Des victoires notables mais la vigilance reste de mise !
Communiqué de presse – votations du 28 septembre 25
Une riposte solidaire, féministe et écologiste face à une droite décomplexée qui attaque frontalement et violement la population, voilà un dimanche qui fera date. Cela fait déjà plusieurs votations que la droite est désavouée et disons-le honnêtement cela est réjouissant. Mais surtout cela démontre l’ampleur de la déconnexion de cette élite bourgeoise qui ne défends que ses intérêts au détriment du plus grand nombre, à coups de titres de lois trompeurs, de slogans mensongers et de budgets faramineux. Toutefois les votant.e.x.s ont refusé en grande partie ces propositions fallacieuses en leur signifiant une fin de non recevoir. Et c’est bien la leçon à retenir : La droite doit revoir sa copie !
NON LOIS CORSETS : Après avoir trompé la population sur le contenu, la droite s’était arrogée le droit d’en changer le nom pour plus de confusion. Heureusement que cette scandaleuse fourberie n’as pas fait illusion d’émules. La population a vu clair dans le jeu de la droite et ne s’est pas fait berner, en refusant ces deux lois pernicieuses qui auraient eu des conséquences dramatiques !
La droite aura eu beau claironner que l’on pouvait diminuer l’impôt des personnes physiques sans dégâts pour les prestations à la population, le subterfuge était trop gros ! Aujourd’hui, après avoir creusé le déficit et réduit drastiquement les recettes, elle aura beau tenté d’incriminer l’augmentation des charges, cela n’a pas fonctionné. La population resta fortement attachée à des services publics en suffisance et de qualité.
l’IN 194 de l’UDC « Oui, je protège la police qui me protège » :
Cette initiative qui prétendait accorder l’immunité aux policier-ères en cas de poursuites pénales à leur encontre dans le cadre de leurs fonctions a été sévèrement balayée. Elle proposait une immunité qui n’aurait pu être levée que par le Grand Conseil. C’est un grand soulagement de voir que la population s’est fermement opposée à cette initiative qui, pour plusieurs raisons, était inacceptable.
Non seulement elle aurait accentué les inégalités de traitement devant la loi, permettant ainsi à la police de ne pas devoir répondre de ses actes devant la justice, contrairement à l’ensemble de la population genevoise. Mais en plus, celle-ci aurait rendu d’avantage difficile l’accès à la justice en ajoutant des procédures supplémentaires onéreuses et chronophages, décourageant de ce fait les toute éventuelles victimes à faire valoir leurs droits. Enfin, en ces temps où les violences policières se multiplient avec des conséquences parfois mortelles, notamment sur les minorités , il est primordial de protéger la capacité de se retourner légalement envers un-e membre du personnel de l’Etat en cas d’infraction. De plus, considérer que le Parlement aurait pu lever cette impunité aurait introduit une fâcheuse brèche dans la séparation des pouvoirs.
Valeur locative :
L’acceptation de « l’arrêté fédéral relatif à l’impôt immobilier cantonal sur les résidences secondaires » consacre malheureusement l’inégalité économique entre propriétaires et locataires. Cette suppression de la valeur locative entraînera des pertes de recettes fiscales pour la Confédération et les cantons à l’heure, ce qui au moment où toute la droite hurle hypocritement aux déficits pour justifier les coupes dans les prestations publiques
Plus de logements en coopérative :
Le résultat est encourageant et il révèle l’intérêt croissant de la population pour d’autres formes de vivre-ensemble. A l’avenir un meilleur accès à ce type de logement, indépendant des catégories de revenu, reste à développer.
Election complémentaire au Conseil d’Etat :
Malgré la première position du candidat N. Walder, nous constatons avec effroi qu’il est talonné par l’extrême droite en la personne de L. Dugerdil. Il va être vital que l’électorat de la gauche resserre les rangs et se mobilise autour de la candidature Vert.e-PS lors du second tour. Il faudra faire barrage à une éventuelle alliance de la droite et l’extrême-droite.