FACE A LA CRISE DU LOGEMENT UNE SOLUTION - L'OCCUPATION !

Communiqué de soutien au collectif bâtiments vides (T27)

FACE A LA CRISE DU LOGEMENT UNE SOLUTION – L’OCCUPATION !

La crise du logement genevoise précarise toujours plus la plus grande partie de la population qui lorsqu’elle parvient à trouver un logement, se doit de payer un loyer exorbitant et ceci, pour des conditions d’habitation qui ne sont pas toujours salubres. Tout ceci, découle de la spéculation et des pratiques frauduleuses des promoteurs immobiliers ainsi que leurs alliés politiques bourgeois. Plus largement c’est la propriété lucrative liée au logement qui permet aux propriétaires d’extorquer le travail des locataires·rices. Genève est une ville et un canton qui laisse des personnes sans toits ou dans des conditions de logement difficile alors même que s’amoncèle quantités de bureaux et bâtiment vides.

C’est au sein de ce contexte que la FTI (Fondation pour les Terrains Industriels de Genève), un établissement public autonome qui gère la quasi-totalité des périmètres industriels du canton, regroupant en son sein des membres élus des communes et de l’État de Genève, mais aussi, un membre de la FER (Fédération des Entreprises Romandes) possède de larges terrains et près de 7 maisons vides à Meyrin. L’objectif à terme, conforme aux collaborations de l’État avec les firmes privées est d’y bâtir un complexe « écoParcs », c’est-à-dire de l’industrie lourde et polluante repeinte au vert du greenwashing, et ceci, afin d’y accueillir l’actuelle zone industrielle du PAV (Praille-Acaciat-Vernets).

Pour faire vivre des alternatives à ce projet d’un autre temps, le collectif bâtiment vide à lancé le projet T27, une occupation du lieu qui a duré tout le weekend durant. Une désobéissance civile créative qui vise à proposer de véritables solutions de logements, pour une culture accessible et non-marchande par et pour toutes les personnes qui souhaitent y prendre part. Suite à cela, la FTI a déposé une plainte envers la police à l’encontre des résident·e·x·s et annonce la retirer si le collectif quitte les lieux dans les 48h. Une fois chose faite, le collectif et ses allié·e·x·s quittent les lieux en attente du retrait de la plainte. Les évènements ne sont pas finis, la FTI s’engage à rencontrer le collectif fin octobre pour négocier avec celui-ci. Tâchons de faire comprendre à l’État et à sa machine que le social et le culturel ne sont pas à la bottes des industriels!

C’est donc en ces termes que le mouvement solidaritéS apporte tout son soutien au collectif bâtiments vides et aux différentes revendications que celui-ci pourrait apporter pour des lieux de vie, de solidarité et de culture!