En réaction à l’article «Genération Noir Désir», paru dans le no 84

En réaction à l’article «Genération Noir Désir», paru dans le no 84

Bien sûr, il faut saluer le disque de l’ensemble «Noir Désir» qui repart courageusement sans son chanteur, emprisonné, et même rappeler la belle carrière de ce groupe et tout ce qu’il a apporté.

Mais, comment peut-on réduire l’assassinat d’une femme, Marie Trintignant, par le chanteur Bertrand Cantat, à une simple expression: «l’affaire Cantat/Trintignant»? Si les médias se sont «acharnés» sur ce pauvre chanteur, c’est bien parce que des féministes se sont organisées pour que ce crime soit justement dénoncé comme le symbole de la violence conjugale envers les femmes. Cette violence si souvent banalisée, même excusée, qui tue.

Les femmes de solidaritéS avalent mal cet article dans le journal d’un mouvement qui se déclare féministe.

Maryelle BUDRY