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Un Forum Social Mondial construit par ses participants!

Un Forum Social Mondial construit par ses participants!

La phase de préparation du Forum social mondial (FSM), qui se tiendra à Porto Alegre du 26 au 31 janvier 2005, vient d’être officiellement ouverte. Cette cinquième édition va représenter «un saut qualitatif», explique Eric Toussaint, président du Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM) et membre du Conseil international du FSM. Après Mumbai, le mouvement altermondialiste, que l’on sent en pleine maturation, a repris le chemin de Porto Alegre avec des propositions novatrices. Nous reproduisons ici la traduction d’un entretien réalisé par Sergio Ferrari. (réd)

Certains critiquent le caractère de plus en plus gigantesque du FSM, estimant que la quantité étouffe la qualité de la réflexion et de l’action. Comment s’annonce la prochaine édition?

Selon mon interprétation personnelle, le Conseil international a tiré des conclusions des dernières rencontres. Nous sommes convaincus que les grandes conférences organisées jusqu’à présent par le Conseil ou par le Comité organisateur, et qui ont été le plat de résistance des Forums passés, doivent être limitées au maximum. Désormais, 95% des activités et du temps disponible seront consacrés à des initiatives autogérées. Je pense que c’est là une décision d’une importance majeure.

Cela implique un changement fondamental de la méthodologie des rencontres précédentes.

En effet. Il y aura des nouveautés et une nouvelle logique sera mise en œuvre. Nous prévoyons trois parties, bien différenciées, qui se succèderont de manière très cohérente. La première, qui durera deux jours, sera consacrée à des activités autogérées menées par les différents mouvements qui se reconnaissent dans la Charte du Forum et travaillent en synergie. La deuxième durera un jour et sera un moment d’articulation où ces mouvements définiront une thématique transversale, plus large et qui ait un effet agglutinant. Au cours de la troisième phase, des «appels à l’action» spécifiques seront élaborés et lancés.

Peux-tu donner un exemple?

Imaginons que les deux premiers jours, les différents mouvements et les réseaux qui travaillent sur la question de la dette organisent une activité. Dans un second temps, ils abordent une thématique plus large avec des acteurs qui travaillent, par exemple, sur la réforme des organismes financiers, ou bien même avec tous ceux dont le domaine d’action est en rapport avec le problème des flux de capitaux. Ces thèmes plus vastes permettent de trouver des dénominateurs communs. On peut même penser à une thématique encore plus étendue, celle de la finance internationale et des droits humains.

Que deviennent les expériences locales, celles d’en bas?

Il faut les intégrer dans cette dynamique. Par exemple, les droits des peuples autochtones pourraient être un thème transversal qui regroupe différentes approches: le droit à la terre, les biens publics planétaires. Je veux apporter une précision importante: du fait de la nature du FSM, il ne sera interdit à personne (qui respecte la charte du FSM) de proposer des ateliers ou des séminaires plus spécifiques. Mais nous allons favoriser les synergies entre les mouvements et les réseaux, et déconseiller les activités lorsqu’elles sont proposées par une seule organisation.

Peux-tu nous parler de la partie qui sera consacrée aux «appels à l’action»?

Il faut rappeler qu’il existait, lors des précédentes éditions, une tension potentielle, qui heureusement ne s’est pas manifestée sous la forme d’un antagonisme, entre le Forum en soi – qui ne peut prendre de positions concrètes ou appeler à la mobilisation, conformément à sa Charte – et l’Assemblée des Mouvements sociaux. Il y avait deux logiques différentes (et complémentaires) et donc certains risques lors de chaque Forum. Par exemple, la grande presse tendait à présenter la déclaration finale des Mouvements sociaux comme celle du FSM, ce qu’elle n’était pas. A mon avis, la nouvelle conception du FSM est une solution pour parvenir à supprimer cette tension latente. Le FSM va encourager ses différentes composantes à adopter des «appels à l’action», si bien qu’il pourrait y avoir 10, 15 ou 30 appels différents sous forme de déclarations séparées sur des thèmes différents.

Une sorte de saut qualitatif par rapport à ce qui s’est passé jusqu’à présent…

Oui, un réel progrès. Nous n’allons pas modifier la Charte du Forum, qui définit celui-ci comme un espace de rencontre et de réflexion. Mais les réseaux et les mouvements auront un espace plus large, promu par le Forum lui-même. Par ailleurs, ce changement représente aussi un défi pour les mouvements sociaux, qui devront s’articuler davantage et mieux. Après le premier FSM (Porto Alegre, 2001) ces mouvements se sont retrouvés à Mexico au mois d’août, trois semaines après la mobilisation de Gênes contre le G8. Cette rencontre a revêtu une extrême importance. Les organisations paysannes et celles des peuples autochtones, en particulier celles venues d’Amérique latine, y étaient particulièrement nombreuses. Malheureusement, ces rencontres qui se déroulaient en dehors des grands rassemblements du FSM ne se sont pas poursuivies. Pourtant, le secrétariat technique créé pour assurer la circulation de l’information et confié au Mouvement des sans terre et à la Centrale unique des Travailleurs du Brésil joue très bien son rôle. Par ailleurs, rappelons que les mouvements sociaux se sont réunis lors de chaque session du FSM et ont adopté des déclarations et des plans d’actions. C’était utile, mais il manque quelque chose. Il serait peut-être nécessaire que les mouvements sociaux se réunissent une nouvelle fois pour discuter de leurs propres initiatives, indépendamment des rencontres du FSM. Il est évident que les principales activités de ces mouvements dépassent largement le cadre du FSM.

L’an dernier, lors d’un précédent entretien, tu évoquais «l’asiatisation» du FSM, un aspect nouveau susceptible de représenter un apport important aux rencontres de Mumbai. Que pourrait apporter la cinquième édition sur le plan conceptuel?

Je pense que la réflexion sur la relation entre le mouvement altermondialiste et la réalité du pouvoir politique sera au cœur des prochaines rencontres. En janvier 2005, cela fera deux ans que le président Lula aura accédé au pouvoir au Brésil, le mouvement altermondialiste pourra tirer des conclusions, du fait de l’importance de ce pays et de celle des mouvements sociaux brésiliens au sein du FSM. Le challenge, ce sera de faire avec maturité un bilan de la relation du mouvement social avec le pouvoir politique. Cela ne sera pas facile. Le point de consensus pourrait être d’accepter que les attentes que nous avions avant l’arrivée au pouvoir de Lula n’ont pas du tout été rencontrées. Mais il y aura deux niveaux d’interprétation quant aux circonstances qui expliquent, ou non, cette situation.

Ne court-on pas le risque d’imprimer une nouvelle fois un caractère trop brésilien au débat de fond?

Non, pas du tout. J’évoque le Brésil car c’est un cas emblématique. Les Indiens qui viendront à Porto Alegre évalueront les premiers mois du nouveau gouvernement, dirigé par le Parti du Congrès et soutenu par deux partis communistes. Les Vénézuéliens feront part de leur propre vision de la relation du mouvement social de leur pays avec le processus révolutionnaire qui est en marche. Les Equatoriens, et plus spécialement les organisations indiennes, analyseront de leur point de vue le gouvernement de Lucío Gutiérrez, qu’ils ont aidé à faireparvenir au pouvoir et avec lequel ils ont rompu. Tous ces apports enrichiront un débat qui doit avoir une incidence mondiale. Non pour reproduire ou imposer des modèles, mais pour faire des apports concrets qui nous sont utiles, à nous qui vivons et agissons dans des réalités géographiques et politiques différentes. Quel bilan, quelles leçons allons-nous tirer de ces dynamiques particulières, pour nous, pour l’avenir? Nous devons aborder avec sérieux la réflexion sur la relation du mouvement altermondialiste avec le pouvoir politique. Je crois qu’il s’agit d’un important processus de maturation des acteurs altermondialistes…

Nous avons parlé de la forme et du contenu du prochain Forum. Y a-t-il d’autres éléments que tu souhaites évoquer?

J’aimerais aborder un aspect qui n’est pas moins essentiel que les autres: la conception du Forum comme un processus permanent et ouvert, et non comme un évènement annuel qui dure cinq jours. Nous ratifions cette conception. Le Conseil international a pris des décisions très concrètes pour que ce processus soit lancé dès maintenant. Depuis la fin du mois de mai – et jusqu’en août – tous les mouvements et toutes les organisations peuvent inscrire, par le biais du site web du FSM, les thèmes qu’ils veulent voir incorporer au programme de la prochaine édition. En septembre, nous aurons un premier aperçu et nous pourrons donc élaborer un programme qui réserve, comme je l’ai dit, 95 % de l’espace aux initiatives autogérées. Cela facilitera les synergies, les regroupements, le travail en commun.

De la même manière, le FSM ne se terminera pas avec la clôture du 31 janvier 2005. Il a été décidé qu’au cours des six semaines suivantes, se tiendrait une large réunion des toutes les composantes du FSM, des Forums régionaux et nationaux, etc., pour évaluer en profondeur ce qui se sera passé à Porto Alegre, échanger les opinions et les critiques de façon à pouvoir répondre aux attentes lors des prochaines rencontres.

Un effort supplémentaire pour que le Forum soit véritablement un processus.

L’insertion sur le terrain est le centre de gravité politique, qui nourrira par la suite une réflexion plus globale. Grâce à cette nouvelle méthodologie, à la prépondérance d’espaces autogérés, le FSM se mondialisera davantage, car pourront participer à sa dynamique tous ceux qui le désirent, et non pas seulement ceux qui font le déplacement à Porto Alegre.

Entretien réalisé en espagnol par Sergio FERRARI
et traduit par Michèle FAURE

Auteur·e·s :
Eric Toussaint →
Sergio Ferrari →
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Paru dans le n° 48 de solidaritéS

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