la seule façon de contester la violence du régime oligarchique. En effet, la lutte politique y coûte très cher. Ainsi, plus de 5000 membres de l’Union Patriotique ont été assassinés, ainsi que de nombreux dirigeants syndicaux, et la lutte sociale est systématiquement assimilée au terrorisme par le gouvernement, soutenu par les Etats-Unis (Plan Colombie). Les Européens ont beaucoup de peine à comprendre l’actualité de la lutte armée en Amérique latine. Le droit des peuples à résister à l’oppression doit pourtant être clairement défendu. Le Plan Colombie est un plan de mort qui vise à l’extension de l’empire états-unien, parallèlement à la Zone de libre-échange des Amériques (ALCA). Il équivaut au pillage de nos ressources naturelles et de notre patrimoine génétique. Dans ce contexte, la solidarité avec le peuple vénézuélien est aujourd’hui essentielle, parce que ses ennemis sont les mêmes que ceux des peuples irakien, cubain ou colombien.

Entretien réalisé par la rédaction


Echos de Caracas

«Pendant ces dernières années, sur le continent américain comme dans le monde entier, les luttes sociales contre le néolibéralisme et l’impérialisme ont produit une crise de légitimité du système néolibéral et de ses institutions. Les dernières expressions de cela ont été les défaites de l’ALCA à Mar del Plata et le NON à la Constitution européenne en France et Hollande» (Caracas, Appel de l’assemble des mouvements sociaux: www.ipsterraviva.net).

«Le président Chavez appelle le Forum social mondial à élaborer un plan d’action politique global pour vaincre l’impérialisme et sauver la planète de la destruction. (…) La lutte pour un monde meilleur, de paix et de justice, n’est pas seulement possible; elle est nécessaire, pas pour demain, mais maintenant. (…) Ce serait terrible si le Forum social mondial devenait un festival annuel de tourisme révolutionnaire» (Chavez, «Acte de clôture du FSM», Caracas).

«Il faut lutter contre le terrorisme patriarcal du néolibéralisme, dont le principal exécuteur est le gouvernement des Etats-Unis» (Cour internationale des femmes, Caracas).

«Le FSM est déficitaire parce que les discussions de fond n’y sont pas encore abordées et les luttes sociales ne sont pas coordonnées» (Lilian Celiberti, Articulation féminine Cadre-Sur, Uruguay).

«En Amérique latine, les Etats se sont dissociés du peuple, de même que les partis politiques. Les peuples latino-américains ont choisi les mouvements sociaux pour se rassembler» (Luis Britto, écrivain vénézuélien au FSM).

Auteur·ices:
Johnson Bastidas →
Partagez:
X ↗ Facebook ↗ Courriel ↗

Paru dans le n° 84 de solidaritéS

→ Tous les articles du numéro

← Précédent

Poids des primes… contre droit à l’avortement!

Suivant →

Restaurant de gauche, cuisine de droite...

Cela peut également vous intéresser...

9.04.2015
En mouvement Forum social
9.04.2015

Forum Social Mondial de Tunis 2015

Forum Social Mondial de Tunis 2015 : Les convergences et l'agenda des mobilisations

Le FSM s’est déroulé quelques jours à peine après l’attentat du musée de Bardo contre des touristes étrangers. La société tunisienne était sous le choc...

Juan Tortosa →
18.06.2014
International Forum social Socialisme Etats-Unis
18.06.2014

Le forum de la gauche américaine

Le forum de la gauche américaine : À la recherche d'un monde doté d'une véritable justice

Aux États-Unis, 2,3 millions de personnes sont en prison, ce qui en fait le pays avec le plus haut taux d’incarcération au monde (743 pour...

Dan La Botz →

Suivez-nous

Bluesky ↗︎
Mastodon ↗︎
Instagram ↗︎
Threads ↗︎
Facebook ↗︎

Contactez-nous

Courriel ↗︎

Rejoignez-nous!

J’adhère →

Abonnez-vous à notre bimensuel

Je soutiens, je m’abonne →

Contacts régionaux

Genève

Genève

25 rue des Gares
CP 2089
1211 Genève 2
E info@solidarites.ch ↗︎
T +41 22 740 07 40
fb @solidarites.ge ↗︎
Ig /solidarites_jeunes_geneve ↗︎

Vaud

Vaud

5 place Chauderon
1003 Lausanne
E vaud@solidarites.ch ↗︎
T +41 79 402 28 74
fb @solidarites.vaud ↗︎
Ig /solidarites_vaud ↗︎

Neuchâtel

Neuchâtel

Avenue de la Gare 3

2000 Neuchâtel
E ne@solidarites.ch ↗︎
T +41 77 502 79 53
fb @solidaritesne ↗︎
Ig /solidarites_ne ↗︎