Oui à la piétonisation, Non au parking Clé-de-Rive !

Ensemble à Gauche a été un acteur majeur de la récolte des signatures pour le référendum contre le parking Clé-de-Rive: nous nous étions engagés à récolter 1000 signatures, cet objectif a été tenu et dépassé, c’est 1136 paraphes que nous apportons à l’appui de la possibilité pour les habitant·e·s de la Ville d’avoir le dernier mot dans les urnes sur ce projet.
EàG soutiendra toujours la piétonisation de l’espace public dans les quartiers, piétonisation qui est synonyme d’amélioration de la qualité de vie des habitant·e·s, de convivialité et de sécurité, d’amélioration de la qualité de l’air, de baisse de la pollution et des nuisances sonores.
Le parking Clé-de-Rive irait contre ces principes, puisqu’il attirerait des automobiles dans l’hypercentre de la Ville de Genève, contribuant à un accroissement du trafic automobile, plutôt qu’à sa diminution indispensable. A l’heure du Léman Express et du réchauffement climatique, la piétonisation doit s’accompagner, non pas de parkings souterrains, mais d’un développement massif des transports publics. Si des parkings peuvent être construits, ce doit être des P+R situés en périphérie, dans des interfaces voitures-transports publics, pour permettre aux pendulaires et visiteurs de laisser leurs voitures en dehors de la ville.
De plus, le projet Clé-de-Rive va contre les intérêts financiers des habitant·e·s puisqu’il entraînerait pour eux une augmentation du prix du parking. Les habitant·e·s peuvent aujourd’hui acquérir un macaron de parking pour CHF 240.- par année, alors que leur abonnement coûterait CHF 3600.- par année, soit une augmentation de 1500%. Tout cela pour une piétonisation partielle, puisqu’en grande partie zone à priorité piétonne et non zone piétonne, avec de nombreux passages de bus TPG.
Les autorités mettent en avant le caractère « gratuit » de la construction pour la Ville, qui effectivement n’investirait pas d’argent public. Elles oublient de préciser que ce sont les habitant·e·s et usagers·ères qui paieront.
Le fait que ce projet soit un partenariat public-privé empêcherait les autorités d’utiliser ce parking comme instrument de politique publique des transports, par exemple en favorisant les usagers·ères qui utilisent des véhicules mobility ou qui font du covoiturage. La gestion du parking et la fixation des tarifs seront uniquement guidées par la recherche du profit pour les investisseurs, ce qui n’est pas compatible avec le fait de mener une politique publique des transports progressiste au service de la population.
Contacts :
Pierre BAYENET (candidat au Conseil administratif ville de Genève) – 078 845 18 76
Brigitte STUDER (conseillère municipale Ville de Genève) – 076 336 34 61