Mobilité / Energie : Sortir de l'impasse!

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En matière de mobilité, Genève doit opérer des choix. A trop vouloir contenter tout le monde, personne n’avance dans nos rues. Les TPG sont ralentis par un trafic d’autos trop dense, qui met en danger et pousse au conflit les cyclistes et les piétons.

 

Hausse de tarifs TPG, lignes de tram supprimées : ça suffit !

L’évolution récente des TPG s’est souvent faite aux dépens des usagers·ères. Contre la hausse de tarifs, l’initiative de l’AVIVO a remporté 56 % de OUI… mais ce vote a été contesté et nous devrons revoter ! Le «nouveau» réseau de tram et ses transbordements inconfortables sont aussi un vrai problème pour toutes les personnes à mobilité réduite ou entravée.

  • Revenons à des tarifs TPG abordables avec la gratuité comme horizon
  • OUI au retour des liaisons Carouge-Cornavin et Trois-Chênes-Cornavin avec une vraie priorité aux véhicules TPG

Mobilité douce : respectons la volonté populaire
L’initiative 144 demandant plus de sécurité pour les piétons et cyclistes, acceptée en 2011, reste lettre morte. Le budget «pistes cyclables» a même été réduit à néant !

  • Respectons la volonté populaire, sécurisons cyclistes et piétons !

 

Sortons du nucléaire, priorité aux économies d’énergie et aux renouvelables !

Alors que le Conseil fédéral se contredit entre les paroles (pseudo-volonté de sortir du nucléaire) et les actes (prolongation des centrales dangereuses, pas d’investissement sérieux dans les alternatives, etc.), Genève doit montrer l’exemple.

La catastrophe nucléaire en cours à Fukushima et la nécessité impérative de réduire nos émissions de CO2 pour éviter une catastrophe climatique exigent des mesures volontaristes et des moyens conséquents pour nous engager dans l’indispensable révolution énergétique du 21e siècle!

 

Aéroport de Genève : NON à une croissance sans limites!

L’aéroport projette de poursuivre son développement par la construction d’une aile Est dévolue aux gros porteurs, devisée à 350 millions. Ce projet s’inscrit dans la volonté d’augmenter toujours le nombre de passagers, qui a passé en 10 ans de 8 millions à 14 millions, avec un objectif de 20 millions en 2020. Conséquence, le trafic aérien participe de manière importante (20 % du total du canton) aux émissions de CO2, gaz à effet de serre à l’origine du réchauffement climatique. Alors même que ce réchauffement est fort de menaces pour l’humanité, que la communauté scientifique internationale insiste sur l’urgence de limiter ces émissions, l’aéroport se donne comme objectif une augmentation continuelle !
Il faut mettre un frein à cette logique de croissance insoutenable. Nous nous y engageons !

 

La menace nucléaire
De nouveaux incidents graves se sont déroulés cet été à Fukushima: 300 à 1000 tonnes d’eau radioactive se déversent chaque jour dans l’océan Pacifique. Des niveaux de radioactivité, 18 fois supérieurs à celui qui avait été mesuré une semaine auparavant et capables de tuer un être humain en 4 heures, viennent d’être relevés sur le site. La radioactivité de l’eau de mer à proximité a augmenté de 25% en un an ! Même les responsables ne comprennent pas ce qui se passe… Deux ans après l’accident, il n’existe toujours aucune stratégie pour sécuriser le site.

Les conséquences d’un accident similaire à Mühleberg ou ailleurs en Suisse seraient inimaginables. Comment évacuer la ville de Berne par exemple? Malgré cette situation, la droite a réduit la disposition antinucléaire dans la constitution genevoise. Au niveau national, le principe de la sortie du nucléaire n’est toujours pas engagé dans les faits, malgré les affirmations du Conseil Fédéral, et la prolongation illimitée de l’autorisation d’exploitation de la centrale de Mühleberg est un pas dans la mauvaise direction.

Nous exigeons une limitation à 40 ans maximum de la durée de vie des centrales ainsi qu’une sortie rapide du nucléaire !

 

Le trading des matières premières

Genève est l’un des plus importants centres mondiaux de ce commerce, qui fait des profits gigantesques sur les matières premières. Ces profits se font essentiellement sur le dos des populations sous-alimentées du Sud, et par l’appropriation des richesses minières de ces mêmes pays. Les petits paysans disparaissent au profit d’exploitations agricoles de dimensions industrielles. Idem pour les minerais, les mines étant contrôlées par ces même traders pour qui l’écologie et le respect des travailleurs indigènes est le dernier des soucis.

Ces firmes sont concentrées en Suisse, et particulièrement à Genève, parce qu’elles y bénéficient de conditions fiscales défiant toute concurrence.

Nous nous engageons pour limiter les nuisances de ces activités de trading, et pour supprimer les avantages fiscaux dont ils bénéficient !

 

Pour l’écosocialisme
Réchauffement climatique, pollutions, pertes de biodiversité, épuisement des ressources, dégradation des sols, voilà les ingrédients qui préparent un effondrement écologique qui menace le futur de l’humanité. C’est l’évidence même: «une croissance infinie est impossible dans un monde fini»… et le système capitaliste a un besoin absolu de croissance continue pour maintenir ce qui est sa seule raison d’être : la recherche du profit.

Nous pensons qu’il faut choisir l’écosocialisme contre la barbarie, que l’objectif est une très forte diminution du temps de travail au profit du temps libre, la suppression d’un travail répétitif et aliénant au profit d’activités diversifiées visant la satisfaction des besoins, une convivialité et une solidarité avec ses semblables, une vraie démocratie, un environnement préservé pour nous et les générations futures.

Un tel monde est aujourd’hui possible, il suffit qu’une majorité s’engage pour le construire !